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 The Spider bites, and the Crows pecks his legs FATALE - OVER -

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 ►Véritable nom :
Kristopher Moreau


 ►Affiliation :
Talon


 ►Equipement :
Lunette de confort normal. Il possède une armure légère sous son manteau noire, assez épaisse pour le protéger efficacement d'armes de faible puissance ou de coup de couteau. Un pistolet lourd avec une capacité de chargeur de dix balles. Il possède un œil cybernétique capable de déterminer avec une grande précision la destination des balles ou projectiles allant vers lui, activable pendant une quinzaine de seconde.

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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Dim 18 Juin - 23:00

  • Kristopher Moreau
  • FATALE
The Spider bites, and the Crows pecks his legs
-Monsieur Moreau ?  

L'homme allongé sur son lit douillet aux couvertures blanches ouvrit les yeux. Se frottant les paupières avec la paume de ses mains, ses globes oculaires métalliques se tournèrent vers un réveille-matin holographique pour y consulter l'heure. Quatre heures du matin. Il espérait que l'on allait le réveiller pour une bonne raison, et non pour des frivolités tel qu'interroger un quelconque prisonnier de l'organisation. Il pouvait y prendre plaisir, mais aussi s'ennuyer rapidement. Et quand il s'ennuyait rapidement, c'était mauvais signe. Autant pour celui ou celle qui l'avait convoquée, que pour la personne emprisonnée. En silence, ignorant les appels répétés de son communicateur holographique, une sorte de télévision en verre accrochée sur un mur proche de son lit, le sombre agent se mit debout et prit ses lunettes de confort. Se levant, il s'approcha du communicateur et appuya sur un bouton en verre.

-Oui, je suis réveillé... Fit-il avec un petit sourire cependant. Cela fait un moment que je ne t'ai pas parlé.  

Une sorte de personne semblable a une momie avec une toge mauve de l'autre côté lui sourit sinistrement. Un œil unique, rouge et noir, comme lui, sur d'un côté. Le visage enveloppé, lui aussi, dans du tissu blanc comme neige.

-Votre Araignée... S'est montrée suspecte, récemment, il y a de cela quelques heures, chantonna-t-elle.

-Ah bon ? Répondit-il en se croisant les bras, intéressé. Qu'a-t-elle donc fait, cette fois-ci ? Elle a encore éviter de tuer cette gamine nommée Tracer ?  

-Non, non... Elle est aller rendre visite un squelette dans de la pierre.

Un sombre sourire, presque malsain, vint sur ses lèvres. Une lueur de cruauté passa dans son regard.

-Ah, je vois... Gerard... Oui, je lui rendrais visite. Je te remercie de ton aide.

-Mais de rien... Maître, fit-elle sur un ton séducteur avant que l'écran ne s'éteigne, et qu'il ne ricane.

Quelques heures plus tard...

C'était avec deux tasses de café sur un plateau qu'il tenait que le Corbeau de Talon marchait dans les couloirs d'un de ses nombreux QG. Ses pas se réverbéraient, métallique, son long manteau noir flottant derrière lui, ses lunettes poser sur son visage. Tournant ici et là, il arriva enfin devant sa destination, et toqua contre la porte de sa cible. Elle ouvrit la porte au bout de quelques secondes.

Fatale.

Et c'était toujours avec ce même sourire sombre et peu rassurant qu'il dit :

-Je vous souhaite bonne matinée, Fatale. En me cherchant un café, j'avais pensé a vous. Tenez...

Il lui tendit le plateau avec deux tasses de café. Kristopher en prit un pour lui-même, et lui sourit.

-Puis-je entrer ? Non loin de moi de faire une quelconque chose immature dans votre chambre, Fatale, je suis un homme respectable. J'aime simplement...

Un doux ricanement s'échappa de sa bouche, et il planta ses yeux gris dans les yeux d'ambre de Fatale.

-.... Discuter avec vous.  


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 ►Véritable nom :
Kristopher Moreau


 ►Affiliation :
Talon


 ►Equipement :
Lunette de confort normal. Il possède une armure légère sous son manteau noire, assez épaisse pour le protéger efficacement d'armes de faible puissance ou de coup de couteau. Un pistolet lourd avec une capacité de chargeur de dix balles. Il possède un œil cybernétique capable de déterminer avec une grande précision la destination des balles ou projectiles allant vers lui, activable pendant une quinzaine de seconde.

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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Dim 25 Juin - 0:25

  • Kristopher Moreau
  • FATALE
The Spider bites, and the Crows pecks his legs
Le regard mordant, teinté de méfiance, mais de peur, le corps tendu, les muscles prêts. Fatale était tout simplement le sujet d'expérimentation en excellence, celle qui se savait forte, mais qui, en présence de l'un de ses créateurs, sinon principal créateur pour certains, se savait faible et en danger. L'Araignée était munie de venin et de mandibules pour attraper les moucherons passants près d'elle, comme l'éclair et avec une grande précision, mais que pouvait faire son venin face au Corbeau au plumage noir et infiniment bien plus rusé, fort et puissant que la faible Araignée ? Là ou l'Araignée paraissait petite et venimeuse, le Corbeau était synonyme de malheur et de malchance.

Le Corbeau chantait et chantait, et ses petits Oisillons répondaient aux chants de l'Oiseau Noire, lui avertissant que l'Araignée avait commis une action qui lui porterait grandement atteinte, celle de visiter l'Ennemi Essentiel : l'Overwatch, et plus précisément, son ancien compagnon d'âme et de cœur, mort, assassiné par l'Araignée durant son sommeil. Corrompue par le grand Corbeau et brisée par celui-ci, ainsi qu'avec l'aide d'associé, elle n'était plus qu'une arme obéissant sagement aux ordres du grand Talon. Elle lui devait obéissance, notamment a la Grande Faucheuse, mais aussi au Corbeau, qui démontra une grande hostilité aux propos de celui-ci.

De ses yeux d'ambres, elle plongea son regard dans les yeux de Moreau, et claqua des mandibules pour lui demander ce que le grand Oiseau Noir voulait. Et c'était avec un sourire qu'il accueillit ses autres propos, presque amusé.

-N'ai-je pas le droit de voir une bonne amie, Fatale ? Voyons donc... Ce n'est pas comme ça que l'on traite ses amis. Dois-je vous rappeler que je me suis bien occupée de vous ?

Il croassa un rire charmeur, mais qui, dans le fond, était bien sombre, annonciateur de mauvais présage.

-J'avais besoin de me rassurer de votre état, Fatale. Qui plus est, un bon café le matin aide a mieux se réveiller. Et nous avons deux heures pour simplement discuter de moultes choses. Sur le beau temps par exemple. Je peux chanter s'il fait beau... Ou aller voir un ami. J'ai préféré aller vous voir, voyez-vous ? Votre compagnie est des plus charmante.

Il s'installa sur une chaise non loin d'ici, et lui sourit encore, aimablement.

-Et puis, il vous faut une bonne vingtaine de minute pour bien vous occupez de votre arme, non ? Nos modifications font de vous quelqu'un de rapide et de toujours prêt, ainsi qu'obéissant. Vous me le diriez d'ailleurs, si vous faisiez quelque chose... De plutôt pas correcte pour vous comme pour Talon, non ?  

Et ce fut avec un autre sourire mauvais que Kristopher but sa tasse de café.

-Vous n'en voulez pas ? J'ai pris du temps pour le faire, pourtant...  



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Kristopher Moreau


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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Jeu 29 Juin - 21:39

  • Kristopher Moreau
  • FATALE
The Spider bites, and the Crows pecks his legs
De haut, sur sa branche, une de ses serres tenant le café entre ses mains, le spectacle qui s'offrait a lui se délectait. La Veuve Noire, l'Araignée du Talon, se tenait devant lui, impuissante, prise par une froide et glacée sensation tout le long de son corps. Le dos tourné au brun, il savait cependant que celle-ci, en observant la raideur de son corps, avait été démasquée. O grande joie, cette sensation de satisfaction parcourant tout son esprit, celle de la domination assurée sur Fatale, qu'il lui procurait, cela, le Corbeau adorait tout simplement cette sensation, cette position de puissance.
De son esprit malsain et avec l'aide d'oiseaux habillés en blanc équipés d'outils médicaux de la fine pointe de la technologie, et sous la supervision de la Grande Faucheuse, le Corbeau s'était assuré, et avec l'aide de nombreux autres scientifiques, de la conditionner pour devenir une puissante arme pour le Talon de l'Humanité. De nombreuses heures, journées, semaines, pour la transformer comme qu'elle était en ce moment, avec un cœur qui battait presque presque pas, un corps modifié et améliorer. Tout ce qui avait été Amélie avait disparu.

Ou presque.

Son regard était baissé, mais le ton de sa voix avait drastiquement augmenté. Ses paroles ne faisaient qu'amuser le Corbeau au plus haut point. Alors qu'était-ce donc l'image que son petit Oisillon lui avait envoyé entretemps, sinon une photo ultra réaliste avec quelqu'un usant d'un cosplay ressemblant de Fatale ? Elle lui redit la même chose, que ce n'était pas ce qu'il croyait. Mais le cri de douleur, d'agonie, qu'elle lâcha, le surprit un moment. Mais au final... Il ne fit que sourire. S'approchant de Fatale, il attrapa le menton de la femme pour lui lever la tête, son regard d'ambre se faisant percer par le gris sombre du Corbeau, son visage proche du sien, presque comme deux amants sur le point de s'embrasser. Mais le Corbeau murmura d'une voix méchante...

-L'esprit humain est, en quelque sorte, comme un puits sombre. Ayant refermé le dit puits avec notre reconditionnement neuronale, plus rien ne passait. Aucune lumière. Que de la noirceur, et c'est-ce qui est amplement suffisant chez Talon, là où la Lumière n'est aucunement autorisée. Mais en visitant la tombe de feu votre époux... Vous avez rouvert le couvercle, qui était déjà surement fracturer par le temps, comme une lame qui s'émousse quand on ne s'en occupe plus après une ou plusieurs longues et rudes batailles. Et le puits en vous se réveille, vous ramenant des souvenirs d'antan, Fatale. Ou devrais-je dire...

Il laissa échapper un ricanement sans joie.

-Amélie LaCroix.

Ne relâchant toujours pas l'emprise sur son menton, l'agent du Talon continua, sur un ton bien sombre et froid.

-Mais je pense qu'il est temps que je m'occupe de votre couvercle donc, Fatale. Je pense qu'il est temps en effet de refermer les fuites dans votre couvercle, et heureusement, j'ai de nouveaux jouets qui m'aideront, moi et mes collègues, pour vous ramener dans le droit chemin de Talon. Voyez-vous, non seulement, on ne se contentera pas que de vous instiller de nouveaux liquides dans votre colonne vertébrale, mais en plus, vous aurez une belle lobotomie à laquelle on affectera spécialement une équipe médicale bien placée pour s'occuper de ce qui a dans votre caboche, Fatale.

Et Kristopher continua d'afficher son doux sourire si enjôleur et amical, et sa main gantée de rouge vint relâcher le menton pour qu'elle se pose sur la joue de Fatale. Elle avait beau être faite de soie, on y sentait une poigne de fer, comme s'il n'était certainement pas prêt de laisser partir l'Araignée.

-Sauf si bien sûr, vous vous sentez bien... Auquel cas, je vous ferais passer une série de tests pour déterminer si vous êtes, oui ou non, toujours lié fidèlement et loyalement chez Talon. Si vous faites un certain nombre de points - mon unité de mesure quant a votre loyauté envers Talon -, eh bien, je vous épargnerais tout les détails sur les nouvelles méthodes de reconditionnement neuronale. Autrement..


Il afficha un petit sourire cette fois-ci, ambiguë, et répéta sa question:

-Alors, ce café ? ~


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Kristopher Moreau


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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Dim 23 Juil - 22:20

  • Kristopher Moreau
  • FATALE
The Spider bites, and the Crows pecks his legs
L'œuvre du démon qu'était le Corbeau était tout simplement... Libérée. La trappe recouvrant le puits de ténèbres s'était relevée pour laisser passer une certaine once de lumière dans l'esprit de l'Araignée, dont le regard d'ambre autrefois si arrogant, fier et froid, était maintenant teintée par la rage, le chagrin, le regret, la colère... Et la peur. C'était un regard aux multiples émotions qui formaient qu'une seule boule énorme. Le dégoût la rongeait, il le savait. Les larmes qui coulaient sur son visage en témoignaient, la manière dont elle se mordait la lèvre inférieure avec force en était une autre preuve. O, douce amertume que la réalisation des actes démoniaques et maléfiques, orchestrés par les gens du Talon, mais aussi par le Corbeau.

Le regard rempli de fureur envers le Corbeau, celle-ci prononça enfin des paroles avec Amélie et non Fatale. La rage d'avoir été ainsi manipulée comme un vulgaire pantin, usée comme d'un outil pour accomplir la basse et sale besogne du Talon sombre. Mais rapidement, elle finit par remplacer des mots tranchants par de lourdes respirations, visiblement en train d'essayer de déterminer qui était qui en elle. Le Corbeau souriait tout doucement, observant le spectacle se profiler devant lui. Elle lui demanda ce qu'il lui avait fait.

Mais il ne répondit point. Pas même quand celle-ci le plaqua au sol pour lui hurler de nouveau la question.

Et ce fut un simple rire, doux comme la soie, mais aussi froid que de la glace, qui émana de la bouche du brun avant qu'il ne se mette à répondre, avec son sourire de requin habituel.

-Qu'ai-je donc fait ? Ma foi, Amélie... Je ne t'ai que simplement.
Une lueur sombre passa dans son regard. Améliorer.

La laissant faire, se montrant totalement immobile sous le poids pourtant léger de Fatale, alors qu'il pourrait simplement la renverser, le brun continua sur son ton doucereux.

-Je ne t'ai que rendue meilleure, moi, et les autres scientifiques de Talon. Pour mieux détruire Overwatch. Pour mieux... L'Anéantir. Car c'était une organisation de destruction et d'annihilation, aux principes douteux déguisés en principe d'héroïsmes et de justice. Pour les neutraliser, il fallait bien qu'un démon agisse, pour éliminer ces faux anges. Et pour cela... Rien de telle qu'une araignée abattant des légions d'anges avec une simple morsure. N'est-ce pas, Fatale ? Car je pense que vous nécessitez une autre session de reconditionnement.

Puis, d'un mouvement de la tête, il pointa une des caméras de sécurité du QG de Talon qui les filmaient.

-Qui plus est, les hauts placés de l'organisation me donneront raison, puisque vous venez presque de m'agresser, et qu'Amélie revient de plus en plus. Sauf si... Vous exécutiez mes épreuves de loyauté.

Souriant, il ajouta :

-Nous ne voulons pas qu'Amélie redécouvre la sensation de se faire disséquer vivante et bien consciente avec un scalpel et se faire injecter de nouveaux liquides en elle, n'est-ce pas ?


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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Sam 12 Aoû - 23:00

  • Kristopher Moreau
  • FATALE
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Le désespoir était visible dans le regard d'Amélie. Le désespoir d'avoir commis tous ces actes, d'avoir de nouveau conscience de ce qu'elle avait fait. Moreau avait vu plusieurs fois ce genre de regard dans les yeux de Fatale, pendant qu'elle avait été reconditionnée. Mais tout aussi rapidement qu'il apparut, il changea pour celui d'un animal enragé. Autrefois, le grand-père du Corbeau avait été un chasseur encore traditionaliste de son peuple, suivant les coutumes anciennes. Il lui avait dit, lors d'une partie de chasse en hiver, qu'un animal désespéré serait toujours dangereux, peu importe son espèce.  

Perdre son calme ne servait en rien en la situation. Alors Moreau se contenta de sourire, comme toujours, lorsque Fatale prit un couteau proche pour le menacer, plaçant celui-ci contre sa gorge, le tranchant de la petite lame entamant quelque peu la peau d'ivoire du noir Corbeau de Talon. Avec un ricanement, il la vit ensuite se démener mentalement, apercevant ses tremblements. Et c'est d'un plaisir sombre qu'il vit la Lâche Araignée lâcher sa faible arme, reculant, comme frappée par la peur, ce qui était juste.

-Détruire la caméra ne servirait en rien votre situation... Car j'ai des témoins. Semblerait-il que vous vouliez la manière forte. Soit.

L'Albinos:

Il claqua des doigts. La porte de la chambre de Fatale s'ouvrit, pour dévoiler un grand homme aux cheveux blancs entré, avec une paire de yeux rouges, dotée d'une grande robe blanche et d'un masque en fer rouge, l'air indifférent, bien plus indifférent que celui de Fatale. Il ne se pria pas d'attendre, sachant ce que le Corbeau voulait. Inhumainement rapide, Fatale ne vit qu'une ombre, une silhouette noire se glisser soudainement, pour que le grand homme se retrouve par surprise devant elle. Sans gentillesse, il l'attrapa par la gorge avec une poigne de fer, la leva, l'étouffant tout en lui jetant un regard ennuyé.

-Vous ne buvez donc pas votre café, Fatale ? Il est pourtant bon, chantonna le Corbeau en buvant le sien.

L'homme albinos cligna lentement des yeux avant de relâcher la femme, qui tomba au sol alors qu'elle allait presque tomber dans l'inconscience en raison du manque d'oxygène. Il se mouva avec une grande lenteur, contrastant avec ce qui s'était passé plus tôt. Attrapant le gobelet, il s'avança ensuite vers Fatale. Ayant été suivi de deux hommes en armures noirs et possédant des lunettes électroniques rouges, ils attrapèrent les bras d'Amélie, l'immobilisant. L'albinos ouvrit la bouche de Fatale de force avec deux doigts sans grand effort et y versa tout le contenu du gobelet au liquide chaud.  

Le corbeau observa Fatale s'étouffer avec le liquide avec un sourire sombre, prenant plaisir à la petite leçon de politesse avant qu'il n'ordonne aux deux hommes de relâcher Fatale, observant celle-ci d'un air méprisant et supérieur. Après une quinzaine de seconde, d'un seul regard, il ordonna à l'albinos de le suivre et d'emmener Amélie avec lui. Quittant la chambre de Fatale avec les deux soldats qui escortèrent Amélie de force et avec fermeté ainsi que l'albinos, Kristopher erra un moment dans le QG avant d'arriver devant une salle d'opération hautement technologique et avancée. Dans un sourire sombre, Kristopher demanda à Fatale :

-Alors... Vous avez fait votre choix ? Un reconditionnement 2.0... Ou mes épreuves de loyauté ?


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Kristopher Moreau


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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Ven 8 Sep - 23:36

  • Kristopher Moreau
  • FATALE
The Spider bites, and the Crows pecks his legs
 Le mal avait rongé la conscience, l'esprit et l'âme du noir Corbeau de Talon, dont les yeux sombres métalliques observaient la pauvre Araignée qu'était Fatale en train de se débattre dans le désespoir, dans le but de se libérer. Mais quand bien même elle se libérerait de la prise d'un de ses plus proches lieutenants, dont la force physique était grande par de mystérieux moyens dont le Corbeau et ceux de son cercle proche savait. Elle tentait de se débattre, encore et encore, l'homme aux cheveux blancs la maintenant continuellement ainsi. Et pourtant, malgré ses mouvements de saccades, le Corbeau eut un sourire morbide en voyant celle-ci frissonner en voyant la dite pièce d'opération.

-Faucheur n'apprécierait pas qu'Amélie ne revienne en vie et que Fatale disparaisse au profit de celle-ci, petite araignée, chantonna le corbeau, donc je doute qu'il vienne me taper sur les doigts pour t'éduquer un moment.

Son sourire devint victorieux en entendant quels seraient les épreuves du Corbeau du Talon, et, alors qu'elle demanda que celui-ci parle, il la laissa un peu dans le silence quelques instants avant de lever la main. L'homme aux cheveux blancs la libéra de son emprise et recula, suivit des hommes en armures noirs.  

-Une araignée est une battante, une survivante. Ce qu'elle n'a pas en taille et en force, elle l'a en volonté de vivre et en ingéniosité. C'est pour cela que je te demanderais de me suivre... Et fuir serait la pire chose à faire pour toi, collègue.  

Et, tournant les talons, il l'invita de le suivre dans une série de corridors aux murs noirs, passant parfois devant des baies vitrées donnant sur des vues différentes, que cela soit un laboratoire scientifique ou d'armement, parfois d'un hangar ou des hélicos partaient dans certaines directions. En empruntant un ascenseur, il ne put s'empêcher de jouer avec Fatale, se posant tout près d'elle, toujours suivis de ses hommes. Enfin, arrivé aux étages inférieurs du QG de Talon, il la guida vers une autre salle d'opération...

… Où était assise une Romanoff. Blonde aux cheveux courts, yeux bleus, un nez en bec d'aigle assez gros, les traits fins, portant une longue blouse blanche lui couvrant tout le corps. Mais attachée solidement a une chaise métallique, diverses aiguilles plantées dans le corps. Un hologramme indiquait son rythme cardiaque qui était devenu élevé en voyant le Corbeau, cette vitre-ci n'étant pas teintée, à la demande expresse du Corbeau.  

Une autre future Fatale. Un sourire vint sur le visage de Kristopher, énigmatique mais toujours aussi mauvais.

-Ceci est le premier défi de par une série d'épreuves. Alors, ma camarade Amélie... Je vous demande ceci. Aujourd'hui aurait été une suite d'expérimentation de ma part, mais, vu que vous m'avez pris de mon temps, il est normal que je vous demande de le faire à ma place. Je poserais les questions et vous appuierez sur les boutons se trouvant dans ce panneau devant nous. Chacun est différent. Le bleu donne une décharge électrique presque mortelle pour un humain, le rouge injectera dans ses veines un liquide qui lui donnera l'impression de brûler vive de l'intérieur, le vert lui fera fondre une partie de la peau ciblée par une des aiguilles au hasard, le jaune la plongera dans un état de cauchemar infernal avec l'aide d'une drogue expérimentale et les autres... Seront à vérifier plus tard. Bonne chance, Amélie.

Souriant, le Corbeau s'approcha d'une autre partie de la baie vitrée et appuya sur un bouton rouge qui activa l'intercom.

-Bonjour, Romanoff. Comment allez-vous aujourd'hui ? Avez-vous apprécié le repas de ce matin ? Pâte nutritive au goût de dinde... Je crois que c'était votre repas préféré, non ?

Elle tenta de parler, mais elle n'émit que des gargouillements. Alors Kristopher sourit et le brun posa une autre question.

-Cessons de plaisanter, a présent. Alors... Qui est votre chef adoré ? Hmm ?
 
-Hmm... Mmm... Mo... Morri... Morrison... Dit-elle avec difficulté. Mon chef... Est... Morrison...

-Fatale. Vous savez quoi faire. Vous avez le choix des boutons.
 
Il sourit. Il savait que Romanoff allait hurler de douleur, de frayeur, allait demander clémence... Mais elle n'en aurait aucune. Car il était le Corbeau du Talon, apportant la mort et la désolation avec lui.

-Sauf si évidemment, vous voulez prendre sa place ?

Romanoff:


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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Mar 26 Sep - 3:52

  • Kristopher Moreau
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Pourquoi se plaisait-il tant de coordonner la torture et l'interrogatoire des anciens agents d'Overwatch, alors qu'ils n'étaient déjà que des choses brisées et pathétiques ? L'Ombre observait Moreau en train de savourer le spectacle devant lui. Celle d'une femme ayant appartenu au groupe d'Overwatch en tant que soldate active et dévouée maintenant en train de hurler de douleur, alors que Fatale avait visiblement décidé de retourner dans le feu de l'action, délaissant Amélie pour prendre le dessus sur le corps et le mental de celle-ci. Dédoublement de personnalité. Chose commune pour les victimes du reconditionnement neuronale.

L'entendre parler était familièrement agaçant. L'Ombre Blanche fronça des sourcils quelque peu, pendant un instant, en l'écoutant. Maintenant, il savait comment les autres se sentaient quand il daignait leur parler. De par sa voix sans émotion et son regard froid comme la glace, il donnait l'impression d'être arrogant et divin. Mais en sachant ce qu'il était, surtout rappelé de nombreuses fois par Moreau, il était souvent ramené les pieds sur terre, dans la réalité, de force. Fatale avait été ramenée. De force. Mais ce n'était pas de force qu'elle décida de torturer Romanoff, en appuyant sur le bouton qui envoya une décharge électrique puissante dans le corps de la Russe.

-AAAAAAAAAAAH !

Le cri de celle-ci emplissait la salle, et fut à peine étouffé par la vitrine et les murs épais séparant les agents du Talon par la victime. Le Corbeau eut un ricanement malsain et lui dit ensuite, alors qu'elle venait d'utiliser le bouton électrique.

-Fatale, tu es comme un outil qui peut se retourner contre moi simplement parce que tu as des émotions qui n'auraient jamais existées depuis ma petite expérience sur toi. Et je n'aime pas trop cette perspective-ci de ta personnalité, surtout en ce qui concerne Amélie.

L'autre réplique de Fatale le fit de nouveau rire, alors que le Corbeau s'approchait de la femme bleue, toujours avec ce sourire sur son visage, et dit doucement tout près d'elle.

-Tu ne pourras pas la tuer, Fatale. Parce que je te tuerais avant. Si tu te retournes contre moi de nouveau en laissant Amélie retourner dans la réalité, je n'hésiterais aucunement de te coller une balle entre les deux yeux. Romanoff subit un reconditionnement neuronale dans une version améliorée. Ce qui voudra dire que tu seras une version obsolète et plus aussi efficace que celle-ci, en ce moment.

Bien qu'il semblât ignorer royalement les cris de Romanoff, l'Ombre, regardant du côté de l'œil, vit les doigts du Corbeau remuer dans son dos, signe évident qu'il prenait un plaisir morbide d'écouter ses cris alors que sa peau, au niveau de l'épaule, fondait considérablement vite.

-Vous voulez rester au sein du Talon sans être détrônée, Fatale ? Alors cessez de vous laisser prendre par le sentimentalisme en allant voir la tombe de l'infâme agent d'Overwatch, Gerard. Ou bien vous le rejoindrez dans une tombe anonyme. Ou dans une fosse commune, parmi tant d'autres cadavres. Alors ? Qu'êtes-vous prête à faire pour rester au sein du Talon ?

Et le Corbeau fit une volte-face, son manteau noir claquant dans l'air, alors qu'il activait l'intercom pour parler à la prisonnière.

-Dite-moi où se trouvent les autres agents. Maintenant, Romanoff.

-Je... Je vous l'ai dit ! Hurla-t-elle entre des pleurs de désespoirs. Je ne sais rien d'autre que ceux qui se cache dans la ville de Sydney ! RIEN D'AUTRE, HORMIS CE QUE JE VOUS AVAIS RÉVÉLER !

-Vous pouvez continuer, Fatale. Faites vos preuves.  




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Kristopher Moreau
Le corbeau
Sam 7 Oct - 23:17

  • Kristopher Moreau
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The Spider bites, and the Crows pecks his legs
La vue de Romanoff qui hurlait profondément de douleur et de désespoir lui était particulièrement agréable et, presque, même jouissif pour ses oreilles, mais aussi son âme pourrie et décharnée. Voir quelque chose d'intimement liée aux agents d'Overwatch et en l'organisation en elle-même en train de souffrir affreusement sur une table médicale ou une chaise d'expérimentation scientifique du reconditionnement neuronale au prisonnier qui était intimement liée avec ladite expérimentation au biais de sérums faisait vibrer son âme. Ou d'une quelconque parcelle d'âme existante.

Chaque mouvement de l'Araignée était calculé. Il avait senti son regard pénétrait son esprit, celui d'une personne aucunement prête à céder sa place au prochain dans le seul but de pouvoir survivre. Le Corbeau se tint calme et joyeux. La voir réagir ainsi garantissait une place de choix pour Fatale au sein du Talon. Une place qu'Amélie ne devait aucunement occuper, sous le châtiment de mourir si cette fin devait se réaliser. Moreau souhaitait sa mort. Moreau souhaitait sa survie. Moreau souhaitait de tout pour Fatale et Amélie. Qu'elles meurent et survivent.

Elle se tint beaucoup plus proche du Corbeau, odieusement proche que cela aurait pu se traduire pour une avance faite subtilement. L'Ombre Blanche eut un pli entre ses sourcils et les soldats l'accompagnant posèrent leurs index sur la gâchette de leurs armes, dotée de balles tranquillisantes. Leur rapprochement corporel rendait la situation bien plus tendue qu'elle ne l'était déjà. Du coin de l'œil, il vit que Romanoff tentait de reprendre son souffle, affaibli par la torture, cessant de crier. Pleurant silencieusement.

Au contraire de Fatale, qui était froide. Son regard lui rappelait Emilia. Un éclat de glace pourfendant les cœurs. Magnifiquement taillée, mais o combien dangereuse pour tout le monde. L'éclat de glace dans le cœur mauvais du Corbeau se raviva doucement. Et presque pour autant, il aurait pu se pencher pour l'embrasser, pris de réminiscence d'Emilia. Mais les propos de l'Araignée le ramenèrent dans la réalité. Et c'était avec amusement qu'il observait cette réalité tordue et discordantes. Sa langue était comme un couteau, acérée, tranchant bien profondément dans l'esprit du Corbeau. Malgré les saignements, il ne réagissait pas. Autre que sourire, continuellement.

Les cris de Romanoff alors que la drogue expérimentale lui faisait subir un cauchemar sur place firent frissonner imperceptiblement le Corbeau. Il attrapa le menton de Fatale entre les doigts gantés de rouges. Et il relâcha son souffle chaud contre les lèvres de la femme.

-Rien n'est parfait. Au bout d'un moment, un mur dont la peinture avait été administrée depuis longtemps doit avoir une nouvelle couche de peinture. Ce que je fais en ce moment est d'administrer une nouvelle couche de peinture. Il est vrai que c'est de ma faute de ne pas avoir su réadministrer une nouvelle couche de peinture régulièrement. Mais c'est aussi la faute de ceux d'en haut de ne pas vouloir me donner un pot de peinture neuf pour m'occuper de toi. Ils te jugent importants. Moi non. Pas tant qu'Amélie continue de vivre. Et si tu continues de laisser celle-ci revenir... Il faudra abattre ce mur et le remplacer par un mur plus solide.

Une fois que les cris de Romanoff furent diminués, Moreau entendit les mots interdits de sa part. Un horrible et vilain sourire s'installa sur son visage. 

-E-Emilia... Emilia, ou es-tu... Je t'en prie, aide moi, je t'en prie.. Emilia... S'il te plait, aide-moi...

Et Moreau, sur la console, se dégagea de Fatale pour appuyer sur un bouton mauve. Un hologramme apparut, représentant le corps de Romanoff. Ses os plus particulièrement. Et une horrible image apparut sur les vitrines. Les os de Romanoff se tordirent d'eux-mêmes sans pour autant la tuer, la gardant en vie au moyen d'un sérum injecté dans son corps. Ses cris furent inhumains, sa peau était parcourue par moment de bosses qui était causé par le déplacement des os, par leurs torsions, par leurs propres fractures causées, puis remaniés pour les replacer correctement et les guérir, avant de les rebriser, encore et encore. Au bout d'un moment, Moreau cessa d'appuyer sur le bouton. Romanoff cessa de crier. Elle haleta, les yeux emplis de désespoirs.

Il appuya sur l'intercom pour parler de nouveau.

-La réponse n'est pas Emilia. Tu le sais très bien. Revele-moi ce que tu sais, Romanoff.

Et dans presque un murmure, la femme murmura doucement, l'air fatiguée.

-Je... Je ne sais rien... Sydney... Peut-être aussi Berlin... Pitié, arrête, Moreau... Je t'en prie...

Il regarda ensuite Fatale. Avec un sourire. Un sourire inhumain, son œil cybernétique s'activant, devenant rouge et noir.

-Qu'êtes-vous prête à faire pour que vous ne soyez pas le mur remplacée par Romanoff ? Je me le demande, Fatale. Souhaitez-vous continuer un moment ici ou passer sur une autre épreuve ?


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Lunette de confort normal. Il possède une armure légère sous son manteau noire, assez épaisse pour le protéger efficacement d'armes de faible puissance ou de coup de couteau. Un pistolet lourd avec une capacité de chargeur de dix balles. Il possède un œil cybernétique capable de déterminer avec une grande précision la destination des balles ou projectiles allant vers lui, activable pendant une quinzaine de seconde.

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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Ven 27 Oct - 4:32

  • Kristopher Moreau
  • FATALE
The Spider bites, and the Crows pecks his legs
 Il était plongé dans un tout autre monde. Il se trouvait devant une scène aux apparences immondes et grotesque. Une cour sombre, ornée de flammes, et des mains sortant du sol, décharnés et maigres, dont la peau était décomposée et grisâtre, dégageant une puanteur de mort et de charogne, et au centre de ses mains, Romanoff, qui était malmenée de partout. La peau arrachée, les membres écartelés, encore et encore, sous ses cris, les os fracassés... Des flammes dansant dans les yeux du Corbeau, affichant sa grandeur en s'asseyant sur un trône de sang durcis.

Ses noires ailes étendues, il observerait ce spectacle, cette image lui donnant clairement envie de continuer de la faire souffrir. Le Corbeau affichait un vilain sourire. Mais il fut aussitôt ramené dans la réalité et les paroles de Fatale le fit rire froidement. Pimbêche n'était pas un mot approprié dans le cas de Romanoff. Elle n'avait été qu'une nuisible selon ses souvenirs. Celle qui était impulsive et qui avait déjà mener une unité vers la mort en raison de son impulsivité. Une idiote dont la volonté était de fer. Elle était difficile de la soumettre.

Mais Fatale avait effectivement besoin d'une nouvelle couche de peinture. En voyant les tremblements de Fatale et en entendant ses paroles, Moreau affirma ses dires.

-Moi non plus. Alors suivez-moi.

L'Ombre Blanche vit le groupe s'éloigner alors qu'il resta planter ainsi. Avec une discrétion assurée, il s'approcha du panneau de contrôle pour appuyer sur un bouton blanc. Des liquides médicaux s'infiltrèrent dans sa peau et guérirent Romanoff, la plongeant dans un certain sommeil. Ce ne serait que de courte durée, mais c'était mieux ainsi. Il rejoignit sans soucis le groupe qui suivait un ensemble de couloirs avant d'arriver dans une salle qu'il ne connaissait que trop bien. Ladite salle était d'une dizaine de mètres de largeur et cinq mètres de longueur, contenant dix prisonniers, femmes et hommes, sur des chaises de métal, fermement liés par des menottes d'acier trempés et s'y trouvait aussi une table aux divers instruments. Couteaux, armes, objets contondants... L'Ombre écouta le discours de Moreau sans sourciller, celui-ci se tenant la baie vitrée donnant sur la vue de ces prisonniers, dont l'intercom était activer, laissant la possibilité aux prisonniers de l'écouter.

-Ici, Fatale, se trouve des personnes autrefois intimement liées aux Talons pour les aider. Mais en raison d'une morale humaine, ils ont préféré nous trahir. Votre épreuve ? S'assurer que chacun d'entre eux paie pour leur trahison... La mort est optionnelle. Vous avez ici divers outils ! Amusez-vous.

Et les prisonniers se mirent à hurler en quémandant pitié. Certains imploraient la clémence en raison de leur famille, leurs enfants, leurs proches ou bien d'avoir simplement envie de vivre. D'autres les injuriaient, les invectivaient des pires insultes possible. Et le Corbeau sourit, alors que l'Ombre toisait toutes ces personnes au calme.

Les prenant en pitié, derrière le voile de son regard rouge impassible.



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Kristopher Moreau
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Le corbeau
Jeu 16 Nov - 5:22

  • Kristopher Moreau
  • FATALE
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 Voir le désespoir au travers de cette baie vitrée était un plaisir pur pour le Corbeau, auquel rien ne le gâchait. Le fait que Fatale lui avait parler sur un ton qui, d'habitude, ne lui aurait aucunement plu, ne l'avait qu'à peine effleurer et il ignora bien évidemment les propos de l'Araignée. Elle devait torturer, pour briser Amélie. Pour briser tout ce qu'il y avait en elle, pour assurer le futur du Talon. Pour briser ce qui ne doit plus exister : un reliquat de l'époque d'Overwatch. Et ainsi assurer la destruction du reste de l'organisation d'Overwatch, de la nouvelle Overwatch, tant qu'elle était encore faible.
Tous devaient mourir, sans exception. Tous, sauf une personne parmi la petite légion d'agents actifs. Alors il eut une vision du passé, tandis que devant lui se déroulait une scène macabre et sanglante.

Emilia était assise dans un fauteuil près d'un berceau, et dans ses bras, enveloppés dans une couverture blanche avec un petit astronaute dessiné dessus, se tenait un bébé qui venait tout juste d'avoir un an. Dans cette chambre s'y trouvaient divers jouets pour enfants, de la plus simple des petites voitures jusqu’à un gros ourson en forme de dinosaure dans son lit. Emilia fredonnait d'une voix maternelle et toute douce une berceuse, alors qu'il s'approchait en silence d'elle pour regarder son fils se faire bercer. Avec un sourire paternel, il observait ce petit personnage dormir avec une tranquillité de plomb. Une époque de soleil, alors que la mer d'abysse n'était pas encore présente dans son regard, et qu'il avait encore eu un but pour combattre.

-Dort bien, Ayden... Murmurait-il alors qu'Emilia s'était levée pour déposer le bébé dans son berceau.

Moreau activait le mécanisme au-dessus du lit pour faire passer une petite musique douce. Tout en quittant la chambre en douceur, refermant la porte. Et la scène changea pour quelque chose d'horrible et cauchemardesque. Devant lui, tenant son fils dans ses bras, son regard mort, et malgré tout, un sourire sur son visage alors qu'il avait tenu la main de son fils. Et devant eux, les agents d'Overwatch ayant essayé de l'attraper au vu de son acte de soldat renégat en ayant tenté de récupérer son fils avec une petite équipe.

Et un hurlement de désespoir quitta sa bouche, inhumain. Profond. Puissant.


Il revint dans la réalité alors que Fatale venait de finir d'achever un homme, le dernier. Moreau la vit s'approcher de la baie vitrée tout en se pourléchant les babines sensuellement. Toujours dans son sourire macabre, une lueur dans ses yeux métalliques, Moreau répondit :

-On ne peut plus satisfait, Fatale, croassa le Corbeau dans un sourire entendeur, baissant la tête en signe de respect. Digne d'une noble veuve tuant sans émotion ses victimes. Veuillez sortir d'ici, je vous prie.

Quand Fatale sortit, Moreau prit un mouchoir blanc de sa poche et essuya le visage de Fatale avec une douceur qui ne lui sied pas, corrompant la blancheur de neige du mouchoir avec le liquide sombre vermeil sur le visage bleuté de l'araignée.

-Il aurait mieux fallu le faire proprement... On dirait un enfant qui aurait jouer avec de la peinture, allons. Une fine taillade dans la carotide et ils seraient morts. Mais vous avez bien joué. L'enregistrement de ces meurtres seront envoyé anonymement aux contacts et associé du Talon pour s'assurer de leur loyauté
.

Et avec son sourire, ayant fini de nettoyer le visage de Fatale, il rangea son mouchoir.

-Fatale est-elle morte présentement ? Ai-je besoin de passer une autre couche de peinture ?

L'Ombre Blanche, ainsi que les soldats, observaient la scène avec un intérêt non feint. En particulier l'Ombre Blanche. Puisqu'il avait vu l'espace d'un instant cette humanité dans son regard, nostalgique.


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Kristopher Moreau
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Le corbeau
Lun 11 Déc - 23:03

  • Kristopher Moreau
  • FATALE
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-Vous tendre votre fusil, Fatale ? Le but de ce petit spectacle était d'envoyer un message aux alliées du Talon concernant la tolérance zéro pour la trahison : égorger quelqu'un est une mort atroce. Surtout quand on sait quel bruit fait un homme qui panique et plongé dans le désespoir tandis qu'il sent son propre sang quittait son corps par la voie respiratoire.

Il avait souri le temps que Fatale ait nettoyé son mouchoir, qu'elle avait pris des mains du Corbeau, en fait, contrôlant plutôt la main du Corbeau le tenant, essuyant son visage couvert de sang, ce visage aux traits si délicats et froids, rarement marqués par de véritables sourires bienveillants. Fatale était une femme froide, tueuse, assassine la plus réputée du Talon, dépassant largement les capacités de l'Ombre Blanche ou de la Nuée, alors tout deux déjà connus de par le Talon. L'assassine lui rendit son mouchoir sali par le sang de ses victimes, et le Corbeau le posa dans la poche intérieure de son manteau. Mais elle fit mention du regard de Moreau, qui s'était perdu un instant.

Était-ce donc la seule fois ou Fatale l'avait vu ? Il en doutait fortement. Lui-même semblait oublier par moment le monde dans lequel il vivait, dévoré par les sombres moisissures de la mort et de la douleur, couplée avec une haine colossale envers Overwatch, alors que son cœur battait uniquement et véritablement quand il avait devant lui un des agents de l'organisation en train de plaider la clémence et le pardon. Mais le Corbeau ne pardonnait jamais. Le Corbeau se souviendrait toujours de tout ce qu'il avait connu avec eux. De bon comme de mauvais.

-Nous souffrons tous, Fatale. Dans ce monde, surtout au vu des événements dans le présent et le passé avec la guerre Omnium, beaucoup de gens ont une histoire plus ou moins tragique. Et encore.


Il sourit doucereusement, avant de poser sa main gantée de rouge sur la joue de Fatale, ne quittant pas son regard.

-Je peux simplement vous dire ceci : les yeux sont les fenêtres donnant sur l'âme. Mais je fermerais les vôtres, ou bien en briserait la glace si vous refaite mention de ce que vous avez vu de nouveau. M'avez-vous compris, Fatale ? Si vous ne voulez pas rejoindre Romanoff avec nos nouveaux jouets...


-Moreau, fit soudainement l'Ombre Blanche pour briser la tension qui s'était installée soudainement, peut-être ne vaudrait-il pas mieux briser Fatale de nouveau... Cela donnerait une possible ouverture pour Amélie d'en sortir.

Le Corbeau resta silencieux un instant, et retira sa main de la joue de Fatale, l'air pensif, le corps rigide.

-Tu as raison, camarade. Tu as bien raison, ne gâchons pas tout ce temps perdu à rajouter une nouvelle couche de peinture pour rien. Encore moins le temps pour nos pauvres concierges de nettoyer cette cellule.

L'air visiblement désolé, Moreau se pencha quelque peu vers l'avant, l'air de présenter ses excuses, avant de reprendre position, un sourire si 'gentil' au visage, une lueur dans son regard gris.

-Si vous n'avez rien à ajouter, Fatale, vous pouvez disposer.

L'Ombre gratifia simplement Fatale d'un simple regard avec une lueur dans ses yeux rouges avant de reprendre une posture plus rigide, les soldats noirs l'accompagnant maintenant eux aussi leurs positions.

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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Sam 27 Jan - 6:39

  • Kristopher Moreau
  • FATALE
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 Que voyait-il devant lui ? Un objet brisé qu'il fallait encore briser, car l'inconscient de celle-ci tentait de recoller les morceaux pour revenir et reprendre ses droits. Mais le Corbeau était celui qui le brisait de son bec, tout en étant surveillé par l'Ombre et ses associés du soir. Fatale avait bien eu une petite lueur dans son regard qu'il ne pouvait comparer, selon le Corbeau, avec une curiosité morbide d'en apprendre davantage sur le deuxième agent le plus craint du Talon, alors que pour l'Ombre, ce n'était, selon son point de vue... Qu'une sorte de provocation pour que Moreau ne fasse que le premier pas, et attirer l'agent dans sa toile.

Sur des mots qui auraient pu en frigorifier de terreur plus d'un en voyant l'expression si sérieuse du Corbeau, Fatale quitta la cellule, et peu après, le Corbeau, qui prit une direction différente avec l'Ombre.

-Dites-moi, Ombre... Pourquoi avoir pris sa défense ?

-Quel plaisir auriez-vous de faire souffrir Fatale ? Répondit-il au Corbeau calmement, tout en marchant d'un pas lent. Vous l'aviez bien trop roué de coups. Non seulement, vous ne ressentiriez aucun plaisir... Mais vous accumulerez de la frustration. Elle vous observerait probablement avec un vilain sourire.

Un instant de silence.

-Vous avez bien raison. Soldats, au repos.

Sur ces mots, les soldats quittèrent leurs postes auprès des deux agents importants. Deux d'entre eux prirent un couloir alors que les autres s'éparpillaient ailleurs. Le Corbeau et l'Ombre disparurent, et les deux hommes discutèrent.

-Dis... C'était quoi ce regard d'après toi ?

-Lequel ?

-Celui du Corbeau et de Fatale.

-Pour être honnête, on dirait davantage deux lions qui se jaugent du regard pour savoir qui aurait les plus gros crocs. Ou deux loups qui se regardent sans bouger pour savoir ce qui se passera.


-Ouais... Tu as probablement raison.

Ils patrouillèrent un instant en silence, mais l'un des deux rompit le silence.

-Mais elle est terriblement belle quand même, Fatale.

-Et elle a un beau cul.


Le concerné se prit une claque derrière son casque.

-Tu es fou de dire ça ?! Imagine si elle se trouve dans les parages !

-Hurler de cette façon n'aidera pas ! Hurla le 'battu' en frottant son casque.

-Ouais, ta raison... Ne disons plus rien.

-Comment va ta Bertha ?

-Toujours aussi belle qu'au premier jour.

-Oui. Sa sœur te regarde toujours de travers ?

-Ta gueule.

Son compère éclata d'un grand rire, et la conversation continua.

FIN

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Overwatch : The Recall-