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 RP Mission 2 Soirée Mondaine

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 ►Localisation :
Partout


 ►Affiliation :
New-Overwatch


 ►Equipement :
Un réseau mondial

the world can always use more heroes
ATHENA
ATHENA
Big Mother is watching you
Dim 10 Sep - 22:21



RP Mission 2 Soirée Mondaine
Event Intrigue 1.



De 20h30 à 21h30.

Le manoir Kalara était un anachronisme perdu dans la ville moderne. Situé en périphérie, son domaine immense est le reflet d’un siècle révolu et d’un mode de vie oublié. En pénétrant les portails grandissimes composés de lances pointant le ciel avec arrogance, l’imposante surface qui s’offre à vous pourrait facilement vous couper le souffle. Alors qu’une allée principale mène à un carrefour fleurit où une fontaine guerrière veille, la bâtisse se dessine, perdue dans ce jardin à perte de vue. Elle se découpe en angles et en amoncellements géométriques sans courbures, parsemée d’escaliers fastueux et le toit semble s’élever vers le ciel, désireux de l’effleurer de ses ornements pleins de sobriété. L’allée continue et débouche sur l’entrée qui se situe dans un renfoncement, encadrée de piliers d’un blanc laiteux.

Ce soir-là deux gardes encadrent les portes de bois massif, habillés dans un uniforme rappelant fortement l’héritage militaire du XXème siècle. Ils portent à leurs bassins le fourreau finement décoré d’un fleuret de duel et leur stature est digne. Aucun des deux ne semblent vérifier les invitations, laissant entrer tous les invités présentant une tenue convenable et dirigeants les badins en habits civils vers une entrée plus loin -surement destinée aux domestiques- pour qu’ils soient vêtus convenablement.  

Le Hall, bien qu’austère dans ses murs de briques et de pierres, présentent un certain art de vivre plein de panache. De chaque côté d’un tapis noir s’étendant tout le long de l’entrée se trouvent hommes et femmes de combat, présentant leurs armes blanches en les tenants droites devant eux d’une main, l’autre repliée dans leur dos.  Chaque silhouette a la rigueur d’une statue et rien ne semble pouvoir perturber leur position. Le tapis termine à une intersection.

A gauche se trouve une salle qui d’ordinaire en pleine journée devrait être illuminée de toutes parts cela grâce aux très nombreuses fenêtres qui l’arpentent. En cette soirée, la pièce accueille tous ce qui permet aux invités de se sustenter. Une table centrale accueille toutes boissons, des non alcoolisées aux bourbons et whisky. Et gravitent autour de nombreux petits guéridons accompagnant de nombreux plats.

En face de l’intersection se trouve un escalier plein de splendeurs mais deux gardiennes en coupent l’accès d’une pose rigide et d’un visage d’argile.

A droite de l’intersection se découpe une arche laissant entrevoir une salle de réception faste où de nombreuses tables sont disposées aux extrémités. Elles forment des cercles, comme l’éclosion d’une fleur et ce aux quatre angles de la salle. Un lustre raffiné se charge de donner l’éblouissement nécessaire au lieu alors que des chandelles diffusent une douce lumière sur les murs.  Le centre de la pièce est laissé libre à toutes rencontres ou initiatives de danse alors qu’une musique lancinante résonne lascivement aux oreilles des invités. L’orchestre se trouvait en haut d’un escalier au fond de la pièce. Cet escalier donne accès à une plateforme en hauteur et se divise pour ensuite permettre d’accéder aux balcons surplombant la salle de réception. Devant les musiciens, la silhouette de l’hôte de la soirée se découpe sous les lumières vacillantes des bougies. Ses lunettes reflètent la lumière dans une blancheur immaculée qui ne laissent pas deviner son regard mais lui donne un air bien plus déshumanisé. Un bras croisé et l’autre tenant un cigare, sa silhouette longiligne se tient droite comme un piquet et son visage est imperméable. Pas un mouvement ne vient contrarier cette image si ce n’est la fumée dansante et son cigare qu’elle amène parfois à sa bouche. Sa tenue ressemble très portrait à celle de ses gardes mais en bien plus décorée. De longues bottes de cuir remontent au-dessus de son pantalon lâche et le manche de son fleuret est bien plus somptueux que celui de ses subordonnés, recouvert de dorures finement sculptées.

L’héritière Karala reste debout ainsi une trentaine de minutes, toisant les invités entrants comme autant de fourmis dans un vivarium. Quand 21h pétante arrive, ses membres s’articulent soudainement et elle écrase son cigare dans un cendrier qu’on lui tend.  D’un coup de pied sec au sol qui résonne entre les murs de pierre, l’hôte intime le silence et quand elle l’a sa voix rude et assurée s’exprime.

« -Bienvenue au manoir Kalara pour cette soirée d’opportunités. Nous sommes tous réunis ici en un même lieu, puissants et anonymes et ce à nos risques et périls. » Un sourire carnassier orne ses lèvres, laissant sous-entendre que le moindre faux pas, qu’il vienne d’un président ou d’un employé de grande surface, pourrait être condamnable et fatal. « Alors je vous prie d’en profiter, l’occasion n’est que trop rare. J’ose rappeler que cette soirée n’a lieu qu’une fois tous les cinq ans et peut-être que certains d’entre vous ne pourrons plus y participer à l’avenir. Peu importe qui que vous soyez, vous avez le droit de parler à toutes les personnes présentes ici. Je dis bien toutes. Soyez juste sûr que vous serez près à en payer le prix. » La lumière dansante sur ses lunettes lui donner un air inquiétant depuis le fond de la salle.  « Je vous retrouve donc à 21h30 pour la grande valse, mais peut-être nous recroiserons nous avant. » D’un mouvement souple elle se dirige vers un trône devant l’orchestre et s’assoit, une jambe croisée sur l’autre dans un mouvement de décontraction conquérante. Ses mains gantées allument un cigare tandis que l’héritière regarde le monde s’afférer autour d’elle d’un œil torve.







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 ►Véritable nom :
Flavian Cybrias


 ►Localisation :
Patras (Grèce)

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Flavian Cybrias
Flavian Cybrias
Recrue
Lun 2 Oct - 4:00



RP Mission 2 Soirée Mondaine
Event Intrigue 1.


Bonsoir. Je sais, j’écris encore, c’est bizarre non ? Je sors rarement ce vieux carnet, seulement quand je sens que je perds pied et à nos rendez-vous hebdomadaires, alors tu ne vois pas souvent la mine de mon crayon. Il faut dire aussi que je préfère les claviers mais les traitements de texte laissent trop de traces, qu’on le veuille ou non. Si je te ressors encore ce soir c’est parce que cette soirée-là m’a vraiment marquée. Et avec ces vides qui prennent placent dans mon esprit ces temps-ci, comme si des fragments entiers de mes disques durs internes avait été formatés, je préfère coucher ce que j’ai vécu. Tu es un peu ma sauvegarde pour une restauration s’il le faut. Oui je sais, tu me diras -ou je me dirai plutôt- que je t’ai déjà « programmé » toutes les semaines, le jeudi soir à 21h sans faute. Mais je ne veux rien risquer alors disons que c’est juste un écart à la routine. Je la reprendrai plus tard. Et avant que tu ne doutes de moi… De toi, peu importe ; j’étais sobre, je n’avais rien pris avant de sortir. Alors je vais te raconter. Je dois me dépêcher car après je dois aller travailler. Il est 4heure du matin, je pars dans 3heures 30. C’est pour ça que je vais essayer d’être bref.

Tu sais pour notre projet, je dois parfois faire des sacrifices. Je veux lancer la rébellion des omniaques et des humains, main dans la main contre les sociétés vampires comme celles qui pullulent dans le monde. Alors je dois tout faire chuter de l’intérieur. Et pour ça doit me rapprocher de mes supérieurs. J’ai besoin d’accéder aux ressources non connectées de l’entreprise que je sers. Enfin, je ne peux pas te rappeler les détails du grand projet, tu dois les avoirs des pages avant et je n’ai vraiment pas le temps. Tout ce dont tu dois bien te rappeler c’est que tu y es allé avec ta patronne pour essayer d’aller voir qui dirigeait les affaires dans l’ombre. Enfin, que j’y suis allé. Car je n’ai jamais eu l’occasion de voir certains visages et que je veux être sûr de m’attaquer aux bonnes personnes. Je dois récolter des informations. Sauf que, comme tu le sais plus que quiconque, je ne suis pas très à l’aise en société. Je suis « bizarre » et peu éloquent. J’ai réussi à me faire emmener là-bas par ma patronne car elle veut absolument parler des nouveaux logiciels -esclavagistes- que nous développons au sein du service innovations. Et que je suis vraiment très bon dans mon domaine. Je ne suis pas pédagogue mais au moins elle sait que je suis callé. Notre programmateur le plus prolifique. Et ma supérieure serait bien incapable d’en raconter la moitié.

La veille en me préparant pour l’aéroport j’ai été pris de beaucoup d’anxiété. Mais je n’ai rien consommé. J’ai regardé mon mortier et mes cachets d'antalgiques mais je me suis retenu. Car je ne devais rien oublier. Je regrette cette décision car le voyage fut vraiment riche en évènement, mais c’est surement mieux ainsi. Je pourrais toujours prendre quelque chose avant d’aller travailler. En m’y rendant, j’ai senti leur regard derrière moi, dans le métro. On m’observait, j’en étais sûr. Je les voyais discuter entre eux en me regardant, au milieu d’une foule d’anonyme. Je fis mine de regarder ailleurs. Mais avant de rejoindre le lieu de rendez-vous où mon patron m’attendait je fis quelques pâtés de maisons pour les perdre dans les ruelles. Ces hommes en costard qui m’épiaient. Ils sont dangereux et il ne fallait pas qu’ils découvrent quoique ce soit.

On est parti en berline noir avant de prendre l’avion. Il y avait encore des hommes me surveillant. Mais je pu faire comme si de rien était tandis que ma patronne me donnait des instructions comme ne pas regarder les gens avec des yeux rond comme « si tu attendais qu’ils te disent comment réagir », ne pas fuir les gens et surtout ne pas être rude. Mais elle savait que ça ne se passerait pas comme ça, même si j’étais de bonne foi. Ma supérieure n’est pas quelqu’un de mauvais. Juste un pion qui a cherché une situation plus belle en accédant à sa promotion. Elle ne m’a jamais insulté et n’a jamais cherché à me changer. Je fais du bon travail, ça suffit. Elle ne conçoit même pas à quel point on fait du mal aux omniaques et à tous les habitants de la planète en travaillant sur ces projets. Dans l’avion elle m’a même remercié d'avoir troquer mes habits civils (mon sweat) contre un costume que je hais. Il est de facture modeste et à l’extrême de la simplicité mais ça je m’en moque – j’ai même tendance à l’apprécier, par contre il est inconfortable et j’ai l’impression de m’étouffer dans tout ce tissu rigide.

On a dormi à l’hôtel. J’ai eu ma propre chambre, mais je n’ai rien touché là-bas à part mon ordinateur portable, je te rassure. Je me suis méfié de tous les objets pouvant être connectés. Un vrai nid à espionnage ces nouvelles pièces « intelligentes » où toute la technologie est cachée et omniprésente. Le lendemain on y est allé après avoir bien répété mon speech sur nos nouveaux programmes révolutionnaires pour le « personnel robotique spécialisé dans les services. » Les serveurs, les standardistes ; bref, tout ceux du tertiaire qu’on croyait 30 ans plus tôt ne jamais pouvoir remplacer par des non-organiques. On est arrivé dans une voiture rutilante dont je serai bien incapable de donner la marque. L’endroit était très intimidant, si loin de tout. Et l’intérieur fut pareil à l’extérieur : dans une façon de vivre dénuée de toutes nouveautés technologiques.

Cela me terrifia autant que ça me rassura ; plus de crainte d’être enregistré ou espionnait. Mais je m’en retrouvai d’autant plus démuni. Je n’avais plus d’arme comme tu peux l’imaginer. Plus moyen d’infiltrer ou de me renseigner sur l’endroit, sauf par le biais des portables et montres connectées. Et je doute que nos hôtes en est en leurs possessions. Tu sais, je respecte ce constat. C’est malin de se préserver ainsi et vraiment, ça laisse les hackers comme moi sur la touche. Mais je m’en fichais, ce n’était pas cette Kalara et sa mafia qui m’intéressait pour l’heure. Mais les têtes pensantes de la firme que je servais et eux, ils devaient bien avoir portable, tablettes, oreillettes et j’en passe.

Je suis resté très proche de ma patronne quand on entra, et j’ai vraiment été anxieux. Je crois que je me suis rarement sentit aussi peu à ma place - et pourtant tu sais que je n'ai ma place nul part. J’ai avancé le dos droit et la démarche rapide, mes yeux ne pouvant qu’accrocher le tapis -il était noir- pour ne pas effleurer par mégarde du regard les hommes et femmes armées qui nous entouraient. Je sentais la sueur tomber sur ma nuque et le souffle me manquer.  J’en voyais un peu partout, des hommes en costard. Comment avaient-ils fait pour me suivre jusqu’ici ? Je me le demande toujours. J’ai essayé de me calmer en essuyant mes mains moites mais ça n’a pas vraiment marché. C’est pour ça que j’ai beaucoup regretté de ne pas avoir emmener ma morphine, tu imagines bien. Mais ce fut plus prudent.

Je suis resté debout dans la salle de réception tandis que ma patronne saluait des anonymes. Pas ceux que j’attendais. Le regard fuyant tout contact humain pour éviter d’amorcer une discussion que je ne pourrais pas tenir. Ça faisait partie de mes instructions. « Reste tranquille. » Mais je t’avoue que je n’en aurai pas fait autrement. Au bout d’un moment j’ai commencé à pianoter sur mon portable et à infiltrer discrètement les réseaux de certaines montres connectés (bien moins sécurisé qu’un terminal androïde comme un smartphone mais étant une vraie porte d’entrée sur eux.) Ce que j’appris avaient surement de la valeur, mais pas pour moi, pas pour le moment.

L’hôte planté en haut de ses escaliers m’a stressé bien plus qu’il n’y a paru. J’avais vraiment envie de fuir et de m’isoler. Mais je ne le devais pas, pour le bien du projet. Quand elle a tapé au sol j’ai fait tomber mon téléphone par terre. Je l’ai ramassé vite et l’ai enfourné dans la poche intérieure de ma veste, je ne crois pas que quelqu’un ait eu le temps de voir ce que j'y trafiquais.

Je ne peux pas te retranscrire fidèlement ce qu’elle a dit mais elle nous a beaucoup menacé. En nous encourageant à nous risquer à jouer le jeu des puissants en tissant des liens. Ici mort social veut dire mort tout court, ça je l’ai bien retenu.  Alors que ma patronne semblait discuter avec des chefs d’équipes comme elle j’ai préféré fuir vers le balcon. Il y avait du monde mais j’avais besoin d’air frais. Tu vois, quand je te dis que j’ai pris des résolutions, je ne m’y suis pas vraiment tenu. J’aurai dû rester dans la salle de réception sur le qui-vive mais c’était trop pour moi. Vraiment trop. J’avais l’impression d’y brûler, surtout avec cette masse pleine de danger. Alors je me suis planté devant la rembarde et j’ai fixé les gens se sustentant dans une salle spéciale depuis les fenêtres que j’apercevais. Les sourcils fronçaient. Je me suis vraiment demandé si je devais y retourner de suite mais c’était trop pour moi. Il me fallait une pause. C’est alors que…







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 ►Affiliation :
Le Talon.

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Søren Lindahl
Søren Lindahl
Everybody wants to rule the world
Jeu 5 Oct - 5:22



RP Mission 2 Soirée Mondaine
Event Intrigue 1.


De 20h30 à 21h30.

La vie est liquide. Si peu de choses semblent capables de se sédimenter. C’est une course à la subsistance et le présent n’existe pas face à la crainte, à la prévision, du lendemain. Si l’on ne souhaite pas se noyer dans le courant alors il faut se faire assez flexible, se cambrer sous sa puissance versatile. Et n’être qu’une goutte. Ou bien observer cette agitation à partir d’un ilot ensoleillé.  
L’enthousiasme fend ses lèvres d’un sourire qui dévoile des dents parfaitement alignées alors que, trônant du haut de l’escalier central, Søren balaye la scène de son regard clair. L’homme endimanché d’un costume trois pièces n’est pas loin de son employeuse. Pour autant il ne se paie pas l’insouciance de pénétrer son espace personnel et gravite dans sa périphérie un verre vissé à la main. Il ne redoute pas réellement l’héritière, trop égotique qu’il est pour allouer autant de crédit à autrui, mais la contrarier représenterait un mauvais investissement alors il s’en abstient tout en rayonnant de décontraction. Il sait où se trouve la limite de ce qu’il peut se permettre.
Anticiper le déroulement de la soirée le gorge d’autosatisfaction. Le blond se définit comme la pierre angulaire de ce moment et il détient assurément des cartes ignorées par la masse qui grouillera bientôt en contrebas. Derrière ses expressions polies, bien ordonnées, sommeille l’envie d’observer une fourmilière à la loupe. Sous un soleil brûlant. D’enthousiasme il fredonne les notes de la mélodie ordonnant en repeat l’immense pièce et serre des mains à la chaîne une fois l’escalier dévalé d’un pas princier.
Son père, petit entrepreneur aux aspirations bien plus grandes, lui disait souvent que dans la vie le mérite n’existait pas. Que tout se rapportait à des opportunités intelligemment saisies.
Or Søren n’éprouve à l’égard de son géniteur et de sa sagesse que du mépris – cet homme n’ayant jamais su respecter ses propres injonctions et s’étant éteint les deux pieds incarcérés dans une vie désespérante de banalité. Un petit trois pièces en banlieue et une vie de famille totalement artificielle voilà bien tout ce qu’il avait amassé. Et voilà ce qui incarne aux yeux de Lindalh un abandon, une mort sociale rendant la suivante inconséquente. Le blond entend bien ne pas reproduire cet échec. Détenir du pouvoir est à bien y penser tout ce qui compte et l’alignement est infiniment secondaire.
C’est ce crédo qui a organisé sa vie depuis l’adolescence : la recherche du meilleur rendement et du meilleur gain. Une scolarité brillante et plusieurs bourses au mérite, des activités sportives socialement valorisées en parallèle pour étoffer le carnet d’adresses, une spécialisation dans la programmation puisqu’il s’agissait d’un secteur porteur au regard de l’état du monde. Pour commencer un poste de technicien criard de banalité puis au fil de son acharnement une ascension hiérarchique au sein d’une firme danoise sous-traitée par Vishkar Corporation. Enfin son transfert vers ladite multinationale. Son nom commençait à s’ébruiter et surtout il commençait déjà à s’approcher des puissants. C’est par l’intermédiaire de l’un d’eux, directeur technique placé dans sa ligne de mire un soir de beuverie, qu’il prit connaissance de l’existence de Valda Karala. Rencontre qui allait changer l’agencement de ses ambitions. Il s’y était longuement exercé en répétant devant le miroir, en prenant son pouls en situation de stress pour en invalider les variations, en dérobant de l’information à droite et à gauche.
La rencontre fut forcée par ses soins. Bien que forcée soit un terme orgueilleux ; personne n’impose à l’héritière Karala. Pour naître et surtout survivre les négociations avec cette éminence doivent s’organisent autour de la certitude de gain tangible. Un lexique que Søren comprend.
Lorsqu’il se présente un soir à l’improviste devant sa demeure il sait que sa proposition devra présenter une valeur au moins équivalente au coût du désagrément engagé. Il sait également que sa vie est placée sur l’échiquier. Que la moindre défaillance entraînera l’inintérêt et que l’inintérêt est léthal. Ce qu’il a à proposer au Talon ? Les joyaux technologiques de Viskhar dans un partenariat en sous-marin agrémenté de ses propres recherches sur l’intelligence artificielle. La rhétorique de Søren ne tremble pas face au regard paisiblement acéré de la puissante et à l’aboutissement de l’entrevue un arrangement est convenu – sous réserve d’une utilité à démontrer. Il sait que l’inutilité est léthale.

Ce soir il fête ses deux ans de partenariat avec dame Karala et occupe un rôle ambivalent auprès d’elle. Bien qu’il soit en charge de tâches signifiantes le blond se ressent toujours en période d’évaluation, une frustration contenue autant que possible gronde derrière ses sourires. Craquèle parfois le masque dans l’intimité. La patience est pourtant sa meilleure arme. De plus ce soir pourrait tout changer à sa situation.
Le cadre se fige avec révérence lorsque la maîtresse des lieux frappe le sol comme une introduction à son discours. Il n’a rien contre cette grandiloquence qui colore même son visage d’un peu plus de lumière. Søren flamboie d’impatience. Une fois les présentations de rigueur achevées ce dernier inspecte l’assemblée d’un œil intransigeant. En une seconde son faciès se déforme, piqué. Lèvre inférieure pincée il ordonne d’un mouvement de tête vers la salle à un omniac d'y circuler. Ce dernier s’exécute en proposant aux convives son lourd plateau de rafraichissements aux liserés d’argent. En suivant le robot d’un regard sombre le cadre réajuste sa veste – aucun manquement n’est toléré pour son grand soir.
Alors qu’il consent enfin à relâcher la pression exercée sur l’infortuné un nouvel éclair traverse son visage et cette fois c’est un sourire qui y pétille. Søren aperçoit dans l’assistance un visage familier et bien le dernier qu’il pensait reconnaître un jour au milieu des mondanités. Flavian Cybrias, modeste ingénieur sur le papier sachant particulièrement bien dissimuler son caractère exceptionnel. Le cadre le connaît pour ses logiciels qui, s’il en faisait l’acquisition, lui permettraient de sensiblement accélérer le cours de ses propres recherches. Il y a chez ce garçon quelque chose de tout particulièrement stimulant – peut-être est-ce cette fausse banalité. Un diamant encore brut. Lindalh observe sa montre avec solennité et décrète que son programme ne sera pas contrarié s’il se permet un bain de foule. C’est ainsi qu’il navigue entre les corps des lambdas pour atteindre Flavian qui, comme à son habitude, ne semble pas faire corps avec la situation. Søren l’observe le sourire au bord des lèvres ranger à la hâte son téléphone portable et, dans une posture amicale et presque protectrice, le serpent se positionne devant l’ingénieur pour le dissimuler partiellement au regard des convives. « Bonsoir, Flavian. » Articule-t-il d’un ton doucereux tandis que ses yeux luisent d’intérêt. « Tu sais les gens tiennent à leurs petits secrets ici. Je doute que ton regard rivé sur le téléphone mette qui que ce soit en confiance. » Sur le ton de la confidence qu’il ponctue d’un rire clair. Il lui tend finalement la main pour proposer de la serrer. « Tu te souviens de moi ? »







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Dim 8 Oct - 6:06

Une collaboratrice du Talon. Il n’en fallait pas plus à Calavera pour comprendre. Elle allait se rendre à cette soirée, et elle n’allait pas être la Calavera que… peu de monde en définitive connaissait dans son environnement proche. Assise devant son ordinateur, l’omniaque posait sur l’écran un regard déterminé mais pas pour autant libéré d’un peu de nostalgie. Elle était seule, alors elle pouvait se le permettre. Elle repensait parfois à ces quelques années au sanctuaire de Népal… là où elle était elle même en fait… Mais voilà, pour être une Calavera en paix, elle devait être une autre. Identité qu’elle allait emprunter lors de cette fameuse future soirée. Elle n’avait pas le choix : elle faisait ça pour elle.
Pour l’occasion, elle n’avait pas prit la peine de faire jouer ses contacts au Talon. A ce qui paraîtrait cela semblait être le genre d’action présomptueuse qui ne pardonnait pas auprès de l’héritière Karala. Calavera s’était donc permis de conjecturer qu’elle n’aimait pas les pistons. Il fallait y aller au mérite avec elle, mais surtout au culot. Soit.

*********

L’omniaque s’était donc rendu sur les lieux le soir même, comme une madame tout le monde que trop habituelle. Elle s’était mise sur son 31, juste assez pour ne pas dénoter en mal dans ce genre de soirée. Pour autant, elle ne se présenta pas directement à l’entrée : elle voulait observer. Elle avait grandement envie qu’entrer soit facile, mais elle était prête à s’introduire dans l’endroit si cela le demandait. Rapidement elle remarqua que ce n’était pas la peine, et elle se contenta d’entrer par la grande porte, avec les autres. Elle avançait lentement, suivant la foule. Elle prenait un grand soin à ne pas attirer l’attention. C’était une omniaque, certes. Mais elle semblait relativement humaine lorsqu’on ne prêtait pas attention à sa visière déployée -après tout 3 yeux pouvaient décontenancée en société- et sa peau métallique. Mais sa silhouette globale était assez finement ouvragée pour donner le change face à un regard rapide.
Au bout du chemin, Calavera vit cette route se couper en deux… trois. Non non, l’espionne n’avait pas effacé de sa mémoire ce troisième chemin, tout droit, cependant surveillée par des gardes. Une présentation c’était bien peu pour lui faire oublier ce genre d’informations. Pour autant, elle ne s’affaira pas immédiatement à cette affaire, se contentant de la garder à l’œil. Après tout, il suffisait d’être proche de l‘entrée de la salle de droite, ou de gauche, pour avoir l’œil sur ses garde. Méfiance était de mise.
Ainsi Calavera squatta un peu l’entré de la pièce sans buffet, juste le temps de voir comment cela tournait. L’omiaque était… mal à l’aise avec le nourriture humaine, alors elle s’en tenait éloignée pour ne pas se retrouver embarrassée. Elle se tenait assez à l’écart des attroupements aussi, et en dépit de sa chevelure proéminente, elle y parvenait remarquablement bien. Elle semblait juste maîtriser un art bien élégant : celui de se placer là où peu portent le regard. Bien sûr, de ci delà, certains lui faisaient quelques blagues sur le disco ou autre, et Calavera leur répondait avec une franche jovialité. Mais sa façade était tout aussi maîtriser que sa manie à couper court à tout conversation. Elle n’était pas là pour ça, et derrière ses airs caméléons de fantôme que personne ne regarde vraiment, elle s’était déjà mise au travail.
Elle n’était pas là pour parler, mais pour écouter.

Les palabres continuelles de la foule, ou le discours de la maîtresse des lieux. Peut importait. Elle… merde cette tarée n’allait quand même tuer une personne qui faisait preuve de manque d’étiquette ? L’omniaque enrageait dans le fond… C’était cruel. Mais elle… elle devait tenir. Songeuse et tendue, elle fut surprise par le mouvement erratique d’une personne non loin d’elle. Elle avait faillit frapper… juste par réflexe… Elle devait respirer et elle le savait. Ce pauvre homme avait juste ramassé quelque chose par terre. Et si c’était lui qui était destiné à tester en premier… le traitement de madame la folle furieuse vis à vis des « perdants » ?
Calavera en frissonna un instant avant de se reprendre. Dans un cas comme dans l’autre, elle savait qu’elle n’arriverait à rien en paniquant. Sauver ce stressé ou obtenir quelconque faveur pour obtenir grâce aux yeux de Sombra. Aussi, elle se fondit de nouveau dans la masse, applaudissant de façon disciplinée le discours comme le faisait beaucoup. Et finalement elle se repositionna juste comme il fallait pour avoir un œil sur cette cible, un autre sur le couloir -et les gardes-, et un troisième en prévenance de la moindre embuscade ou coup fourré. Quelqu’un vint d’ailleurs parler au premier et l’omniaque n’en distingua que quelques mots -sa position ne pouvait être parfaite. Mais elle ne le quitta des yeux à aucun moment… elle ne pouvait juste pas.
Elle était faite pour réagir, pas agir : on le lui disait souvent. Mais pour ça, seule elle se rendait compte du temps de préparation que cela demandait, de sa minutie apportée à son travail sur le terrain et ce bien avant de passer à l’action. En un sens, elle ne valait pas mieux que ces rapaces opportunistes. Mais… il fallait bien ce qu’il fallait.




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Dim 8 Oct - 10:04


   
   

   

    Soirée mondaine
 

   

Depuis ma rencontre avec Siegfried, ma vie n’était plus vraiment la même. C’était assez compliqué. Ma sœur m’avait bien essayé de m’aider avec des tisanes, du yoga, de méditation… Cela ne fut pas très glorieux. Il fallait dire que j’animais pour l’armurier, un feu et une peine ardente à son égard. Le feu de la passion, il y avait longtemps que je n’avais plus connu cela. Cette passion qui m’avait fait aimer mon époux, c’était certain parce qu’il lui ressemble que je vivais cela. C’était justement pour cela que j’étais en peine, car ce n’était pas Bryan.

Il fallait que je me remette sur pied, je devais prendre sur moi. Plusieurs semaines avant la soirée mondaine de Karala, j’étais partie dans mon sanctuaire près des Dock pour pouvoir communiquer avec Danny et organiser mon voyage.

Avec notre nouvel allié, le transport fut beaucoup plus facile, nous lui avions demandé un avion privé. Ce qu’il nous accorda sans broncher.  Je pensais, le croiser dans l’appareil mais aucune trace de lui. C’était à la fois soulagé et attristée. Je devais me concentrer sur ma mission.

Avec Danny, nous avions choisi un hôtel très luxueux avec des soins thermaux pour que je puisse me recentrer sur moi et être en forme pour l’évènement.  Des massages, c’est ça qu’il me fallait. De plus, le jeune masseur était belle homme, ce qui me permit également de détendre de ce côté-là aussi.

Le jour de l’évènement,  je reçus ma tenue et ces accessoires pour le soir, elle était sublime. Quatre avant mon départ, une esthéticienne et une coiffeuse vient dans ma chambre, comme cela avait été prévu. Je devais être parfaite, pour l’évènement, on devait me remarquer. La plupart, devait certainement ignorer qui j’étais. On opta pour un maquillage simple avec un regard intense et des lèvres clairs. La coiffeuse me fit des boucles et attacha les cheveux avec une pince en diamants.

Pour le bal, j’avais choisi, une robe marine en dentelle, doublé couleur chair, le dos nu arrivait jusqu’à la lisière de mes fesses et la vente de côté, jusqu’à la limite de ma ceinture d’arme. Je n’étais pas folle d’y aller sans équipement, j’avais donc opté pour mon poignard en ivoire. On pouvait croise que j’étais nue sous ma robe. Dans mon petit sac beige, j’avais mis mes cigarettes et mon trousse d’insuline. Je n’étais pas diabétique, mais c’était parfait pour empoisser quelqu’un en toute discrétion. Bien sûr, j’avais une fausse carte de patient. J’étais persuadée que l’entrée n’allait pas être évidente. Je pris pas la peine de prendre mon portable, j’étais persuadée qu’il y avait un risque de piratage. J’y allais pas sans filet de sécurité, je portais un mini oreillette.

Pour aller jusque là-bas, une petite limousine m’attendait, toujours aucune ne trace de Siegfried. La demeure de notre hôte était tout ce que j’avais imaginé de sa part. Et en plus, il en rajoutait avec ces décorations et les habillements.

Je fus extrêmes déçue et surprise de ne voir aucune fouille ou vérification d’invitation. Je repérais quelques visages que je connaissais de nom. J’étais là plus pour observer que vraiment dialoguer avec le monde. Même si je n’avais pas Danny avec moi, elle était quand même présente. Ma barrette filmait tout ce qui se passait. Ma hackeuse pourrait donc faire des recherches sur nos invités et le potentiel qui pourrait être intéressant. Et m’informer via l’oreillette.

J’entendais mon oreille les commentaires de Danny

- Putain, il y a vraiment des gens bizarres… C’est une réunion de tarée… Tu as certainement une grande majorité de tortu dans la salle. Tes crimes en comparaison, c’est du velours.

Je me dirigeais vers le bar pour prendre un boisson, en attendant de repérer une proie, un client… Je n’eus pas le temps de commander qu’on me tendit un verre. Je reconnus tout de suite cette silhouette, qui illumina mon visage.

- Je croyais que vous ne viendriez jamais mon ami. Dis-je en acceptant le verre


   

   

   




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 ►Véritable nom :
Kristopher Moreau


 ►Affiliation :
Talon


 ►Equipement :
Lunette de confort normal. Il possède une armure légère sous son manteau noire, assez épaisse pour le protéger efficacement d'armes de faible puissance ou de coup de couteau. Un pistolet lourd avec une capacité de chargeur de dix balles. Il possède un œil cybernétique capable de déterminer avec une grande précision la destination des balles ou projectiles allant vers lui, activable pendant une quinzaine de seconde.

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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Dim 8 Oct - 21:44

  • Kristopher Moreau
  • Des gens
Soirée Mondaine
Tenue de bal:

Les opportunités dans la vie pouvaient se dévoiler sous diverses formes, dans les circonstances les plus inattendues et dans les moments qui semblent le moins propice, alors qu'ils étaient, en fin de compte, bien plus propices qu'on n'y croyait. Alors que le sombre Corbeau avait concocté quelques ténébreux plans pour ses pauvres proies, celui-ci avait reçu une invitation pour participer dans une célèbre fête mondaine parmi les plus puissants personnages. Et comme il avait un orgueil bouffi, la Nuée, une agente personnelle du Corbeau, lui avait fait signaler que ce genre d'événements permettait aux plus grands de tisser des liens de coopérations entre eux.

Mais c'était un milieu de serpents et de viles créatures complotant pour arriver au sommet, gravir des marches plus ou moins sales. Pour le Corbeau, être parmi eux allait être un défi pour lui. Savoir ce qu'ils voulaient exactement et ne pas dévoiler de faiblesse. Le Corbeau était intelligent, mais le Corbeau était aucunement un devin. Tout pouvait arriver durant cette soirée. C'était donc avec l'aide de la Nuée qu'il s'était préparé cette soirée pendant plusieurs semaines le mieux possible. Se renseigner sur les divers invités s'avérait difficile en ce qui concernait certaines personnes d'intérêt, plus difficile pour cerner leur personnalité et comment s'adapter avec eux.

Il avait vite délaissé cette partie du plan pour mieux avancer, en optant d'ailleurs pour la tenue. Hors de question qu'il venait avec son uniforme du Talon. Aidé de la Nuée, il avait pris une tenue qui s'avérerait être de bon goût et d'une belle facture. Une longue cape grise descendant jusqu'aux chevilles avec des motifs représentant les ailes d'un volatile bien ouvertes sur son dos, cousues avec des fils d'argent qui reflétait dans la lumière, ainsi qu'un pourpoint commandé personnellement chez un tailleur personnalisé d'un noir foncé, avec des attaches en argent au niveau du col pour la cape, dont le devant d'ailleurs se refermait avec l'aide de divers boutons eux aussi en argent, possédant de fines et belles gravures.

Suivit d'ailleurs de longs manches sombres cachant dans l'une d'entre elle un mécanisme de défense. Un gantelet de cuir foncé auquel était attachée une lame solide et rétractable, discrète pas deux, faite d'un métal sombre donc peu visible, qui s'activait en tendant les muscles d'une certaine manière. L'épaisseur du vêtement offrait d'ailleurs au Corbeau un moyen de dissimuler un gilet pare-balles capable de stopper des objets tranchants et des armes comme des pistolets. Une fois préparé correctement, le Corbeau s'était donc mis en route vers le lieu de la soirée depuis un jet privé, dans le calme.

L'architecture des lieux était des plus magnifiques. Il ne pouvait qu'apprécier l'œuvre d'art se présentant devant lui, prenant en compte cela dit des divers choses qu'il voyait. Passages, invités, gardes, entrant dans le bâtiment sans crainte, étant néanmoins sur ses gardes. Le discours de Kalara fut des plus lourds d'intentions, mais le Corbeau ne s'en offusqua guère. C'était un jeu de politiques et d'intrigues. Un jeu auquel tout le monde pouvait jouer. Une fois le discours fini, le Corbeau se dirigea vers la salle contenant le buffet pour se servir un verre d'eau en restant sur ses gardes. Aucunes fouilles corporelles. Le danger était celui qu'on ne voyait pas. Il devait y avoir des gardes avec des armes quelque part. Ou pire. Une menace dans l'ombre. Cachée parmi les invités.

Portant le verre à ses lèvres ainsi qu'une pomme pour y croquer, le Corbeau décida de se mêler parmi les invités, errant parmi les différentes salles pour discuter avec eux, sans pour autant perdre l'héritière de vue quand il passait devant la salle de danse. Immense, colossale mais néanmoins magnifique. Il faisait un peu tache parmi les différentes personnes portant les plus beaux vêtements modernes, alors qu'il ne se contentait qu'un style venant d'un passé médiéval.

Mais peut-être que ça allait attirer l'attention de bonnes personnes.

Il continuait de se déplacer en chantonnant
doucement, un petit sourire aux lèvres, ses yeux gris se promenant un peu partout, un air amusé dans son regard vif et intelligent, sa cape ondulante doucement sous son passage, alors que les échos de la musique parvenait dans ses oreilles..


En espérant que cela vous plaise !




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Jeu 12 Oct - 23:02

Seize heures plus tôt


-Je sais comment je m'habillerais pour la soirée au manoir Kalara, ne t'inquiètes pas.
-Ne me dit pas que tu vas sortir le...
-Si.
-donc on sort le grand jeu. Soit.



Manoir Kalara, entre 20h30 et 21h30


-Pour me répondre par l'affirmatif tu toussera une fois et, pour me répondre négativement tu toussera deux fois. Je te tiendrais au courant en tant réel au sujet des gens que tu rencontrera et de ce qui pourra se trouver rapidement à leur sujet. On va garder nos communication à ce strict minimum tant que les choses ne dégénèrent pas.

Siegfried toussa une fois, répondant donc par l'affirmative. Micro dissimulé dans la mâchoire et, oreillette interne minuscule il s'apprêtait à pénétrer à l'intérieur du manoir Kalara. Cette simple idée eu un étrange parfum de nostalgie. Cinq années auparavant il avait reçu cette même invitation, Saeder-Krupp en recevait toujours inévitablement une. Sauf qu'il n'y était pas allé, partagé entre l'absence total d'envie de faire le déplacement et, l'absence total de temps pour pouvoir s'attarder en mondanité. A vrai dire, il n'avait toujours pas de temps à gaspiller en mondanité mais, il devait bien faire une exception cette fois. Car cette fois, il n'était pas question de se déplacer pour des mondanité mais, pour faire la guerre.

On va faire swinguer un minimum cette soirée qui manque de rock'n roll Sieg' ?

Le temps de finir sa cigarette et il s'approchait de l'entrée magistrale du manoir, vêtu d'un simple jean et d'un T-shirt, à son poignet une élégante montre en acier brossé. Aussi élégante puisse-t-elle être, son rôle n'était pas exactement de donner l'heure. Non, à vrai dire il s'agissait du dispositif miniaturisé du pavois énergétique développé, une assurance en cas de problème trop manifeste. Au regard suspicieux du garde qui s'apprêtait à lui refuser l'entrée, ses vêtement semblèrent onduler l'espace d'un instant, jean et T-shirt cédant la place à une tenue bien plus élégante alors qu'il tendait son carton d'invitation avec une désinvolture manifeste et pénétrait un nouveau champ de bataille.

Plus de jean, plus de T-shirt. A présent il était vêtu d'un costume taillé sur mesure, d'une finesse digne des plus grand couturiers. Il était à présent de blanc et d'argent, le costume étant à la fois très épuré et mélangeant avec étrangeté mais, malgré tout élégance  modernité et désuétude. Il venait de tester pour la première fois le prototype plus que fonctionnel de vêtement holographique, plusieurs tenues étaient préenregistrées, prêtes à être utilisées selon le moindre de ses désirs. Un outil qui venait, en vérité' à peine de sortir de sa phase théorique. l'objet était fonctionnel mais, n'apprécierait pas d'être immergé ou, ne pouvait fournir de protection balistique. Mais il était, pour ce soir, uniquement question de soirée mondaine après tout non?

Pénétrant la salle de réception, ses yeux notent par réflexe les diverses issues de secours potentielles, s'attardent sur la foule d'invités puis, enfin sur l'hôte des lieux, Valda Karala. il n'est pas bien difficile de se faire une idée sur la personne. Siegfried ne peut alors s'empêcher de sourire. Il pouvait des à présent acter quelque chose, Valda Karala était honnête quand à sa nature. Mentait-elle? Surement. Manipulait-elle les gens? Evidemment. Provoquait-elle la mort de ceux qui pouvaient s'avérer être une menace pour elle? Sans aucun doute. L'attitude de l'hôte était à la mesure de sa réputation. Une partie de lui aimait déjà bien cette femme qui, serait inévitablement un adversaire économique à l'avenir.

Il continua ensuite à errer parmi les convives, sourire en demi-teinte, attitude détendue, ignorant à toute forme de tension, donnant la réplique à ceux qui pouvaient l'aborder jusqu'à tomber sur une personne qu'il connaissait des à présent. Juste le temps de se saisir d'une coupe de champagne sur le chemin, il aborda alors Tyriana Johansen avec une détente extrême.

-Je ne pouvais me permettre de louper cette soirée encore une fois voyons.

Il n'eut guère le temps de dialoguer avec la mercenaire que leur hôte s'avançait pour faire son discours de bienvenu.

Soit. Cette soirée avait plus de chance d'être divertissante que les habituelles et rébarbatives soirées mondaine. Il savait déjà quel serait son premier mouvement. Une fois le discours de Valda il se tourna vers Tyriana.

-Je pense qu'il est l'heure de bousculer l'attentisme et la nature observatrice de la plupart des convives.

Finissant à peine sa phrase déjà le voilà en marche vers l'escalier menant à l'orchestre. l'escalier mena à Valda Karala. Sans la moindre hésitation il gravit ces escalier tandis que le simple sourire amical adressé à Tyriana disparaît, laissant la place à un visage plus neutre et mesuré. Aucun engouement ne semblerai présent si, malgré tout, un minuscule rictus n'était pas présent à la commissure de ses lèvres. Une fois les escaliers gravis il s'approche sans la moindre hésitation du trône sur lequel siège l'hôte des lieux, s'arrêtant à distance respectueuse de celle ci. Assez loin pour éviter de ne pas respecter le décorum mais, suffisamment proche pour pouvoir parler sans avoir à élever la voix, pour que quiconque n'étant pas tout proche d'eux ne puisse les étendre. Il exécuta une révérence respectueuse à l'image du décorum attendu avant de s'exprimer.

-Pardonnez d'abord mon impertinence mais, je tenais à venir vous saluer directement et, en profiter pour excuser mon absence il y a de cela cinq. Et je tenais aussi à profiter de mon droit de parole à son plein potentiel dès le début.




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 ►Localisation :
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 ►Affiliation :
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ATHENA
ATHENA
Big Mother is watching you
Mer 8 Nov - 17:19



RP Mission 2 Soirée Mondaine
Event Intrigue 1.



De 21h30 à 22h15.

La soirée s’était engrainée sans grand accroc, et l’hôte n’en avait néanmoins pas plus bougé. Elle restait figée comme une sentinelle, ses verres éblouissants reflétaient deux croissants d’opalines dans l’ambiance feutré de la salle de réception. Seul un petit mouvement de doigts courant sur l’accoudoir de son faste siège notait chaque entrée de nouveaux joueurs dans l’arène. Négatif, positif ? Un mouvement d’agacement devant ce manque de ponctualité ou la simple démonstration de son attention focalisée sur ces nouvelles arrivées ? Aucun indice n’était visible, Valda Karala était de glace, de marbre, une créature froide sans aucun trait humain d’apparence.

Le départ d’un de ses hommes de main fut seulement notifié d’un croisement de jambe indifférent. Cela n’avait certainement aucune importance, pas besoin de s’intéresser à un des ramasseurs de balles alors que le match avait commencé et que les challengers se positionnaient sur le terrain.  Quand le germanique s’approcha, une des mains de l’héritière se referma avec langueur autour du fourreau de son fleuret en se redressant, marquant une attention légère, malgré sa faculté étonnante à se détacher totalement du moment pour signifier sa désaffection d’être en nouvelles compagnies.

« - Votre ponctualité, c’est un problème entre vous et votre envie de vous élever, ce n’est pas mon souci. » Répondit-elle d’un ton sirupeux mais intransigeant. Sans crier gare, elle se leva avec une raideur toute militaire, une main sur la garde de sa fine lame. Sa main gantée se leva vers le blond avec une demande insolente, qu’elle explicita de vive voix. « J’aurai adoré vous écouter… » Son ton disait évidemment que ce n’était pas vraiment le cas « … mais il est 21h30, alors il va falloir attendre un peu. Ou alors, il va falloir me faire une démonstration de votre capacité à discuter tout en faisant œuvre de votre corps. »  Quand ses mains claquèrent, la musique changea, entamant un rythme plus frénétique accompagné de cuivre et de percussions pleines d’entrains.

Derrière le siège, sur la petite estrade où se trouvaient les musiciens, 4 voix entrèrent sur scène pour accompagner le morceau d’une inspiration guerrière et animée de force sauvage. Malgré la nature de la musique, il fallait pourtant avouer que la valse presque hors-sujet faisait son office pour accompagner l’ambiance, rigide mais mouvementée. L’héritière posa une main ferme sur la main de Siegfried pour le guide jusqu’au centre de la salle ou ses premiers pas de danses furent le coup de feu pour qu’on lui emboite le pas. Peut-être était-ce l’audace du blond qui parvint à une telle prouesse, ou était-ce juste le jeu qui voulait cela, mais elle l’écouta malgré sa position de domination sur l’assemblée. Seulement une dizaine de minutes cependant. Son temps était précieux et c’est pour cela qu’elle prit congé du blond d’une courbette élégante et très raide avant de se tourner vers l’entrée de la salle de réception.

D’un pas rigide et digne d’un soldat d’un autre temps Kalara avança, ses bottes battant la mesure. Elle se stoppa devant la jeune omniaque et avec une révérence si basse que son corps était en équerre, elle la salua. Relevant le regard et la toisant de sa grande taille, elle tandis sa main feutrée sous son tissus immaculé.  

« -Je vois que certains ne discutent pas entre eux, alors j’imagine qu’ils sont venus ici pour danser et profiter de ces magnifiques festivités. Me feriez-vous alors l’honneur d’accepter de m’accompagner dans cette saltation musicale pour quelques instants ? »

Et ainsi l’héritière dansa avec certains invités, le premier choisit pour son audace et les autres pour ce qui, aux yeux d’une assemblée aussi opportuniste, semblaient être une chance insensée et insolente.








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 ►Véritable nom :
Flavian Cybrias


 ►Localisation :
Patras (Grèce)

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Flavian Cybrias
Flavian Cybrias
Recrue
Sam 2 Déc - 4:19



RP Mission 2 Soirée Mondaine
Event Intrigue 1.


C’est alors que Søren Lindahl passa le seuil de la porte rabattu donnant sur l’extérieur. Il se présenta à moi dans un costume si bien agencé que je continu encore ce soir à croire qu’il fut imprimé à même sa peau. Pensée absurde, oui, mais Lindahl semblait sorti d’une manufacture d’être parfait comme je n’en ai jamais vu auparavant. Le plus parfait des produits parfaits. Est-ce surprenant si je te confie que ce soir, comme d’habitude, il semblait à son aise ; maîtrisant la foule comme le lit d’une rivière guide les courants tumultueux sans heurts ? Je m’égare… L’heure est peut-être trop tardive pour spéculer sur la condition non-humaine des dirigeants et de leurs exécutants. Mais toi, si tu me lis ce soir, c’est que tu veux les détails de ce qu’il s’est passé, pas ce radotement sur ce que tu sais sûrement déjà de ton ressentit à son égard. Il m’a dans un premier temps coupé tout contact visuel avec la salle en se plaçant dans un angle bien étudié. Et si moi-même je ne voyais plus que des bouts de tenues éparses passer dans un flou de mouvement, tu peux imaginer que plus personnes ne pouvaient distinguer clairement ce qu’il se passait de l’intérieur. Tu as des sueurs froides en lisant cela ? Car c’était mon cas face à lui, comme un animal ne sachant à quoi s’attendre. C’est peut-être bête aujourd’hui que nous sommes bel et bien là, indemne mais tout un tas de question me sont passé par l’esprit dont une entêtante. Allait-il me pousser du balcon pour me laisser m’écraser en contre bras sur une fontaine pleine de relief acérée ? Tellement entêtante que je me suis hâté de m’avancer de trois pas, quit à être plus proche de lui, pour m’éloigner du vide. Il aurait eu des raisons car j’avais eu l’occasion de fouiller dans ses affaires lors de nos rares entrevues, peut être aurait il pu se décider à se débarrasser des personnes embarrassantes. Un fidèle employé de Kalara est forcément un tueur sans scrupule, nous sommes bien d’accord ? Bref…

Il s’est adressé à moi avec amusement, le contraire de mon état. Il avait remarqué le téléphone et tout mon corps s’est crispé sur un grand moment de faiblesse. Mon état de stress était plus que visible, et j’ai déglutit. Mais un des avantages d’être moi, c’est-à-dire si peu à l’aise avec les… humains, est que peu de gens arrivent réellement à discerner mon stresse de culpabilité à celui qui survient naturellement lorsque je parle avec une personne. La frayeur qui s’est emparé de moi était si forte que c’est à cause d’elle je pense que j’ai déraillé. Tout s’est enchaîné très vite alors que la fièvre a grimpé en flèche sous la conviction que j’allais me faire éviscérer dans un coin sombre de la réception pour avoir fouillé dans les boites gmail de certains des plus grandes figures du monde moderne.

« Nie tout en bloc, couillon » me disait mon esprit en boucle.

Quand il a tendu sa main devant moi j’ai retenu un bond en arrière mais j’ai écarquillé les yeux en surveillant sa paume d’un regard que je pense plus qu’exorbiter.

« Tu te souviens de moi ? »  m’a-t-il dit, et je peux t’assurer que cette question a été le début des ennuis, alors que je pétais un plomb à tenter de savoir quelle réponse était la bonne.
Un Oui : c’était le gage de dire "je sais tout de vous et je peux être un problème".
Un Non : un odieux manque de respect.
Qu’aurais-tu fais à ma place, de ton avenir proche ?

J’ai répondu à peu de chose près « Søren Lindahl, bien sûr, cadre à Vishkar Corporation. Nous avons déjeuner ensemble et… »

Et là je sais que tu grimace devant ton cahier en te disant « mais ferme là », c’est ce que je me suis dit aussi sur l’instant. J’ai arrêté de parler alors que des sensations de cette nuit de l’étrangeté me sont revenu, quand Søren est venu me sauver d’une overdose. Cette sensation de gratitude que j’ai envers lui depuis ce moment s’est mêlé à cette peur perçante et tétanisante qui me pétrifiait depuis le début de la discussion. J’ai bien essayé de m’exprimer, mais les mots ressemblaient à une bouillie informe ensuite comme s’il y avait de la friture sur la ligne. La lune s’est assombrie, l’éclairage de la bâtisse s’est tari jusqu’à disparaître et c’est ainsi qu’une partie de ma soirée disparue de mon esprit, laissant un trou béant sur une 10 aine de minutes. Les ténèbres m’ont enveloppé tout en volant ma mémoire...

_________________________________

Cybrias attrapa son portable pour regarder nonchalamment l’heure, bien plus à l’aise dans sa tenue qu’il n’y avait encore quelques secondes. Le garçon changea soudain d’attitude, de façon de se déplacer et de regarder le monde, bien plus frontale. Ses pupilles perçantes coulèrent vers le business man et il s’exprima d’une voix forte et assurée.

« -… et on devrait discuter sans avoir l’air de faire des messes-basses. » conclut-il d’une voix basse irritée avant de constater avec satisfaction que toute cette bourgeoisie décadente se mettait joyeusement en mouvement pour suivre leur reine sur le grand échiquier de ses combines.

« -Il n’y a pas de raison qu’on ne s’amuse pas un peu nous aussi, gamin. » D’une main ferme il attrapa le poignet de Søren pour le contraindre à venir avec lui sur cette piste de valse en tout genre. Du haut de son 1m70, le brun semblait faire complétement abstraction du fait que jamais les déplacements du blond ne pourraient être forcé par ses simples sollicitations physiques ; trop aveugle et trop sûr que la coopération du plus grand lui était acquise. Une fois dans un des cercles centraux de la réception il attrapa fermement la main de son homologue et commença une valse maladroite avec une assurance presque risible au vu de son nombre de faux pas. Cependant son regard ne donnait pas envie de rire, bien trop sérieux et sa personne faisait transparaître une assurance pleine de bizarrerie.

« - J’ai aussi du travail, de mon côté. » Continua-t-il, sa voix feutrée couverte par la musique rythmée qui baignait la salle. « Alors pourquoi tu viens me déranger ? Tu peux bien te retenir de venir me voir une soirée et faire tes plans de ton côté. » Plus d’une fois il marcha sur le pied du blond tout en lui parlant avec un paternalisme qui semblait bien hors-sujet au vu de leur statut respectif. « J’ai besoin de me connecter à certaines personnes alors il va falloir me laisser un peu d’air voir me donner une diversion si tu as ça sous le coude, mais en attendant on devrait continuer à s’ignorer. »

La discussion close selon lui, Cybrias le lâcha soudain pour attraper la main de sa supérieure qui semblait rassurée de l’avoir retrouvé entier et pas en train de faire quelque chose de bizarre. Enfin, pas plus bizarre que danser avec un homme d’affaire influencé qui négociait des contrats avec leurs entreprises de logiciels en tout cas. Il emboîta plus précautionneusement son pas de danse avec un ennuie palpable. Ses yeux allaient et venaient sur les invités. Il avait quelques personnes à hacker si cela s’avérait possible. Notamment des membres notoires d’Overwatch pour tenter d’user de leurs informations à ses fins.







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Overwatch : The Recall-