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 La chaleur du sang [Raven / Five Esso]

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Sam 2 Juin - 13:46

La chaleur du sang [Raven / Five Esso]




L'acier dans ma peau
Apaise mon angoisse et libère
La chaleur du sang
Atténue le poids qui pèse en moi ?
Moi ?
Moi ?
N'as-tu réellement
Jamais senti le besoin
De blesser ta propre chair
Pour enfin arrêter
Les migraines
L'insomnie
Les cauchemars
La douleur

De l’air, j’avais besoin d’air, tout autour de moi tourné. J’avais dû fuir cette ville ou j’avais l’impression que chaque regard était tourné vers moi. Vers moi pour se moquer, m’humilier. Pour me montrer et me juger, sur l’inutilité de mon existence, de ma naissance. Sur le non-sens de tous ce qui était mon quotidien. Les rues, les prairies, la rivière, la forêt, j’avais couru pour éviter ces sourires trompeurs et ces moqueries incessantes. Chaque pas que je faisais était alourdi par l’air qui manquait dans mes poumons. Au plus profond des bois, je m’appuyais contre un arbre, assisse pour tenter de me calmer. De l’air, pitié de l’air. J’avais l’impression que tout allait s’effondrer autour de moi, que la Griffe allait surgir d’un moment à l’autre pour me tuer, m’arrêter ou me faire du mal. Du mal, encore du mal. J’avais l’impression que j’allais m’effondrer. C’était le cas. Déjà mes jambes tremblantes, ne me permettaient plus de me relever. Instinctivement, je serré ma cape autour de moi. Ce n’était pas suffisant. Crier, non ils étaient là, cacher dans un arbuste ou derrière un tronc, à attendre, attendre que je sois la plus faible possible. Et venir me cueillir. Maman, je te fais honte. Pourquoi aimais-tu une chose aussi faible que moi ? Ma main se porta à la poche de ma ceinture. Mon couteau. Je posai la lame instinctivement sur mon poignée gauche. Ma manche relevé, je pouvais voir les atroces cicatrices rougeâtres dues aux opérations qui étaient mélangés à celle que je m’étais fait moi-même dans des moments comme ceux-ci. Je devais me calmer, je devais me faire du mal. Je devais faire couler le sang. J’enfonçais le tranchant de la lame six fois dans mon bras, évitant les veines ou artères, chaque coup était un peu plus profond que le précédent. Délivrant en plus du sang, un peu de la haine que j’avais envers moi et beaucoup de souffrances, calmant ma crise d’angoisse. Ma main trembla un peu moins.

Je restais ainsi plusieurs minutes, regardant le sang coulant de mon bras pour éclabousser les feuilles et la terre sous mes jambes. Le mal qui étreignait mon crâne commençait à disparaitre et je pouvais reprendre mon souffle pour emplir mes poumons. Mais, alors que je me remettais de ma crise d’angoisse, je pouvais sentir un autre problème qui pointait le bout de son nez. Par rapport aux autres fois, j’avais fait couler plus de sang qu’à l’habitude et mon corps commençait déjà à s’affaiblir de cette perte, autant que du manque de nourriture et de sommeil.

« Non … »

Je me relevais tant bien que mal, cherchant du regard le chemin que j’avais pris pour venir jusqu’ici. Dans la confusion de ma course, je n’avais plus la moindre idée de comment retrouver la ville ou je travaillais. Il était de plus en plus dur de garder un travail et de faire des économies nécessaire à ma survie. Je devais encore marcher jusqu’à la base de la Griffe pour mettre mon plan à exécution. Sans connaissance du chemin, je me mis à errer au hasard, je trouverais bien l’orée du bois et donc de vue, la ville. Qu’est-ce qui m’avait pris d’y aller si fort ? Pourquoi est-ce que je me faisais du mal ainsi ? Est-ce qu’ils avaient raison, que je n’étais qu’une inutile, une faible, une lâche ?

Dans la précipitation de trouver mon chemin, je ne vis pas la racine qui sortait du sol. Mon pied se pris dedans, commençant une chute le long de la petite butte. Ma tête se choqua contre une pierre et je sentais mon esprit se mettre en sommeil. Je voulais résister, je ne pouvais pas rester sans défense comme ça au milieu des bois. Et … si la Griffe était là ? Si elle n’attendait que ça pour venir me chercher. Il me semblait voir un corbeau voler au-dessus de moi. Mes yeux commencèrent à se fermer alors que je regardais une dernière fois mon bras mutilé par ma propre lame, par ma propre volonté. Je sentais du sang se former au niveau de mes cheveux alors qu’affaiblie par toutes ces douleurs, je laissais mon esprit partir et s’envoler vers d’autres rêves.

J’étais seule, blessée et inconsciente en plein milieu de ce bois.

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Colorful Voice
Sam 2 Juin - 17:50

La chaleur du sang

Meurtriers vétérans, psycho’, fous et dérangés, tel était la nature des personnes qu’elle devait tuer la plupart du temps et dieu seul sait qu’il y en avait une paire, des comme ça, en Amérique. Etre mercenaire à son compte, cela avait parfois des avantages. La vie était rude et on ne choisissait pas parfois … Mais la plupart du temps, si elle pouvait gagner sa vie ainsi tout en ayant la conscience tranquille, elle ne pouvait pas demander mieux.

Ce contrat ne provenait pas d’une grande entreprise, du domaine de l’ombre, de la face cachée de la lune mais simplement d’un particulier qui lui avait promit une coquette somme en échange de la mort d’un criminel qui lui avait détroussé non seulement d’un paquet d’argent mais aussi de la validité de sa fille. Une tragique scène d’otage, parait-il, où sa cible finit par déboiter les genoux d’une pauvre adolescente à coups  d’arme à feu. Barbare, sans pitié, quelqu’un qu’elle ne regrettera pas d’envoyer six pieds sous terre. Peut-être était-il sain d’esprit, peut-être avait-il ses raisons de s’en prendre à cet homme au style de vie aisé … Mais faire souffrir un destin pire que la mort à une jeune fille innocente, c’était pas le genre d’actions que Five pouvait cautionner. Ainsi elle avait entamé son voyage, petite omnic solitaire à survoler le grand pacifique, incognito à quitté la Corée du Sud, là où elle avait passé tant d’années, son japon adoptif où elle avait tant travaillé… Il était tant d’agrandir ses horizons, pour le travail et peut-être un jour, pour le plaisir.

Cela faisait une semaine qu’elle logeait dans un motel minable, pas que ça la dérange soit dit en passant, afin de traquer la vermine mais malheureusement pour elle, l’homme qu’elle recherchait savait y faire … Il était rare de le voir isolé, ce qui la poussa à faire … une erreur volontaire. Elle n’était pas spécialement impatiente mais son commanditaire, si. Ainsi elle utilisa de son stratagème favoris, sur lequel elle se repose trop, peut-être : faire ce qu’elle a à faire et grâce à l’Aurora, le gaz dans son corps permettant de la fournir en énergie, en grande quantité, fuir et croiser les doigts pour le meilleur. Pas réellement une stratégie, certes, mais cette méthode ne l’avait pour l’instant jamais faillit. Après quelques heures de pistages, quelques préparations à se positionner, à calibrer ses armes… C’est un tir de précision sur le toit d’un immeuble qui prit la vie de Jonathan J. Carrier, lui qui trouva son salut dans les bas-fonds et dans les actes aussi petits que sa personne. Que son âme se fasse dévorée par tous les démons de l’enfer. Car oui, Five avait relativement peu de pitié pour ses gens là. Elle avait l’impression que c’était des gens comme ça qui étaient à Overwatch à l’époque, ou du moins dans la subdivision de Blackwatch, qui leur a valu d’être la peste noir de l’observatoire Gibraltar, elle et sa mère.

Pas le temps de se féliciter cependant, l’omnic activa ses générateurs d’Aurora à plein régime, ce qui alimenta son corps pour, immédiatement après le tir, se redresser, faire un demi-tour complet et courir, sauter de toits en toits avec aisance pour se planquer pendant un moment. Elle ignorait si elle aurait été repérée ou si on ferait même le rapprochement entre une silhouette fendant l’air au dessus de la populace et un meurtre en plein jour mais il ne valait mieux pas prendre de risque … Une leçon qu’elle tira de ses premiers contrats où elle se croyait toute puissante avec le pouvoir de la brume arc-en-ciel mais qui eut presque raison d’elle … Et ça, elle ne pouvait se l’autoriser. Plus que la vie, elle pourrait perdre le précieux cadeau de sa mère et condamner l’humanité à faire un bond de géant … en arrière. Les sirènes de police commençaient à se faire entendre alors que la population était encore sous le choc et paniquée de voir un homme au crâne perforé se vider de son sang au milieu d’une place public … Et bientôt, des voix qui ordonnaient à cette étrange omnic fuyant de s’arrêter.

Ce fut après de longues minutes, presque une heure à sauter ici et là dans la ville qu’elle finit par la quitter et rejoindre discrètement un endroit désert de toute autorités directe … Une grande forêt, majoritairement composée de conifère, typiquement américaine. Lorsque le silence s’installa à nouveau et que seul ses pas remuant les feuille ne provoquait le moindre son, lorsqu’elle se retournait et qu’elle ne voyait ni la ville, ni l’orée de la forêt, elle décida se ralentir et s’arrêter, posant un bras contre un arbre, son front contre ce même bras alors que ses autres mains rangeaient petit à petit ses armes dans leurs étuis. Elle poussa un long soupire, visiblement épuisée quand bien même c’était relatif pour un être robotique comme elle. Décidément, le fait que sa mère l’ait faite si proche d’un humain était parfois une bénédiction mais tout autant une malédiction.

« Et moi … Qui pensais … Aah … Que les japonais étaient coriace car ils ont l’honneur … la discipline … tout ça … Hmf … Et au final … Se sont les mangeurs de donuts américain … qui m’essoufflent … Ah … Je … Je parle toute seule, encore ? Yep … Yep yep yep … Hmf … »

Elle était amusée par ses propres petits défauts. Elle pouvait parfois surprendre sa mère en train de se faire la conversation à elle-même, à la bonne époque. Cette petite madame a toujours été bien curieuse, même pour elle, pour sa fille. Mais elle entendit cependant un bruit suspect à nouveau, dégainant ses deux pistolets et ses katana en reprenant une posture guerrière, l’innocence et la nostalgie se refermant en cette expression dure et intense, prête à faire face à toute éventualité. Au loin, entre deux arbres, elle pouvait voir des buissons bouger, suivit d’un bruit sourd une fois au sol, au pied d’une descente assez escarpée, bien que pas bien haute. Quelques oiseaux s’étaient agité et malgré le peu de discrétion, la chose ou la personne ne bougeait plus de son endroit de chute. Elle aurait pu juste ignorer tout ça et courir d’avantage pour garantir sa sécurité mais sa curiosité, bientôt maladive, la poussa à avancer prudemment jusqu’à être à porté de vision.

Elle resta figée un instant, pointant ses armes vers le corps inconscient d’une jeune femme. Curieux, en effet. Qu’est-ce qu’une gamine comme elle pouvait faire ici ? D’autant plus qu’à première vue, elle n’était pas équipée pour la randonnée. Quelques secondes à analyser son état, ses lentilles vertes perdues dans un nuage coloré s’agitant de droite à gauche, elle finit par ranger ses armes à nouveau et s’accroupis devant la petite jeune. Mercenaire peut-être mais Five était avant tout une jeune femme également, bien capable de compassion et de générosité. Elle n’a jamais su si c’était les plans de sa mère de la faire ainsi puisqu’elle-même lui avait avoué qu’elle n’avait pas prévu sa personnalité mais c’était ainsi qu’elle était faite désormais. Inquiète par la quantité de sang au niveau de sa tête et à ses bras, elle évita de se poser trop de questions au début et se contenta d’essayer de la soigner, de la stabiliser.

« Heya… Tu m’entends ? Y a quelqu’un ? … »

Aucune réponse, à s’en douter. Merci à ses nombreuses fonctions, un de ses doigt effectua diverses rotations, sa peau synthétique se fissurant pour laisser place à un embout qui appliqua sous forme de spray un liquide blanchâtre, froid sur le bras de la souffreteuse, cicatrisant le plus gros de ses plaies. La maintenant de ses trois autres bras, soulevant un peu le haut de son corps, elle tenta de faire de même avec l’arrière de sa tête, lui écartant les cheveux pour avoir une vue sur la vilaine blessure et cicatrisé la chose autant qu’elle le pu sans matériel professionnel.

Ainsi, Five se retrouva avec une gamine à la chevelure sombre sur le dos. Littéralement sur le dos. Tirant ses bras autour de son propre cou et ses deux mains inférieur maintenant ses cuisses, elle était relativement peu chaude à l’idée de retourner en ville si vite mais suivit la direction d’où venait la jeunotte à la place, dans l’espoir qu’elle tombe sur sa maison ou sur quelque chose, n’importe, après tout elle ne venait pas de nulle part, si ? Elle marcha de longues minutes, occupant son esprit avec quelques idioties qui la faisait doucement rire. Comme quand elle vit un corbeau se poser sur une branche, sur son passage.

« Hey, M’sieur Corbeau … Tu ne sais pas où y aurait un petit chalet quelque part ? » Etonnamment, le corbeau croassa à cet instant. « Non ? … » Et après quelques instants à pencher la tête d’un coté à l’autre, il recommença et Five répondit d’un ton amusé. « Et bien va te faire foutre alors ! ~ » et elle reprit sa route.

Après une longue marche, elle finit par tomber sur une cabane de chasseur venant d’un autre temps. Qu’elle soit habitée ou non à l’heure actuel ne lui fit ni chaud ni froid et c’est d’une coup de pied solide qu’elle ouvrit la porte une fois qu’elle remarqua que celle-ci coinçait. Quelques minutes après, la pauvre jeune femme était couchée au sol, après que Five ait trafiqué un lit de fortune avec divers bouts de tissus qu’elle avait trouvé dans la cabane … Elle ne semblait pas en danger, c’est ce que ses relevés de scanners lui disaient en tout cas. Elle avait perdu beaucoup de sang mais pas dans une quantité mortelle. Elle décida juste de rester là un moment, le temps qu’elle reprenne conscience ou le temps que son interface interne réussisse à se connecter à un satellite pour savoir où elle était dans cette grande forêt.

D’ici là, rien d’autre à faire que s’asseoir sur les quelques marches devant la porte d’entrée, trafiquant les ondes dans son récepteur pour capter quelque chose … Peut-être que sa curiosité pourra être comblée avant qu’elle ne confit cette jeune femme à des autorités compétentes et savoir ce qui lui est arrivé pour atterrir là, dans cet état.

ft. Raven




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Dim 3 Juin - 5:43

La chaleur du sang [Raven / Five Esso]

Mon esprit fut le premier à reprendre pied avec la réalité. Embrumé et lent au début, il devînt de plus en plus éveillé avec le temps. Mon dernier souvenir était d’être dans une forêt, sur le sol, soit sur la terre et des feuilles. Et là ? Sur une surface assez dure pour être construite, du bois peut-être et la tête posée contre du tissu. On m’avait retrouvé et on m’avait mis ici. Peut-être en attente d’un moyen de locomotion pour me transporter par la suite vers un lieu plus propice à l’enfermement.

Je bougeais mon bras afin de vérifier que je n’étais pas entravé. Ce n’était pas le cas. Les gens qui m’avaient capturé pensaient naïvement que j’allais rester inconsciente assez longtemps pour leur petit manège. C’était une erreur. Mes jambes non plus n’étaient pas ligotées. Bien. Je n’entendais pas âme qui vive dans la pièce ou je me trouvais. Ils étaient vraiment trop sur d’eux.

J’ouvris un œil pour confirmer ma solitude. Par chance, c’était bien le cas. Je me trouvais à première vue dans une pièce en bois. Une fenêtre recouverte de mousse un peu plus loin me montrait qu’il faisait encore jour et que nous étions soit proche, soit encore dans la forêt. Je me relevais lentement, prête à voir surgir mes ravisseurs. Je regardais au passage l’état de mon bras, ils m’avaient appliqués un cicatrisant. Hm. Ils avaient donc peur que je ne meurs avant d’arriver à leurs bases. Je m’aidais d’une espèce de table en ruine pour me mettre debout. Mon couteau était toujours à ma ceinture. Le prenant d’une main, je me dirigeais vers la fenêtre pour voir s’ils étaient visibles. Personne en vue. Il y avait donc une chance que j’arrive à fuir avant qu’ils ne reviennent. Délicatement, je me dirigeai vers la porte principale de cette pièce qui par les rayons qu’elle laissait entrer, mener vers l’extérieur.

Ouvrant légèrement la porte, j’aperçus assisse sur les marches, une femme aux longs cheveux noirs et mauves. Les armes qu’elle semblait porter à la ceinture, semblait mettre en avant une experte au combat au corps à corps. Il était donc une mauvaise idée que de l’attaquer sur un terrain avantageux pour elle. Mais ? Elle avait quatre bras ? Ils engageaient vraiment des gens étranges à la Griffe. Quelle idée que de se faire mettre des prothèses ainsi ? Me concentrant, je tentais de ressentir les émotions de la femme devant moi. Impossible. Est-ce que ma fatigue ne me permettait pas encore d’utiliser mon empathie ? Ce serait bien la première fois. Il doit y avoir une autre explication.

Voulant reculer pour chercher une autre sortie, je senti la planche son mon pied grincer. Saloperie de vieille baraque. Directement la femme tourna son visage vers la porte. Mais ? Qu’est-ce qu’avais ces yeux ? Et combien en avait-elle ? Était-elle une omniaque ? Ce point expliquerait pourquoi je ne pouvais pas ressentir d’émotions de sa part. Mais cela voulait dire aussi que je n’allais pas pouvoir utiliser mes phéromones en cas d’extrême urgence ? Ces salauds de la Griffe avaient donc trouvé mon plus grand point faible. Je reculais de quelques pas alors qu’elle entra dans la pièce. Je tenais toujours mon couteau dans une main, même si je savais que ça ne serait pas utile face aux armes de cette combattante.

« C’est eux qui vous envoie ? Vous avez profité de ma perte de connaissance pour me capturer ? Je vous préviens, je suis prête à me défendre. »

Je m’attendais à ce qu’elle réplique qu’elle n’attendait que ça. Qu’elle sorte ces armes et qu’elle me fonce dessus. Mais au lieu de ça, elle tenta plutôt de me montrer une pseudo consilience et surtout qu’elle n’avait pas d’armes en main elle. C’est ça et tes bras robotiques, ne peuvent pas dégainer plus rapidement que moi ?

« Vous êtes qui ? Comment vous m’avez retrouvé ? »

Je ne m’étais encore jamais battue contre une omniaque et vu comment partait ce duel, je savais qu’il était perdu d’avance pour moi. J’étais affaiblie, armé d’un couteau et je ne pouvais pas utiliser le moindre don sur elle, même pas celui d’apprentissage. Et elle, avait l’air entrainé, amélioré pour ce type de combat et en pleine possession de ces capacités. Est-ce que c’était ma propre peur qui commençait à monter en moi ? Est-ce que c’était par mes propres émotions que ma main ce mis à trembler tout en tenant ce pauvre couteau ?
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Lun 4 Juin - 16:47

La chaleur du sang

 « Est-ce qu’il va vraiment falloir que j’escalade un arbre pour avoir du réseau dans ce trou paumé ? … »

Elle commençait à se lasser d’attendre et de regarder la courbe du réseau monter et descendre en pique à travers son interface interne, défilant à travers ses yeux. La forêt était magnifique et c’était le genre de paysage qu’elle voulait explorer encore et encore et pourtant … Elle devait reconnaitre que la technologie était quelque chose de primordiale désormais. Ça ou elle aurait tout simplement pu télécharger des plans avant de se lancer dans sa croisade du jour mais encore une fois, elle n’avait pas réellement atterrir là. Cela n’aurait pas été un problème normalement, elle aurait pu suivre une direction jusqu’à la sortie et de là aviser mais avec une jeune femme blessée avec elle, peut-être ne valait-il pas mieux d’errer sans but.

Absorbée par sa recherche de réseau, manipulant ses composant interne pour essayer d’amplifier les ondes, elle ne remarqua pas l’agitation derrière elle jusqu’à entendre une planche grincer assez bruyamment.  Un large sourire se dessina sur son visage. Cela voulait dire qu’elle était réveillée et qu’elle pourra peut-être sortir d’ici plus tôt que prévu. Encore une fois, la nature était merveilleuse et elle désirait explorer les fins fonds de la terre mais même pour son contrat, elle ne pouvait pas trop tarder. C’est pour qu’elle se tourna vers la porte entre-ouverte et se redressa lentement, un peu comme si elle ressentait le poids de sa propre mécanique, s’étirant un peu avant de lui faire face.

Cependant, ce ne fut pas l’accueil chaleureux ou encore fébrile auquel elle s’attendait. La jeune femme avait un couteau en main et semblait sur la défensive, comme si elle était prête à bondir pour sauver sa peau. Five qui la prenait pour une jeune femme égarée, sans histoire … Pour avoir un tel comportement, elle devait avoir vécu des choses ou pire, être impliquée dans des choses peu reluisante. La paranoïa était le prix à payer dans ses cas là. Elle-même y était parfois sujette. Cependant, confiante en ses capacités d’Omniaque, elle fit quelques pas pour entrer dans la cabane à nouveau, la dépassant un peu au niveau taille, penchant la tête sur le coté d’un air interrogatif. C’est « eux » qui l’envoyaient ? En effet, elle n’était pas une simple et innocente jeune femme. A ses questions, l’entité cybernétique finit par plisser les yeux d’une manière dépitée et répondit, un peu de lassitude dans la voix.

« On m’appelle Five. Et tu as fait pas mal de bruit dans ta chute alors je suis venue te ramasser … Maiiiis … »

Tenant les fourreaux de ses armes à sa droite, elle vint lentement tendre les deux autres mains pour saisir la garde d’un de ses katana et d’un de ses Kodachi pour, toujours d’une vitesse calculée, les dégainer … Et immédiatement planter sa plus longue arme dans le sol de bois, entre elles, le Kodachi pendant dans la garde trouée du Katana.

« Si te battre avec moi est ce qui te semble être la chose la plus appropriée à faire, malgré ton état… Je pense que tu auras besoin de ça, au minimum, pour faire quelque chose. Ou bien si tu as besoin de te défouler. »

Elle lui dit tout cela sur un ton léger et amusé, voir presque bienveillant. Elle aurait pu essayer de lui expliquer les choses plus clairement et clamer son innocence vis-à-vis de ses accusations … Mais à quoi bon ? Cela aurait été dix minutes à débattre et à la raisonner sans qu’il y ait la moindre confiance pour appuyer ses arguments. Lui offrir ses armes étaient encore une preuve plus grande de bonne volonté, quand bien même … Elle lui avait déjà cicatrisé les plaies … et ne l’avait pas tué ou fait de mal entre deux. Elle mettait ça sur le compte de l’état de choc.

« Mais évite de trop remuer, et surtout de balancer ta tête… Tu as perdu beaucoup de sangs, je t’imagine déjà vaciller après quelques coups seulement. »

Elle poussa un petit gloussement, plissant les yeux et souriant avant de se retourner sans grandes craintes. En effet, elle n’était pas en assez bon état pour faire quoi que se soit de réellement dangereux. A supposé qu’elle ait tout de même l’assurance de prendre les armes et de les brandir contre elle, elle n’aurait à les parer avec sa précision robotique. Five finit alors par faire quelques pas pour se retrouver dehors, à nouveau, passant un de ses bras dans ses dreads cybernétique, les jetant un peu en arrière en soupirant, les yeux scrutant les bois… Immédiatement après, elle fit apparaitre une interface holographique entre ses doigts écarté, une autre main levée vers le ciel alors que les deux autres se tenaient les hanches, cherchant toujours un signal.

« Et toi, sinon ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que tu finisse comme ça ? »

Demanda-t-elle, un peu distraite mais ne perdant pas le nord. Après tout, elle voulait savoir ce qui se tramait autour d’elle, quand bien même ce n’était pas ses oignons.



ft. Raven




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Ven 8 Juin - 13:08

La chaleur du sang [Raven / Five Esso]

Alors qu’elle me donnait son nom, Five, elle dégaina lentement deux armes, qu’elle mit devant moi. Qu’est-ce que c’était ? Une forme de duel à mort ? Elle possédait des armes à consonance asiatique, est-ce une sorte de tradition d’honneur que de rendre le combat le plus égalitaire possible ? Puis elle parla, expliquant qu’elle n’avait nullement l’intention de se battre. Mieux encore elle savait que j’avais perdue beaucoup de sang et semblait faire attention à mon état. La peur de me battre me quittait peu à peu et je baissais mon arme, tentant de comprendre qu’est-ce qui se passait en face de moi. Elle rigolait, se tournait et surtout sortit comme si de rien n’était. Je rangeai mon couteau à ma poche avant de m’approcher de l’arme qu’elle avait planté dans le sol de la cabane. C’était un très beau katana, même moi qui ne connaissait pas grand-chose en arme, savait qu’il y avait une grande précision et une grande connaissance dans la création de cette lame. Je tentais de la sortir du bois et avec un grand mal, j’arrivais à prendre ce katana en main.

« Je suis désolée Five. Je pensais que tu faisais partie de ceux qui me cherchent. »

Je ramenai le katana et l’autre arme dont j’ignorais le nom à sa propriétaire et vînt m’asseoir proche d’elle. J’en profitai pour regarder de plus près l’omniaque que j’avais en face de moi. Elle ne ressemblait à aucune version de robot sortie des omniums. Enfin à aucune version que je connaissais. Est-ce qu’elle était une espèce de forme évoluée de l’un d’entre eux ou bien une création unique ? Est-ce qu’il fallait que je la considère au même niveau que les autres omniaques ? Pourquoi est-ce que je sentais étrange de parler avec quelqu’un sans ressentir ces sentiments ? Est-ce que je n’avais tellement plus l’habitude de vivre avec mes propres ressentis ? Est-ce que mon cœur et mon esprit étaient devenus si noir, que j’en avais peur ?

« Tu peux m’appeler Raven. Je suis perdue. J’ai atterrie dans cette forêt, je ne sais pas comment, ni pourquoi. C’est assez flou dans ma mémoire. C’est gentil de t’être occupée de moi. Qu’est-ce que je te dois en échange ? »

Je regardais autour de nous, il était presque impossible de pouvoir s’orienter afin de sortir des bois, si possible dans la bonne direction.

« Je suis restée inconsciente longtemps ? »

Alors qu’elle répondait à mes questions, elle me demanda qui était les « eux » auquel je l’avais assimilé. Est-ce que je devais lui mentir ? Seulement lui cacher une partie de la vérité ou bien faire confiance au fait qu’elle était une totale inconnue et donc totalement neutre dans tous ce qui m’arrivait ?

« Oh, ce n’est rien. Juste une dette que je n’ai pas encore payé et j’ai eu peur que tu travailles pour eux simplement. Il n’y a pas vraiment d’importance à ce que tu connaisses leurs noms. C’est juste qu’il ne s’agisse pas d’enfants de cœur. »

Je me levai et lui fit un sourire forcé. Je regardai encore la forêt, tentant de me débrouiller pour retrouver la civilisation. J’essayer de voir le soleil aussi pour savoir si la nuit allait bientôt tomber. L’avantage de cette cabane c’était de pouvoir avoir un toit en cas de pluie, puis ce ne serait pas la première nuit que je passerais sans manger. Ce que mon ventre n’hésitez pas à me faire savoir.

« C’est encore sympa de m’avoir aidé. Est-ce que tu peux me dire quel chemin je dois prendre afin de retourner en ville ? Ou même si tu sais comment me rendre dans l’état du Texas ? Je dois retrouver des gens pour payer ma dette. »
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Sam 9 Juin - 17:02

La chaleur du sang

 Five sembla satisfaite à entendre ces excuses alors qu’elle cherchait toujours un signal, distraitement il fallait le dire. Cela reflétait également le besoin de nouvelles améliorations, au passage. Elle priait pour une connexion satellitaire, comme maintenant, dispositif dont elle ne s’était pas dotée, ni elle ni sa mère, croyant devoir évoluer la majeur partie du temps dans les villes et c’était le cas mais dans des cas comme celui-ci…

Mais qu’importe, elle se tourna vers la jeune femme lorsqu’elle l’entendit s’approcher et tendit un de ses bras pour récupérer les armes qu’elle lui tendait, les prenant délicatement avant de les manipuler entre ses doigts, les tourner et les ranger d’un geste mécanique dans leur fourreaux, lui adressant un sourire comme remerciement. Elle ne pouvait pas réellement lui en vouloir. Beaucoup l’aurait traité d’idiote et auraient usé de logique pour lui faire comprendre que si on voulait sa mort, on ne l’aurait pas « capturé » pour commencé, ni soigné, ni logé d’une manière plus ou moins confortable … Mais en étant mercenaire, elle avait déjà vécu des situations tout aussi étrange, des mauvais qui, au réveille, laissaient place à la paranoïa, justifiée ou non, à l’idée que, dans son cas, on puisse lui avoir volé l’Aurora ou gardé en vie pour en livrer les secrets. Elle ne connaissait pas la situation de cette Raven, biensur, mais elle n’était personne pour lui reprocher de s’être réveillée, arme à la main.

A son explication, elle poussa un petit « Hmm. » suivit d’un « C’est embêtant, tout ça. » soulignant sa perte de mémoire.

C’était une malédiction que les humains avaient qu’elle ne connaissait pas. La perte de mémoire. En tant qu’être robotique, toute données enregistrées restait au plus profond d’elle et n’étaient supprimé que si elle le désirait. Cela ne fonctionne pas aussi facilement que ça, surtout avec tous les protocoles que sa mère avait conçu pour la rendre la plus « humaine » possible mais le fait était qu’à moins d’être piratée, chose que personne n’avait réussit à faire pour l’instant, elle gardait une mémoire claire de tout ce qu’elle visualisait ou vivait, en général. Pas tant une bénédiction que ça, en réalité.

Elle cessa de vouloir trouver un signal pour se focaliser sur la jeune femme blessée. Autant en profiter maintenant qu’elle voulait avoir une conversation. « Pas trop longtemps. Un peu moins de deux heures. J’ai fait mon possible pour t’arranger. Et tu ne me dois rien, voyons. Je n’ai pas fait ça par bénéfice. Cela aurait été inhumain si je t’avais laissé pour mort. » En s’entendant parler, elle prit subitement un air gêné, se forçant un sourire en se frottant le « cuir chevelu », regardant un peu le sol. « Enfin, je suppose que je suis « inhumaine » techniquement mais on se comprend… »

Elle reprit un peu son sérieux cependant en apprenant ce qui lui arrivait. Des dettes. Ce mot était tellement détestable à force. Dans le milieux du crime, c’était sans doute le mot le plus utiliser pour qualifier le business de la vie nocturne. Elle-même avait des dettes et elle-même avait des gens endetté vis-à-vis d’elle. C’était la nature cruelle du marchandage sous le couvert de la loi. Mais apprendre qu’une jeune femme comme elle était déjà impliquée dans ce genre d’idiotie était navrant, elle ressentit même un sentiment de pitié. Quel âge devait-elle avoir ? Tout juste la majorité ? Et déjà elle est poursuivie par connards sans foi ni loi. Le monde n’allait définitivement pas dans la bonne direction.

Parlant de direction, Raven lui demanda la bonne alors que Five se frottait le menton d’un air penseur, elle qui se demandait quelle était la bonne chose à faire. Son coté mercenaire lui suggérer de louer ses services à la petite jeune, elle qui semblait avoir besoin de protection et d’indications. Cependant, les temps étaient rudes mais étaient-ils assez pour demander de l’argent à une gamine ? Ou toute sorte de compensation ? Peut-être n’était-elle pas innocente puisqu’elle s’était endettée et ça ne sous entend pas les actions d’un enfant de cœur mais quand bien même, elle n’allait pas avoir l’audace d’escroquer une personne en détresse, si ?

Elle resta silencieuse un moment, assez pour susciter l’interrogation de Raven, sans doute. Elle finit cependant par sourire, se rendant compte bien entendu de son comportement étrange et leva un doigt comme si elle avait une idée mais se garda de lui faire par de suite, répondant d’abord à ses questions.

« Je n’en ais aucune idée ! » Dit-elle avec un entrain ne collant pas à la nature de la réponse. « J’essayais d’avoir les coordonnées de ma position mais cette forêt est totalement délaissée de la civilisation, donc je ne sais pas plus que toi où nous sommes… Mais ! » et elle pointa du doigts vers elle jusqu’à lui toucher le front, le pousser un peu gentiment avant de rétracter sa main. « Tu semble avoir besoin d’aide, ma grande. De un, tu as besoin de voir un médecin et de deux, tu semble avoir beaucoup de monde à tes trousses. » Et voila ainsi d’où venait son idée. « Alors je te propose un contrat, en quelque sorte. Je t’aide à trouver ton chemin et aller jusqu’au Texas, je veille à ce qu’aucune crapule ne te poursuive jusqu’à un bois une nouvelle fois … Et en échange, tu m’en dois une ! »

Dans sa tête, “tu m’en dois une” faisait référence à un verre quelque part, à passer la nuit chez elle quand elle aura besoin d’une planque un jour ou tout autre petit service plus ou moins bénin juste pour pouvoir l'aider mais sans doute un peu maladroit avec sa façon de négocier, encore, elle ne se rendit pas compte que cela pouvait sous-entendre également quelque chose de bien plus grand et plus problématique si c’était quelqu’un venu de l’ombre qui posait la même condition. Et quelque part, bien qu’elle ne soit pas foncièrement mauvaise, Five était techniquement quelqu’un qui vivait dans l’ombre actuellement.

« Et tu me présentera à ses crapules, également. Je pense que j’aurais besoin de leur toucher quelques mots. »

Et par ça, une nouvelle fois, elle voulait dire « prospecter des contrats » mais vu l’assurance avec laquelle elle dit ses mots, on aurait également pu comprendre qu’elle voulait rendre la monnaie de leur pièce. Mais ignorant tout ça, elle lui sourit à nouveau en penchant la tête sur le coté, lui tendant une main pour qu’elle se relève et sceller le pacte également.

« Deal ? ~ »


ft. Raven




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La chaleur du sang [Raven / Five Esso]

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Overwatch : The Recall-