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 Louis Lacroix ~ Qui a dit qu'il fallait être gentil pour faire le bien ?

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the world can always use more heroes
Louis Emile Lacroix
Louis Emile Lacroix
Recrue
Ven 25 Mai - 18:17



Money, money, money… It’s a Rich Men’s world…
On ne naît pas avec le talent, on le construit tout au long de sa vie.

►NOM : Lacroix, né De Reille
►Prénom(s) : Louis Emile François
►Age : 28 ans
►Nationalité : Française
►Profession : Banquier/Homme politique
►Groupe : Civil (pour l’instant)
►Avatar : Rufus Shinra – FF7
►Equipement : Aucun objet en particulier
►Avis sur la chute d'Overwatch : Un désastre marketing, c’est ce qui arrive quand on laisse les rênes du pouvoir aux héros et aux soldats.
►Si concerné(é) ou au courant, un avis sur le rappel des ex-agents d'Overwacth ? Curieux de découvrir les membres restants de cette organisation.
►Avis sur les Omniaques : Sujet épineux
►Une prochaine guerre, serait-ce probable ? Une guerre suppose un doute sur le vainqueur…
►Des détails significatifs ? Un cou toujours bandé.







P-28 ~ Naissance de Louis de Reille


Tout commença comme pour beaucoup d’entre nous, dans le sang, les cris et les larmes. On nous extirpe doucement et avec grand mal du giron maternel qui nous a accueilli de notre conception à notre mise au monde. On nous délivre de cette prison chaude et pourtant accueillant, de cette chambre d’adolescent au modèle réduit. On coupe notre lien direct avec celle qui nous  a façonné et nous voici un individu, un être à part entière, livré au monde dans toute sa cruauté et sa richesse de possibilités.

Nous passons nos première années impuissants, livrés à la générosité et la pitié d’autrui, passant rapidement d’un environnement maternel aux soins des nourrices. Nous évoluons dans un milieu de luxe pour les plus « chanceux » d’entre nous. Je suis de ceux-là, aîné de trois enfants, futur baron de Reille. Si jeune et pourtant déjà privé de nombre de choix. Les enfants de la plèbe ont la chance de connaître une évolution lente, des choix progressivement de plus en plus impactant pour leur existence. D’abord ce qu’ils souhaitent manger, puis comment ils souhaitent se vêtir, ce qu’ils souhaitent étudier et enfin quel sera leur futur emploi. Bien entendu ces choix ne sont pas uniquement de leur fait, la fameuse « conjoncture » les place tous sous un giron dont on ne se libère pas aisément. Le « destin », les « circonstances » autant de concepts qu’ils découvrent souvent pour la première fois à cette de leur vie ou un peu plus tôt si jamais ils devaient avoir de l’ambition.

Dans notre, ces concepts nous sont enseignés dès le plus jeune âge. Nous naissons non pas en tant qu’individu, mais en tant que membre d’une famille, une famille prestigieuse dont l’intérêt dépasse celui de la somme de ses membres, notre famille a un Passé, avec un « P » majuscule et il nous incombe d’en préparer le futur.

Dans un sens, cela nous permet de ne pas connaître la douloureuse souffrance de la désillusion, du choc de la réalité. Je savais petit déjà que mon destin concernerait ma famille et les finances, peut-être même la politique, tout comme mon frère savait que son destin le tournerait vers l’armée et ma sœur vers les sciences. Il était crucial de maintenir sa présence dans les plus grands secteurs de l’industrie et du monde afin que le futur du monde se fasse « avec » nous en tant qu’acteurs et non spectateurs.

J’en parle aujourd’hui avec plus de calme que de résignation, pensant avoir mûri tout comme ma réflexion sur le sujet, mais cet état de fait me marqua profondément durant mes jeunes années et notamment mon adolescence. Nous vivions alors une période de paix, Overwatch avait restauré celle du monde et agissait en parangon des intérêts mondiaux. Seulement ce que l’on n’explique pas, c’est que la paix elle-même a ses défauts, cette immobilité, cette inéluctabilité. En période de paix, les petits troubles de l’existence nous paraissent insurmontables, comme une fourmi tentant de gravir l’Everest, d’autant plus dans une période de profonds bouleversement physiques et mentaux. Je porte encore sur moi les marques de cette période et je ne serais plus ici pour en parler sans l’homme qui me sauva la vie.

Gérard me sauva aussi bien physiquement que moralement, il ne me donna pas de but, mais il m’expliqua comment trouver le mien, comment joindre mes obligations et mes désirs. Il m’avait tenu dans l’église alors qu’on oignait mon crâne d’une eau sainte quand je n’étais encore qu’un enfant, prêtant serment de me protéger si mes parents ne le pouvaient plus, mais il n’attendit pas qu’ils disparaissent pour prendre cette position dans mon existence. De parrain, il devint grand frère, puis guide. A ses côtés je découvris l’ambition et ses plaisirs tout en reprenant goût à la vie.

Je sortis de ma période d’isolation à ce moment, renouant avec ma famille et rattrapant mon retard institutionnel. Je rattrapais rapidement ceux qui m’avaient dépassé, pour finalement moi-même les laisser derrière, à 23 ans j’étais détenteur d’un master de macro-économie et de science politique, m’apprêtant à embrasser une carrière que je supputais glorieuse lorsque le destin frappa une nouvelle fois.

Cependant ce ne fut pas la lame de mon rasoir qui marqua mon existence cette fois-ci, mais celle-ci d’un assassin. Ce second choc ne fut pas aussi brutal que le premier, je découvris à ce moment que Gérard ne m’était plus aussi indispensable qu’auparavant, il avait aidé à me construire et le jour de son enterrement j’achevais ma mue vers mon moi adulte.

Rattraper par la conscience soudaine de la fragilité de l’existence plutôt que choqué par le meurtre de mon mentor, je débutais de nouveaux enseignements privés, le tir à l’arme à feu, la boxe française… Mon destin devait être glorieux et je ne pouvais dès lors pas le laisser à la merci d’autrui qu’il soit ou non de mon côté.

A mes dix-huit ans j’avais changé mon nom pour prendre celui de ma mère, marquant le rapprochement avec mon parrain de manière institutionnel. A 23 ans, je m’engageais à faire semblant de suivre sa route. L’homme avait œuvré pour la grandeur du monde, tout comme mon lointain aïeul l’avait fait pour la grandeur de l’empire Napoléonien. J’avais été formé, presque construit, depuis la naissance pour reprendre le flambeau de la famille De Reille et je le ferais, sous un autre nom. J’intégrais la banque familiale tout en me rapprochant du monde politique, commençant à militer pour la cause Omniac. Je n’avais aucun goût pour eux, ni même dégoût, mais le début de ma conquête se ferait sous l’égide du bien et de la bien pensance. Je me suis fait le protecteur des faibles et des opprimés, le défenseur de valeurs humanistes étendues à autre chose que les simples humains. Mammifère comme synthétiques, en chacun se trouvait le carburant de ma « cause ». Et aujourd’hui j’assistais peut-être enfin à la consécration de ces quatre années de sourire et de sacrifice.

L’organisation de mon oncle, frère de ma mère, l’homme qu’on avait fait mon parrain, qui m’avait sauvé la vie et avait perdu la sienne sans gloire, ce regroupement d’héroïsme et d’idiots emplis d’espoir pour le monde venait de renaître. Qu’aurais-je pu faire si ce n’est leur proposer de l’aide … ?



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►Pseudo :
Fe‘Rialis
►Comment avez-vous connu le forum ?
L’omnium Google
►Une remarque ? 42
►Avez-vous un double compte ? Non




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 ►Véritable nom :
Gabriel Reyes (?)


 ►Localisation :
Dans les ombres


 ►Affiliation :
Talon occasionnellement


 ►Equipement :
Pompes funèbres : Deux fusils à pompes

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Mort au combat.
Mort au combat.
Death takes us all
Ven 25 Mai - 22:02



Héritier de sa singularité.

Si la lame des épées s'émoussent, savent-elles seulement sous quel couperet elles exercent leur force légitimes ? Alors que le monde est dirigé par une logique marchande qui donne du mérite à la filiation, que la petite sphère du pouvoir tournent continuellement entre les mêmes mains cachées sous le velour, certains êtres savent se construire une aura victorieuse. Embrasser des causes et enlacer leurs bénéfices, Louis semble être maître en la matière. Maître du jeu nous pourrions même dire. Mais même si ce plateau semble garder les mêmes règles depuis plus d'un siècle, serait-il possible de mettre nos rois en échecs et d'inverser la valeur des pions ? Attention à ne pas passer trop vite son tour...

Ta fiche est parfaite ! J'ai adoré ton cynisme lucide sur la situation de notre petit monde libéral. Ton style est très subtile, vraiment très léché qui donne un plaisir dédoublé à la lecture. Louis est un personnage qui inspire indéniablement du charisme. J'espère vraiment te voir rp sur le forum surtout que je sais que ton personnage s'y intégrera à merveille ! Je pense notamment à certains anarchistes anti-capitaliste et aspirant au pouvoir qui pourraient voir en Louis Emile de nouvelles oportunités !!

Je te valide, prince d'une méritocratie malade !



Nombreux sont les prénoms, unique est l'homme qui se cache derrière.








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Overwatch : The Recall-