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 In peace, the son bury the father. But in war, it is the father who bury the son. FINI

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 ►Véritable nom :
Kristopher Moreau


 ►Affiliation :
Talon


 ►Equipement :
Lunette de confort normal. Il possède une armure légère sous son manteau noire, assez épaisse pour le protéger efficacement d'armes de faible puissance ou de coup de couteau. Un pistolet lourd avec une capacité de chargeur de dix balles. Il possède un œil cybernétique capable de déterminer avec une grande précision la destination des balles ou projectiles allant vers lui, activable pendant une quinzaine de seconde.

the world can always use more heroes
Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Dim 18 Juin - 5:19



Le Corbeau de Talon
Quand Overwatch sera en cendre, je te permettrais de mourir

►NOM : Moreau
►Prénom(s) : Kristopher
►Age : 45
►Nationalité : Amérindienne
►Profession : Haut officier de Talon
►Groupe : Talon
►Avatar : Kaneki Ken - Tokyo Ghoul
►Equipement : Lunette de confort normal. Il possède une armure légère sous son manteau noire, assez épaisse pour le protéger efficacement d'armes de faible puissance ou de coup de couteau. Un pistolet lourd avec une capacité de chargeur de dix balles. Il possède un œil cybernétique capable de déterminer avec une grande précision la destination des balles ou projectiles allant vers lui, activable pendant une quinzaine de seconde.  
►Avis sur la chute d'Overwatch : Une bonne chose. Ils sont brisés, nous nous assurerons de les réduire en cendre.
►Si concerné(é) ou au courant, un avis sur le rappel des ex-agents d'Overwacth ? Une misérable tentative de sauver le monde
►Avis sur les Omniaques : Outils efficace, quand ils le veulent
►Une prochaine guerre, serait-ce probable ? Elle est inévitable.
►Des détails significatifs ? Il a une tasse offerte par son fils: number one dad. Il aime le thé.
Ne le dérangez jamais avec son thé. Il porte un gant rouge qui cache sa main brûlée.








Ses doigts pianotèrent sur le clavier de l'ordinateur portable aux touches luminescentes. Les verres de ses lunettes de conforts reflétaient le contenu de l'écran. Une série de données sur les récentes opérations de Talon qu'un de ses agents lui avaient envoyées, suite a une mission de reconnaissance dans la ville de Sidney concernant les déplacements de possibles suspects d'anciens agents d'Overwatch. L'homme aux cheveux noirs corrigeait les noms des suspects, pour définir lequel avait été appréhendé, oublier et... Interroger. L'homme délaissa une main, qui était recouverte d'un gant rouge, pour venir prendre sa tasse de café blanche avec quelque chose d'écrit en noir dessus : Number one dad.  

Portant la tasse à ses lèvres, le brun en but quelques gorgées avant de la reposer sur son bureau en acajou, un petit sourire apparaissant sur son visage, se transformant ensuite en soupir de contentement. Ses doigts retournèrent pianoter sur la machine électronique, gravée de l'emblème de Talon sur la surface de l'ordinateur. Au bout de quelques minutes, quelqu'un cogna à la porte. Le brun leva son regard de son travail, ses yeux gris se posant sur sa porte. Il sourit.  

-Entrez, dit-il d'un ton mielleux en enlevant ses lunettes de confort, mettant son ordinateur en mode veille.  

La poignée tourna et la porte s'ouvrit pour dévoiler un employé de la base où ils se trouvaient, un jeune homme. Son visage affichait un agréable sourire poli qui aurait pu en charmer plus d'un et plus d'une, presque semblable a ceux des publicités que l'on voyait dans la télévision. Mais même si son visage affichait un sourire, le brun, lui, voyait que ses yeux, eux, ne souriaient pas le moindre du monde. Sa posture démontrait clairement qu'il voulait partir d'ici. Nervosité. Oui, l'homme était nerveux. Mais le brun affichait un sourire, franc et sincère.  

-Le prisonnier numéro quatorze s'est réveiller, monsieur Moreau. Dois-je vous mener a lui ? Fit le nouvel arrivant, les mains derrière le dos. Lui apporter de l'eau ? Du sérum de vérité ?  

-Non, non, vous n'avez pas besoin de faire tout cela.

Kristopher se leva de son fauteuil, toujours souriant, réajustant son long manteau noir corbeau, ainsi que son gant rouge. S'approchant du nouvel arrivant, Kristopher sourit un peu plus, laissant entrevoir des dents blanches bien entretenues. Son collègue de travail était encore plus nerveux. Décidant de jouer avec lui, il activa son œil cybernétique, le blanc de l'œil tournant au noir tandis que l'iris tournait en un rouge lumineux, presque infernal.

-Je pense que... Vous pouvez vous tasser du chemin, non ? Fit Kristopher doucereusement, avec toujours ce même sourire sincère.

Son interlocuteur n'hésita pas et s'écarta du chemin, laissant passer l'être au manteau noir qui partit dans un coin. Regardant dans son bureau un court instant avant de refermer la porte pour ensuite partir, il se demandait comment il avait obtenu un si beau bureau comparé aux autres personnes chez Talon, avec ses belles décorations et son fauteuil de cuir rouge avec un beau tapis moelleux... Et sa ridicule tasse de papa numéro un.

Kristopher continua son chemin quant à lui, les mains dans le dos, chantonnant un air qu'il avait toujours connu depuis son enfance. La transition de son agréable et chaleureux bureau pour des couloirs d'une blancheur immaculée et froide l'avait rendu quelque peu nostalgique. Se rappelant des petits plats de sa maman et du sourire de son papa, il eut un air amusé, se disant qu'il fut un temps ou il avait été innocent. Mais plus maintenant. Au bout d'un moment, il arriva devant une fenêtre teintée donnant sur une salle tout aussi blanche, comportant néanmoins une table avec deux chaises, l'une d'elles étant occupée par une femme dans la quarantaine, simplement en pantalon et avec un haut blanc. Son visage était tuméfié par endroit.

Presque par dédain, Kristopher claqua la langue contre son palais. Torturer un prisonnier ne servirait a rien. Soit il se montrerait trop obstiné pour répondre, soit la douleur serait telle qu'il serait prêt à répondre pour faire cesser celle-ci. Cela marchait, pour les grosses brutes. Mais quand on souhaitait obtenir quelque chose, il fallait le faire en douceur. Quand bien même il pouvait, lui aussi, faire preuve d'une plus grande cruauté que beaucoup de gens chez Talon. L'homme en noir s'approcha de la porte métallique coulissante, et mit sa main au niveau d'un boîtier électronique qui se chargea d'analyser les empreintes de son gant rouge. Le clignant rouge tourna au vert avec un BIP sonore et il y fit son entrée.  

-Bonjour, agent Romanoff. Vous allez bien ? Fit le brun avec un fin sourire, s'installant avec la femme a table, celle-ci avait les mains menottées.
 
-Comment me connaissez-vous ? Fit la femme avec un air suspicieux avant de hausser les épaules. Bah, c'est sans importance, n'est-ce pas ? Vous allez me tuer.
 
-Non, pas nécessairement. Seules les grosses brutes de Talon ne font que tuer quand ils voient que leurs otages ne leur servent plus a rien. Moi, je vois, en toute chose, une utilité, une capacité de changer les choses.
 
-Hmpf... Belles paroles, pour un homme dont le métier est de brutaliser les gens et de coordonner des attaques terroristes, fit-elle, méprisante.

-Non, je ne brutalise pas les gens. Pas tout le monde, en tout cas... Et je coordonne cependant en effet des attaques qui tue nombres d'innocent. J'ai un large panel de choix d'armes : missiles, Omnics, armes laser... Tout est bon, en guerre. La morale et l'honneur sont comme une armure : elle alourdit nos gestes. Tel est la différence entre toi et moi.
 
Kristopher sourit en voyant les yeux de son interlocuteur lancer des éclairs. Son franc-parler avait deux faces : d'un coté, les gens cherchant conseil pouvaient apprécier, mais de l'autre, quand il s'agissait de sujets plus délicats, pouvait en offenser plus d'un. Romanoff grommela, plissant des yeux.

-Tu es celui qu'on appelle le Corbeau... N'est-ce pas ?

-Tel est mon nom que l'on me donne chez Talon, oui. C'est quelque peu orgueilleux, mais j'aime bien ce... Titre. C'est significatif. Les corbeaux apportent le malheur par là où ils passent et symbolisent la malchance, ainsi que la mort.  


La femme garda les yeux plissés, regardant froidement l'homme devant lui qui ne faisait que sourire poliment. C'était un jeu pour lui, que de sourire et se montrer poli en tout temps. Ceux travaillant chez Talon doutaient bien qu'un individu comme Moreau fût dangereux, mais ceux qui ne le connaissaient pas, en revanche, semblaient plus confiants envers lui.
 
-J'ai... L'impression... De te reconnaître...

Joignant ses mains, l'air toujours aussi ravis, il se prononça :

-Ah bon ? Peut-être que l'on s'est déjà vu ailleurs, vous ne pensez pas, agent Romanoff ? Dans le détour d'une rue, par exemple, ou dans un fast-food. Voyez-vous, j'ai une grande appréciation des chees-

-Moreau, fit-elle finalement, les yeux légèrement écarquillés.
 
Une lueur sombrement satisfaite passa dans les yeux du brun, qui se contenta de ricaner avant de répondre.

-Oui. C'est bien moi. Vous m'avez reconnu comment ?

L'expression de la femme changea aussitôt pour un air dégouté et colérique, murmurant en sifflant comme un serpent prêt a mordre.

-Espèce de petit connard... T'es passé par Talon, finalement, hein ?! Tu veux savoir comment je te reconnais, p'tit merdeux ? Le son de ta voix et ton air constipé du cul.

-Toujours aussi susceptible... Vous étiez peut-être un bon élément d'Overwatch, Romanoff, mais beaucoup vous qualifiait de trop impulsive pour votre bien comme pour celui d'Overwatch et vous jugez toujours sur le premier coup. Je me rappelle de cette fois ou la moitié de votre équipe avait pér-


Elle hurla de rage et tenta de l'étranger, mais il fut rapide, attrapant les poignets de Romanoff pour les poser brutalement ensuite sur la table. Elle tenta de se libérer, mais Kristopher tint bon, et c'était avec un petit sourire satisfait qu'il ajouta.

-Mais nous ne sommes pas ici pour parler de nos vies passées... N'est-ce pas ? Nous sommes ici parce que vous vous êtes fait prisonnière en tentant d'arrêter un attentat tout seul... Ou sont les autres membres de votre ancienne équipe ? Ils vous ont abandonnés ?

Elle tenta de se libérer de nouveau, mais Kristopher tint bon, tenant fermement les poignets de l'agente. La femme lui lança un regard noir qui se voulait intimidant et déterminée.

-Je ne dirais rien, enflure ! Tu as trahi notre organisation ! Bon sang, mais qu'est-ce que tu es devenu ?! Pourquoi avoir rejoint Talon, dis-le moi ! Nous protégions le monde des menaces et assurions la paix et la justice ! Talon n'est qu'un ramassis de terroriste et de psychopathe qui ne veulent que le chaos.

Kristopher répondit, toujours avec ce sourire poli qui devait en agacer plus d'un, notamment elle.

-Pourquoi ? Pourquoi les ai-je rejoints, Romanoff ? C'est simple. En combattant pour sauver le monde dont je faisais partie, j'ai perdu ce qui faisait de moi quelqu'un. En essayant de jouer les protecteurs, j'ai perdu la seule chose qui valait bien plus que cette planète pourrie et meurtris, ce qui faisait de moi quelqu'un... D'humain. Cliché à première vue, n'est-ce pas ? L'autrefois agent d'Overwatch, un homme dont son devoir avait été de protéger et servir, devenant a présent un membre a part entière de la sombre Talon, organisation semant la désolation, la destruction et l'annihilation.
 
-Emilia Bonhart... Elle t'aimait beaucoup, fit Romanoff, avec des yeux plissés, mais elle n'aurait jamais dû t'épouser.

Un nouveau sourire sur son visage, une lueur étrange dans ses yeux, et il ricana froidement avant de relâcher ses poignets.
 
-Et soudainement, on parle d'elle... Cherches-tu à me brouiller, a me rendre en colère, Romanoff ? Ou parles-tu d'elle...  Par jalousie ? Par le fait que c'était moi qu'elle avait choisie et non toi ?
 
L'agente se tut, regardant toujours dans les yeux gris métalliques de Kristopher. Déconcertée.
 
-Tu vois ? Je viens moi-même de te rendre confuse... Ce qui aurait été un simple interrogatoire est maintenant une sorte de règlement de comptes. Hélas, tu ne sembles pas vouloir dire ou se trouve tes petits amis... Alors je n'ai d'autre choix... Que d'employer MA manière, puisqu'indirectement, tu tentes de me provoquer et me faire oublier quant a la raison de ma venue ici, Romanoff.


Il sourit sombrement, tandis qu'un écran holographique vint s'afficher, montrant deux autres personnes menottées dans deux salles différentes, une femme du même âge que Romanoff et sa fille, qui était une jeune adulte, toute deux cherchant un moyen de sortir et appelant a l'aide.
 
-Parle, et je ferais mon sauveteur. Mais sache ceci. Tout dépendamment des informations que tu me donneras, je déciderais si je dois sauver les deux... Ou bien si je devais te faire choisir qui sauver. Alors, agente Romanoff... Qu'es-tu prête a dévoiler pour sauver ces deux personnages ? Qui sont-ils, déjà, pour toi... Ah oui ! N'était-ce pas ta nièce et son enfant ?
 
-Sale enfoiré, laisse-les partir ! Hurla Romanoff. Relâche-les !
 
Il continua de sourire et des aboiements se firent entendre dans la salle des prisonnières.
 
-Des chiens qui n'ont pas été nourris depuis une semaine. Pour te dire, un animal sera toujours prêt à tout faire pour survivre, peu importe le prix. Une louve, en voyant un avorton dans la portée, n'hésite aucunement à tuer son propre petit pour le bien de la portée et pour son propre bien. Alors que feras-tu pour les sauver ? Sacrifier tes petits amis... Ou sacrifier ces deux personnes pour qu'ils continuent de se battre pour l'illusion d'un idéal de paix et de justice ?

L'agente regarda l'écran, l'air paniquée et hésitante. Kristopher put lire dans ses yeux la tentation de rester fidèle pour ne pas devenir un fardeau pour ses amis mais aussi l'envie de pouvoir aider tout le monde. Que faire, que faire, se disait-il en son for intérieur, quand tout n'est qu'a un poil de la destruction ?
 
Ce fut une Romanoff résignée qui répondit.

-Ils sont... Dans la ville de Sidney. Leur repaire est un bar, dans le sous-sol. La trappe y menant se trouve juste en dessous du tapis en peau d'ours du propriétaire. Je peux t'en révéler plus, mais par pitié, libère-les !  
 
Kristopher ricana, satisfait, et les menottes électroniques sur l'écran tombèrent, libérant les jeunes femmes.

-Très bien. Merci de ta coopération... Je l'apprécie énormément.

Mais, bien que cela fût hors caméra, la porte des cellules des deux femmes s'ouvrirent pour laisser passer chacune une horde de chien affamées, qui se jetèrent sur les prisonnières, qui hurlèrent de douleur tandis que les crocs les déchiquetaient.

-NON ! NOTRE MARCH—ON AVAIT UN ACCORD !

-J'ai dit que j'allais les libérer. Et non les laisser partir d'ici vivante. Te concernant, Romanoff... J'ai de meilleurs plans pour toi.

Et ce fut un sourire sombre qui vint étirer de nouveau les lèvres du Corbeau, celui d'une créature qui se nourrissait de la souffrance des autres. Romanoff hurla contre lui, contre l'écran, implorant qu'elles ne meurent pas, voyant les deux pauvres femmes mourir douloureusement sous ses yeux. Finalement, entre des pleurs, elle hurla:


-LAISSE MOI MOURIR !

Kristopher ricana, prit le menton de Romanoff entre ses doigts, le releva, et, tout en regardant dans ses yeux, il dit:

-Quand Overwatch sera en cendre... Je t'autoriserais a mourir.



Plus tard...


Une fine neige tombait du ciel, s'écrasant sur les pavés des trottoirs et de la route. Kristopher souriait. Cela lui rappelait sa patrie, le Canada, plus précisément le Québec, dans sa réserve, bien que l'hiver, là-bas, était plutôt froid. Ici, pour lui, c'était plutôt tiède en comparaison. Mais la froideur de son cœur était bien plus importante. Il se dirigeait en un lieu qui le rendait tant mélancolique. Par principe. Par amour. En tournant au coin d'une rue, il aperçut les barrières rouillées en fer. Il sourit tristement. S'y dirigeant, il poussa le portail de fer et marcha sur le sentier en pierre, regardant aux alentours. Une fine couche blanche recouvrait des tombes. Sur son chemin, il en vit une pierre tombale pour un agent d'Overwatch, mort en 'héros'.
 
Cela le fit ricaner. Il aurait pu s'y trouver, lui aussi. Mais à la place, ce fut quelqu'un d'autre qui s'y trouvait. Kristopher continua son chemin en silence, ses bottes noires faisant crisser la neige. Il arriva devant la tombe, de petite taille...  



Ci-gît Ayden Moreau,

Fils adoré de Kristopher et Emilia

Incarnation de l'humanité lui-même

Tu nous manqueras, petit héros.


Ce ne fut pas l'ancien agent d'Overwatch qui se mit à genou pour y déposer une rose noir, ni le Corbeau de Talon.

Non.

Ce n'était qu'un père endeuillé après tant d'années encore qui s'agenouilla, un père brisé et solitaire, qui ne pleura aucunement quand il posa son regard sur la stèle de pierre blanche, contrastant avec la noirceur de l'âme du père. Un parent ne devrait jamais enterrer son enfant. Il n'avait pas été là, pour lui. Il se souvenait parfaitement du jour de la mort de son propre fils. En tentant de protéger ce monde, il avait perdu ce qui avait été son monde véritable. Un sourire amer vint se former sur le visage du Corbeau, une main posée sur la tombe.
 
Il ne pouvait sentir son cœur se briser, se déchirer. Sinon une profonde solitude. Il entendant des échos de rires du passé, voyait le sourire d'ange de son fils, se souvenait des histoires qu'il lui racontait pour qu'il s'endorme. Mais par-dessus tout, il se souvenait du sourire qu'il avait eu avant de rendre l'âme...
 
-Je sais que tu es là, Emilia, fit Kristopher, ne changeant pas de position.

Une ombre sortit d'un arbre non loin, et alla rejoindre l'homme, le pas lourd et lent. Il sourit, de nouveau. D'amertume. De regret. Il n'eut guère besoin de se retourner pour savoir a quoi Emilia ressemblait. Il le savait déjà. En armure noire cybernétique avec quelques plaques argentées ici et là, des clignotants lumineux derrière le dos de couleur rouge, l'épaule frappé du sigle d'Overwatch. La visière de son casque relevé, il se souvenait encore du visage qu'elle avait : aux traits fins, les cheveux noirs, les yeux d'un gris sombre.
 
-Cela fait longtemps, n'est-ce pas, Emilia ?

-Oui, répondit la femme avec une voix douce, presque dans un murmure. Bien longtemps... Kristopher.

Elle se mit aux côtés de l'homme en noir sans se mettre à genoux, regardant la tombe en silence avec lui pendant un moment. Une fine brise vint jouer dans leurs cheveux de jais. L'air était lourd, froid.
 
-Tu n'as toujours pas fait ton deuil ?
 
-Non, répondit le Corbeau, et toi ?
 
-Si

-C'est bien...

Il émit un petit ricanement amer, et le brun se releva pour tourner son regard presque haineux et froid vers Emilia, qui ne fléchit point. Il lui en fallait plus pour lui faire peur.
 
-Parce que je ne ferais pas mon deuil, avant qu'Overwatch ne soit détruit dans sa totalité. Je ne m'arrêterais pas avant que cette organisation de 'héros' ne cesse d'exister, eux et leur famille inclus.

-Et moi... ?

Ce fut le silence qui accueillit la question d'Emilia, et le Corbeau perdit son sourire, pour prendre une expression mystérieuse, bien qu'une lueur étrange vînt dans son regard. De l'hésitation. Kristopher détourna le regard, pour regarder au loin un arbre mort se balancer au rythme du vent.

-Mon cœur t'appartiendra toujours, Emilia. Je... Je ne souhaite pas...

Il se retint d'en dire plus. Sa fidélité était maintenant liée à celle de Talon, mais si Talon lui ordonnait de tuer Emilia... Sa propre femme... Qu'allait-il faire ? Pour être franc, il redoutait l'arrivée de ce jour. Kristopher en savait beaucoup sur elle. Elle continuait de lutter contre eux, avec toutes ses forces. Si elle continuait...

-Tu ne souhaites pas me tuer. Pourtant, nous faisions partie d'Overwatch. JE fais encore partie d'Overwatch. Je combats pour un monde ou lequel d'autres enfants pourraient y vivre, comme nous avions souhaiter que notre f--

-Ne le mentionne pas, Emilia, fit-il plus sèchement, son regard devenant sombre et perçant, ne le mentionne surtout pas avec le nom d'Overwatch dans ta phrase.

-C'est la vérité, Kris--

-ILS ONT PRIS NOTRE FILS ! Hurla-t-il finalement en se rapprochant soudainement d'elle, son visage proche du sien, une lueur animale dans son regard. ILS NOUS L'ONT PRIS. NE T'EN RENDS-TU PAS COMPTE ?! NOTRE ANGE, NOTRE PROPRE ENFANT, MORT.

-Je le sais, fit-elle sèchement, ce qui surprit Kristopher. Je ne le sais que trop bien. Mais je ne l'utilise pas comme excuse pour pouvoir tuer d'autres personnes, Kristopher ! Qui n'a pas été là pour le protéger ?! Nous !

-Mais, les autres...

-LES AUTRES NE SONT PAS SES PARENTS, NOUS SI !  


 Kristopher perdit le contrôle de soi. Le poing partit en premier, et son esprit se mit en marche. Le temps semblait se ralentir. Emilia réagit tout aussi rapidement, et son esprit se mit en marche, elle aussi, celle d'une combattante expérimentée, qui recula pour s'éloigner de la tombe de leur fils.

Avantage pour lui, mon ignorance sur ses capacités. Avantage pour moi, sa fureur. Tout en imaginant le combat, le poing partant vers sa poitrine qu'elle bloqua avec son avant-bras, pour ensuite envoyer un coup vers son plexus solaire dans le but de lui couper le souffle, pour qu'après son poing partit pour le visage du Corbeau et se prendre un autre coup, qu'elle puisse enfin pouvoir l'envoyer valser au sol, elle continua de penser. Se servir de son élan, pour contrer.

Mais Kristopher, ayant prévu le coup, eut un sourire carnassier sur son visage, quand tout ce qu'elle prédit arriva en fin de compte, sentant son poing s'écraser sur son visage... Tout fut correct sauf un détail...

Allons, pensa-t-il, tu ne penses tout de même pas être la seule à jouer a cela ?
 
Il attrapa le bras d'Emilia qui allait partir vers son visage qui aurait pu le neutraliser. Il faut bloquer le bras et viser ton point faible, l'interstice entre ton épaulière et ton bras, qui garde cette partie du corps protégée par ton armure, dans le but de le retirer. Kristopher la projeta ensuite contre une autre tombe plus large, et pensa, pour ensuite enchaîner avec un coup de massue.
 
]Ah, mais c'est là que je reconnais mon mari, ancien champion de boxe d'Overwatch pendant deux ans de suite.Emilia bloqua de nouveau les coups, en utilisant ses poings pour bloquer les siens, le faisant un peu baisser au passage. Technique adéquate, mais sans surprise. Elle envoya son poing sur son visage, et Kristopher se le reçut...

...Et tourna sur lui-même tandis qu'Emilia leva la main pour pouvoir abattre son poing sur sa tête dans le but de l'assommer, et Kristopher bloqua celui-ci en appuyant un avant-bras contre celui qui était en l'air. Bien jouer Emilia, mais permet moi de riposter, fit-il mentalement tout en entourant ce bras qui avait bloqué son poing autour du sien, le baissant. Emilia tenta de le frapper avec sa main libre, mais Kristopher usa de sa main gantée de rouge pour se protéger et renvoyer les coups, avant d'enserrer ses mains autour du cou d'Emilia, la plaquant contre la pierre tombale.

Arsenal épuisée... Rectification stratégique. Kristopher tenta de la faire tomber en passant ses jambes derrière elle pour ensuite la pousser, mais Emilia parvint toujours à entrevoir ce qu'il voulait faire. Profitant d'une ouverture, la femme envoya son poing de nouveau sur le visage de Kristopher, mais celui-ci le prédit, et s'écartant d'un pas de coté, envoya son propre poing sur l'épaule dénudée d'Emilia, la partie de l'armure recouvrant le bras et l'épaule de la femme aux cheveux noir étant débarrassée. Le poing s'abattit sur elle, et elle eut un petit hurlement de douleur.
 
Ton épaule se fait sentir, n'est-ce pas ? Je me rappelle que tu avais déjà reçu un shrapnel là, Emilia... Je te connais, fit-il en son for intérieur, en se déplaçant de nouveau de cote pour se retrouver derrière Emilia, une main sur son épaule, l'autre tenant une main qui allait lui taper dessus, pour abattre la tête d'Emilia contre la tombe. Ton épaule se fait sentir...


… Ainsi que je le craignais, fit Emilia, en sentant de nouveau soudainement le poing de Kristopher s'abattre sur son épaule, d’où un craquement sinistre se fit émettre. Ma blessure rend ma défense intenable.

Kristopher raffermit sa prise sur Emilia et envoya son genou sur sa gorge, lui coupant le souffle sur le coup et se débarrassant de ce fait de son casque qui roula au sol dans un bruit métallique.

Kristopher raffermit encore plus sa prise sur Emilia, la soulevant une seconde avant de l'allonger brutalement et rapidement sur un muret proche d'ici.

Diagnostique, de plus en plus sombre, fit-elle, en essayant de bloquer les coups-de-poing de Kristopher sur son torse, qui visait particulièrement des attaches de métal, par deux fois. La partie du torse de l'armure fut donc débarrassée. Mais elle put se libérer de lui en lui envoyant son poing sur la poitrine du Corbeau qui recula de quelque pas, surpris.

Arrêtons de perdre notre temps, fit Émilia...

Tous deux portèrent leurs mains ailleurs sur eux, pour en sortir une arme...

... Nous savons tous les deux comment cela se finira,
continua Kristopher, toujours en pensée, tout comme elle.

Pour se le pointer sur eux et appuyer sur la détente.

Les balles n'atteignirent aucune des cibles, visant de coté.
 
Haletant, le duo se regardèrent, l'air hagard et surpris, chacun. Leurs mains tremblèrent, mais pas autant que celle de Kristopher, qui reprit conscience. Sa rage avait parlé. Mais au final, quand c'était avec Emilia, il reprenait toujours conscience, chose qui ne se passerait jamais si cela avait été quelqu'un d'autre.
 
Il n'aurait jamais la force de la tuer. Il ne le savait que trop bien.

-Conclusion, fit-il entre des halètements, inévitable. Match nul... Tu le savais, n'est-ce pas ? Tu savais que cela aurait fini toujours comme ca.  

Emilia avait maintenant le visage a découvert. Et ce fut avec un plaisir regrettable que Kristopher accueillit les lèvres d'Emilia sur les siennes, la femme s'étant levée pour s'avancer vers le Corbeau, l'embrassant passionnément, leurs yeux fermés. Après une dizaine de secondes, ils reculèrent, et Kristopher rangea son pistolet, et replaça l'épaule d'Emilia. Celle-ci le remercia d'un signe de tête, récupéra ses pièces d'armures pour les rattacher rapidement.
 
Ils s'observèrent. L'air désolé. Puis revinrent auprès de la tombe de leur fils, en silence. L'ambiance redevint calme. Le silence avait pris place, interrompu par le doux hurlement du vent d'hiver. Au final, Emilia le brisa.

-Qu'est-ce que tu es devenu, Kristopher... Tu as tant changé.

-Comme nous tous.

-Que t'ont-ils fait ?
 
L'homme resta longuement silencieux. Emilia ne dit rien. Elle ne voulait pas presser les choses. Finalement, Kristopher répondit :

-Ils m'ont modifier. Mon corps n'est plus le même qu'avant... Je suis plus vigoureux, meilleur qu'avant. Il ricana doucement et eut une lueur nostalgique dans son regard. Tu te souviens des soirées de marathons de films que l'on se faisait avant ? Je suis comme cette personne... Capitaine America. Mais en méchant. On dirait... Que je suis lui, en quelque sorte. Et toi, le soldat de l'hiver.
 
Dix secondes de silence et Emilia gloussa doucement, séchant une larme qui allait couler.

-Kristopher...

De nouveau, le silence revint. Il eut un sourire triste, presque invisible, et celui d'Emilia, derrière son masque de métal, le fut tout autant. Une lancinante douleur dans leur poitrine apparut. Mais laquelle était plus forte ? Celle de Kristopher, qui avait tomber du côté de Talon, tuant chaque agent d'Overwatch qui apparaissait devant lui et semant la désolation derrière lui, ou bien Emilia, qui continuait de combattre pour Overwatch au nom de son fils mort et pour sa rédemption sur ses erreurs passées, Emilia, qui avait donner vie a son fils, qui l'avait protéger et nourris quand le père n'était pas.

Le mal et le bien, le ying et le yang, le père et la mère. Réuni pour rendre hommage à celui qui avait été la définition de l'humanité : leur enfant. Leur petit héros, qui avait tant voulu devenir comme ses parents. Kristopher leva doucement son regard vers le ciel sombre, d’où tombait la fine neige blanche. Il continuait de maintenir ce sourire triste.

-Quand notre fils était mort... Le monde avait cessé d'exister. L'horreur que je voyais devant moi, notre enfant cessant de vivre... C'était... Comme si je regardais la beauté dans l'horreur... Non... La beauté dans la mort. Je sais que cela peut paraitre morbide... Mais je pense que si je n'avais pas rejoint Talon, j'aurais rejoint notre fils. Une balle dans la tempe et... Voilà. Cela aurait terminé.

-Je vous aurais probablement rejoint, répondit Emilia en retour, mais ca aurait été lâche. Très lâche de ma part. De notre part. Il faut continuer ce combat, Kristopher. Je t'en prie... Rejoins-moi. Je suis sur... Qu'ils te pardonneront. Je su--

-J'ai tué la nièce de Romanoff ainsi que la fille de sa nièce.
 
Ce fut un ricanement sans joie qui quitta sa gorge et il étendit les bras, comme pour montrer les alentours.

-Regarde partout autour de toi, Emilia. Ce monde ne vaut plus rien, pour moi. Je voulais un monde ou notre fils grandirait, sans la crainte de se faire exploser par un Omnic... Mais pour qui devrais-je combattre ? Pour les autres ? Non, j'ai rejoint Overwatch car j'avais été un soldat avant. Et en tant que soldat, j'ai juré de protéger ceux qui m'étaient le plus cher. Hors, en perdant notre fils... Notre beau Ayden... Combattre pour toi ne m'aurait pas suffit, a cette époque. Je pensais... Que tu allais mourir, pour être honnête, mourir de chagrin.
 
-Non. Je ne suis pas morte de chagrin. Je me suis battue pour lui, et je me battrais pour les autres, pour qu'ils n'aient plus à subir ce genre de chose.
 
-J'aurais aimer jouer aux héros, Emilia, répondit Kristopher avec un sourire navré, mais tu vois, c'est ca la différence entre nous et les gens normaux, Emilia. Les héros ne gagnent aucune récompense, ce sont les gens qui la gagnent. Et nous qui en payons le prix. Nous combattons pour que les autres ne combattent pas, c'était comme ca, avant. Nous subissions le prix, pour qu'ils aient la récompense. Je subissais et j'aurais continué à subir ce prix pour que notre fils puisse simplement vivre en paix.
 
-Pourtant, tu es devenu ce que tu as juré de combattre... Quelqu'un qui ne protège pas ceux qu'il aime.


-Ne t'ai-je pas protégé, au dernier moment, de ma furie ? Jamais je ne te tuerais, Emilia. Jamais. Je te protégerais s'il le faut...
 
Kristopher prit sa main dans la sienne, et Emilia la prit sans hésitation. Ils se tinrent la main, ainsi, pour ensuite regarder la tombe.

-Cessons de jouer nos rôles... Je ne suis plus le Corbeau, agent de Talon, et tu n'es plus Emilia Bonhart, agente d'Overwatch. Nous sommes justes... Des parents rendant hommage a leur fils.
 
-… Oui, répondit-elle, les yeux fermés, profitons de ce moment de paix...

Et il ferma les yeux. La notion du temps lui échappa. Il sut simplement qu'il resta ainsi longtemps. Quand il rouvrit les yeux, son visage s'était tourner vers celui d'Emilia. Ils se regardèrent longuement, et, avec regret, relâchèrent leurs mains.

-Kristopher... J'étais sérieuse. Rejoindras-tu Overwatch un jour... ? Au moins pour moi ? Ils comprendront... N'importe qui le ferait. On ne pourra peut-être pas pardonner tes crimes quand tu étais chez Talon, mais on comprendra pourquoi tu les as rejoint, dans ta haine.

-Ma chere Emilia... Si tu penses que tout cela finira bien, c'est que tu n'as pas prêter attention a ce que je te disais, répondit l'homme...

Emilia lui jeta un regard mélancolique avant de tourner les talons pour partir, disparaissant dans la nuit.

Et le Corbeau lui jeta un dernier regard, regardant ainsi au passage la tombe de son fils avait de doucement y déposer un baiser. Il murmura :

-Je te rejoindrais un jour... Mais pas maintenant. Dors bien, mon ange, et... Joyeux noël.
 
Il sortit de la poche de son manteau noire un vieux et crasseux ourson en peluche pour le déposer juste a coté de la sombre rose pour ensuite partir.

Il disparut lui aussi dans la nuit.

L'horloge s'arrêta à minuit.

Les cloches d'une église non loin sonnèrent, et des chants de noël furent entonnés.  





                                         






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 ►Véritable nom :
Kristopher Moreau


 ►Affiliation :
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 ►Equipement :
Lunette de confort normal. Il possède une armure légère sous son manteau noire, assez épaisse pour le protéger efficacement d'armes de faible puissance ou de coup de couteau. Un pistolet lourd avec une capacité de chargeur de dix balles. Il possède un œil cybernétique capable de déterminer avec une grande précision la destination des balles ou projectiles allant vers lui, activable pendant une quinzaine de seconde.

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Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Dim 18 Juin - 5:22

Eeeeeeeeeet enfin fini de poster ! o//

Désolé des fautes, j'étais fatiguer xD




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the world can always use more heroes
Administrateur
Administrateur
We are all soldiers now
Dim 18 Juin - 6:47



Et le Corbeau dit : jamais plus !

Il semble que Faucheur n'est pas la seule menace à placer en tête de mes priorités. Un corbeau à l'air sereinement résolu, intraitable, oeuvre méthodiquement. Un jour nos chemins devront bien se croiser.

Concernant ta fiche, j'ai aimé te lire. La longueur mérite des éloges, le récit reste très fluide tout du long. Ce qui est un gros point positif ! Ton personnage est intéressant - il semble d'une logique froide et d'une poigne de velours acérée. Ton histoire est crédible, mention spéciale à son épouse que tu as très bien écrite je trouve. Elle m'apparaît très badass. Les références à Avengers sont également très approuvées. A l'occasion j'aimerais bien discuter d'un lien avec toi, tiens. Quant aux fautes je considère qu'on en fait tous !

Tu es donc validé, agent du Talon.










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avatar
Invité
Invité
Dim 18 Juin - 9:33

OMG ! Oh my god ! J'ai les larmes aux yeux ! Ta fiche est juste *-* trop bien. J'exige un lien ! Un RP ! MAINTENANT TOUT DE SUITE !!!!

J'adore ton personnage, sa psychologie, sa manière de faire Et le personnage d'Emilia ( tu comptes la faire en predef ??? ) Woah *-* WOAAAAAAAh !!!

J'ai hâte de faire ta connaissance et en plus gros bonus tu as l'avatar de Kanekiiiiii *-* Mah que tou yé parfait !




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 ►Véritable nom :
Kristopher Moreau


 ►Affiliation :
Talon


 ►Equipement :
Lunette de confort normal. Il possède une armure légère sous son manteau noire, assez épaisse pour le protéger efficacement d'armes de faible puissance ou de coup de couteau. Un pistolet lourd avec une capacité de chargeur de dix balles. Il possède un œil cybernétique capable de déterminer avec une grande précision la destination des balles ou projectiles allant vers lui, activable pendant une quinzaine de seconde.

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Kristopher Moreau
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Le corbeau
Dim 18 Juin - 17:01

Ah bah, merci de vos compliments les gens ! Je savais pas que ça plairait autant xD M'inspirer de Moriarty et de quelques autres personnages étaient donc une bonne idée !

Soldier 76, merci de tes compliments fait par MP et ici, et tant mieux que cela te plaise !

Fatale, ouais, pourquoi pas ! Un lien et un RP me tenterait bien, surtout que nous sommes chez Talon après tout o/ et évidemment, je compte la faire en prédef, ma petite Emilia xD

Oui, Kaneki est juste parfait <3




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