Le Deal du moment : -24%
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy ...
Voir le deal
759.99 €

 

 Overwatch Zombie [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
the world can always use more heroes
avatar
Invité
Invité
Ven 4 Aoû - 18:12



OVERWATCH ZOMBIE
Event - libre


La première fois que j’avais entendu parler de ce qui serait la fin de notre monde, ce fut trois ans après la chute d’Overwatch. À ce moment-là, je travaillais dans un hôpital à Zurich et la première semaine fut une véritable folie. Personne ne sait comment ça s’est passé ni d’où ça a commencé. Tout ce que nous savions, c’est que les morts sont revenus nous hanter, affamé ils mordaient tout ce qui bougeait. Et la morsure de ces morts-vivants entrainait d’autres morts à se relever et à former de véritables hordes.

Les gouvernements ont tenté de réagir et tous les anciens agents d’Overwatch encore vivants étaient rappelés par les Nations unies pour combattre ces zombies. Armés, équipés et motivés, nous avons vu des villes entières tomber dans le chaos. Peu à peu, nous avons perdu contact avec nos dirigeants, avec nos cellules de ravitaillement, avec les gens que nous devions sauver. La mission rapidement ne fut que survivre. Et c’est ainsi que commença notre grand exode à marcher de ville en ville, rassemblant ce que nous trouvions d’eau, de nourriture, de munition et d’âmes vivantes. Notre communauté est vite passée à une centaine de personnes. Mais, ce fut notre plus grande erreur. Le nombre de gens qui étaient avec nous était notre faiblesse, car nous attirions les zombies. Et nous ne pouvions rien faire d’autre que fuir. Certains membres d’Overwatch y laissèrent la vie.

Puis un jour, la Griffe nous contacta par l’intermédiaire de Doomfist. Il y avait un blessé grave chez eux, pas de morsure, mais il fallait s’en occuper avant qu’il ne meure et attire les morts-vivants. Accompagnés de plusieurs agents, nous nous sommes rendus dans leur camp, une prison désaffectée, surplombant une vallée. J’ai soigné cette personne, sous la pression, puis une fois qu’elle fut remise sur pied, ils nous nous proposèrent un marché. Il n’y avait plus d’Overwatch, plus de Griffe, plus d’animosité. Ils avaient besoin de nous, nous avions besoin d’eux. Nous avions la médecine, des vivres, de l’eau et des forces vives. Ils avaient un endroit sûr et des munitions. L’échange semblait équitable et nous acceptions.

Rapidement, des tensions sont apparues entre nos deux communautés. De vieille rivalité ou des préférences. Tout était prétexte à pouvoir gagner un peu de pouvoir. Pourtant, des projets étaient mis en avant pour permettre une plus grande entente. Des groupes mixtes partaient en raid dans les alentours pour ramener de quoi vivre. Les équipes étaient souvent créées à partir de membres de chaque communauté. Et un conseil fut créé avec trois membres de chaque groupe à sa tête. Mais il y a deux semaines, la décision fut prise d’attaquer une communauté voisine dans le but de récupérer leurs réserves. Ce ne fut heureusement pas accepté, mais les tensions grimpèrent d’un cran ensuite.

---

Nous sommes le 4 aout, cela fait un an que nous vivons dans un monde mort.

Je me lève difficilement, il faut dire que ces lits ne sont pas confortables, mais c’est toujours mieux que de dormir dans la boue. Ma cellule (car chacun à la sienne) sert aussi de cabinet médical et par chance ce matin il n’y a personne devant ma porte à attendre que je m’éveille. Généralement, mon quotidien est surtout dans cette prison, outre quelques missions bien spécifiques, tout le monde a jugé bon de me garder en vie. Je suis l’une des rares à pouvoir faire des actes médicaux et à amputer les membres mordus.

Je prends dans mon placard une des tenues que nous avions trouvées dans la prison. Cela fait déjà longtemps que mon armure n’est plus fonctionnelle, ni en état d’être porté. Je range dans ma poche mon pistolet et ces quatre munitions. Je me suis juré d’en laisser toujours une pour moi au cas où. Il me semble que c’est aujourd’hui que revient le groupe de Fatale, j’espère qu’ils ont trouvés du chocolat. Mon dernier plaisir dans cet enfer.

Je sors de ma cellule et regarde le semblant de vie qu’il y a dans cette aile. Me dirigeant vers la cafétéria, j’entends alors un bruit sourd, suivi d’un tremblement. Tout le monde autour de moi semble surpris, plusieurs prennent leurs armes alors que les derniers lève-tard sortent de leurs cellules. C’est alors que l’on entend un cri de l’aile voisine.

« Le mur ouest vient de tomber, ils arrivent. »









Revenir en haut Aller en bas
the world can always use more heroes
Administrateur
Administrateur
We are all soldiers now
Ven 11 Aoû - 23:43



OVERWATCH ZOMBIE
Event - libre


Trois ans après Zurich l’humanité fut frappée de l’intérieur. Grignotée par une gangrène sauvage. Pour les campagnes américaines l’information fut cloisonnée aussi longtemps que possible, les médias nommaient sobrement le phénomène une pandémie inédite et les zones encore vierges d’infectés n’entendaient que des échos atténués. Les USA furent touchés sur le tard, prolifération sûrement engourdie par la traversée de l’Atlantique. Pour esquiver la terreur populaire on parlait de « comportements agressifs » en taisant le contrecoup d’une simple morsure. On orientait le débat autour des progrès du vaccin en gestation. Maintenir l’ordre et un semblant de cohérence étaient des impératifs semblerait-il majeurs. La nature humaine serait ainsi faite qu’elle ne supporterait pas l’inconnu, ou de se réaliser dépourvue de recours rationnels. Le soldat se rappelle, l’amertume en bouche, la manière dont les populations furent bercées par les prouesses prétendues de la science alors que le danger était lui-même conservé opaque. Il se souvient des visages lisses à l’écran déclamant une poésie empoisonnée, l’assemblage de termes indéchiffrables et d’arguments d’autorité.
Et les stratégies nourrissant le déni tombèrent en décrépitude sous quelques mois. Les postes de télévision s’encrassèrent lorsque l’électricité ne vint plus leur prêter vie tandis que les journaux mourraient dans les caniveaux. Les zones rurales furent abandonnées par la technologie en premier. C’en était fini des grandes théories et d’un ordonnancement du quotidien. C’était inimaginable. Sans lumière les nuits dévorèrent finalement les grandes villes – la criminalité explosa sous la certitude que les règles ne fonctionnaient plus, que l’ancien cadre était désormais branlant. L’espoir n’était plus entretenu alors le désordre embrasa progressivement les esprits. Les autorités étaient en sous-effectifs et New York fut baignée dans le sang bien avant l’arrivée des premières vagues de morts qui trouvèrent un terrain en putréfaction.

Jack Morrison était déjà mort et ce qu’il restait de lui était à cette époque lancé dans une traque aveugle. Il y a trois ans à la frontière bordant le Mexique il avait rencontré un premier mort ambulant. Le souvenir secoua les premières nuits mais s’émouvoir de ce détail devint rapidement un luxe.
La piste du Faucheur l’amenait sur ces docks abandonnés au silence glacé de décembre, il y attendait le cargo qui transportait un informateur potentiel. Le navire s’échoua dans un râle de métal se froissant contre le quai. Les hommes encore valides jaillirent le visage déformé d’effroi. 76 s’avança alors vers l’antichambre de l’horreur sans rien anticiper. En progressant prudemment il distingua une silhouette désaxée de son squelette fondre sur une femme et l’emporter au sol pour mieux la … Dévorer. 76 croisa le regard vide de la chose, de la peau sanguine au bord des lèvres et un frisson perfora son échine. La forme féminine était consciente et se débattait de tout son désespoir pourtant les coups semblaient ricocher sans laisser de traces. Effectivement. Les tirs du soldat furent également sans incidence – il se souvient distinctivement avoir vu l’épaule du mort se disloquer hors de la chair sans que rien ne freine son attaque. Morrison n’aura stoppé la créature qu’en faisant exploser sa boîte crânienne.
Il avait ensuite relevé l’infortunée en entreprenant de la rassurer. Les jambes de l’inconnue dansaient sous les tremblements. Il progressa avec elle en l’aidant à se mouvoir, son bras chargé sur ses larges épaules. Il était passablement désorienté mais se concentrait sur la seule chose tangible : la blessure de la civile n’était pas très imposante. A peine une morsure ouvrant sa jugulaire, un point de compression ensuite elle semblait sauvée. C’était une balise au milieu de ce tumulte insensé. Ils échangèrent des banalités pour ne pas perdre le nord et elle s’appelait Edith. Elle venait du Wyoming.
L’accalmie ne dura pas. Tout à coup la jeune femme ne répondit plus aux aboiements impérieux du militaire. Son corps se rigidifia la seconde suivante pour être traversé de convulsions désordonnées, inhumaines. Son regard s’absenta et les traits de son visage perdirent toute expression, toute signification. Elle fonça sur 76 et il fut contraint de répliquer. Ce fut la première fois qu’un cadavre identifié comme civil tomba devant lui, de sa main. Pas la dernière. Quelque chose dans son esprit fut ébréché cette nuit-là.
Il n’aurait pas répondu à l’appel d’Overwatch dans d’autres conditions. Il aurait considéré son commandant enterré. Se serait senti appelé par la solitude pour s’y salir les mains sans entacher autre chose de plus grand. Mais cette fois il ne pouvait se détourner d’une tentative, même désespérée, de remettre le monde en place. Alors il avait rempilé par l’intermédiaire de quelqu’un ayant toujours foi en lui. Il s’était présenté à visage démasqué et avait peu à peu retrouvé des bribes de son ancienne position. S’il devait incarner un espoir, une relique du passé, il l’acceptait sans effusions. C’en était terminé des discours gorgés d’espoir. Sa poigne était devenue intraitable, méthodique. Beaucoup observèrent son attitude avec déception. Surtout au début lorsque les idéaux palpitaient encore de vigueur.
Les nations unies ne lui manquaient pas et c’est avec aigreur qu’il répondit durant un temps à leurs injonctions faute d’une possibilité viable d’autonomie. Entêté à sauver ce qui pouvait encore l’être son pragmatisme était pourtant sourd à la discussion. Il n’était plus le jeune homme ne connaissant ni le deuil ni la défaite. Cette nuit de décembre était gravée sous ses paupières, revisionnée lorsque quiconque présentait les premiers signes de changement. Il ordonna plus d’une mise aux fers, condamnant des collègues à une mort dans la solitude. Peut-être commençait-il à tutoyer la paranoïa lorsqu’il entendait dans son dos les murmures de désapprobation. La faute au désaveu populaire d’Overwatch, à Blackwatch, à feu cette guerre intestine et à Reyes. Faute aussi au sang qu’il voyait en permanence sur ses mains, à son refus d’en parler.

Les extractions de civils étaient opérationnelles grâce aux approvisionnements en armement, en munitions. Mais le contact avec les dirigeants fut coupé un matin et la radio resta à jamais ensuite muette. La fréquence du QG était morte. Morrison peina à s’y résoudre et une rage couplée d’impuissance commença à gronder en lui. Il ne la laissa exploser que devant ses camarades les plus anciens – dont la toujours bienveillante Angela Ziegler. Les cendres d’Overwatch venaient d’être sauvagement dissipées aux quatre vents. Ne restait aujourd’hui plus qu’un groupe sans nom ni affiliation. Moins des héros que des survivants voués à l’itinérance. Des mesures extrêmes furent prises ainsi qu’un rationnement rigoureux. Sur le moyen terme les hommes couraient à l’épuisement.

C’est peu après que la Griffe les contacta. Morrison vociféra premièrement son refus mais fut contraint à l’apaisement par la force des choses. Le terrain que le vieil adversaire occupait était infiniment plus viable que ne l’était leur errance. Alors il ravala sa haine orgueilleuse, s’évertuant à souligner les avantages à leur disposition pour ne pas laisser le rapport devenir asymétrique. Et Angela fut une intermédiaire bien plus sensée que lui, infiniment plus implantée dans un présent rationnel. Lorsque cette dernière fut appelée en terrain hostile il l’accompagna. Il demeura dans son ombre et à l’affût du moindre débordement. C’est alors qu’il le vit pour la première fois depuis des années. Le Faucheur. Il frôla de peu la transgression à leur frêle accord tant ce masque ridicule lui semblait rieur. Impossible pour le soldat de songer à une alliance fonctionnelle. Lorsque les soins arrivèrent à leur terme la main de Morrison tremblait compulsivement à la surface de son arme. Ses muscles tendus et ses dents serrées.

Pourtant son groupe finit par investir la prison. Lui-même est amené à travailler régulièrement avec d’anciens membres de la Griffe. Morrison est formateur auprès des jeunes éléments indépendamment de leurs obédiences d’une autre vie et sur le terrain les différences se dissipent parfois, puisque tous sont rassemblés sous le statut de consommable potentiel. Bien que la géographie de leur refuge soit polarisée l’entente se fait jusqu’ici efficace.
N’en demeure pas moins le Faucheur. Morrison ne reconnaît pas Reyes au détour de leurs interactions et quelque chose dissone bien au-delà de la simple traîtrise. Il y eut cette mission où son partenaire imposé traversa une zone infectée sans heurts notables.

Il ne le vit pas procéder. Les deux furent séparés durant leur quête de ressources et son collègue ne répondait plus au communicateur. Alors que le soldat s’apprêtait à émousser la masse des morts en usant de ses dernières balles pour lui autoriser une échappatoire l’homme se présenta derrière lui à peine essoufflé. 76 sonda des nuits durant les possibilités, ausculta minutieusement la topographie des lieux, mais rien n’aurait autorisé Reyes à s’en sortir indemne. Peut-être était-ce l’expression d’une vieille rancœur mais ses soupçons ne parvinrent jamais à s’éteindre. Il les logea dans un recoin de son esprit sans les partager pour l’instant.

------------------------------------------------------------------------------------

Cela fait un an que cette farce macabre dure. La fin du monde aura engendré des circonstances impensables. 76 s’éveille d’un repos de quelques minutes. Sa main ensommeillée saisit par automatisme l’arme blanche dissimulée sous sa veste roulée en boule. La chaleur du jour vient piquer son visage mal rasé et le soldat, lâchant du bord des lèvres un grognement, se relève sur sa couchette de misère. Une main dure lisse ses traits creusés. Il n'avait pas anticipé le sommeil. Son regard glacé se pose avec accusation sur une bouteille, cadavre négligemment abandonné au sol, il roule des yeux comme on admettrait une défaite.
Sur la caisse en bois officiant comme table de chevet trône piteusement une arme accompagnée de vieilles photos tâchées. Son fusil à impulsion n’a depuis longtemps plus de source d’alimentation et ses champs biotiques sont désormais de l’histoire ancienne. Le soldat doit maintenant se contenter d’un petit chargeur mal approvisionné. D’ailleurs ses quelques balles dorment avec lui. Dans la poche intérieure de son cuir usé.

Ses nuits sont secouées de questions irrésolues, de risques potentiels. L'alerte est latente dans ses veines. Ses articulations craquent lourdement et il étire sa mâchoire sans modération. Le reflet qu’il croise dans le miroir est éteint. Son torse est strié de plaies rougeâtres et son teint est blême. Il saisit le couteau et entreprend de se raser à la lumière faiblarde du soleil naissant. La présentation si correcte du commandant Morrison est morte depuis un bail.

Il s’habille sommairement et débute aussitôt sa ronde matinale. Le soldat croise l’escouade de Fatale dans ses derniers préparatifs qu’il interroge un à un. C’est invraisemblable de pouvoir à nouveau côtoyer Amélie dans ces conditions – il décide de ne pas laisser place à l’aigreur ou au sentimentalisme et s’enferme dans le formel pour l’instant. La confiance n’est pas là.

Les heures s’égrènent lentement. Mais l’horloge défectueuse tient la route et le quotidien détraqué s’organise. Jusqu’à l’instant du tremblement. Aussitôt Morrison dégaine et fuse vers l’endroit d’affluence à cette heure de la matinée : le réfectoire. Il y rencontre une marée d’individus dans l’expectative mais peu de débordements. Les gens d’ici commencent à être habitués au pire. La voix rauque du soldat s’abat lourdement dans la pièce. Elle ne tremble pas. « J’veux qu’une unité médicale soit prête et qu’elle se barricade au fond de l’aile Est. On va avoir des blessés et ça va être moche. » Il désigne d’une main la partie du refuge la plus en retrait. « Bougez-vous l’cul. » Morrison monte sur une table pour avoir le rassemblement entier dans son champ de vision et hurle d’un coup franc. « Du calme. Les autres dans les hauteurs pour constater l’ampleur des dégâts et pas les laisser approcher. En avant. » L’adrénaline fuse dans ses veines et le sang cogne sous son crâne. Il ne sait pas si ses directives seront respectées. Jack croise alors le regard d’Angela et il s’approche d’elle en fendant la masse humaine. « Angela… Je compte sur toi. Mais ne t’expose pas inutilement. Tout ça c’est vraiment pas clair. Garde ta radio à portée de main. » Son intonation est retombée en même temps que son regard en s’adressant à elle, le ton est celui de la confidence. Il s’autorise à laisser une main flotter sur son épaule frêle avant de devoir la laisser.

Non cette histoire n’est vraiment pas claire. Un mur ne tombe pas sous l’assaut d’une poignée de morts. Son esprit hurle un nom. Coupable d’une manière ou d’une autre. Lorsque ce nom se matérialise devant lui Morrison se détache de la foule en progression vers le toit. Reyes lui fait face et il l’empoigne fermement. A voix basse la menace grince entre ses dents et il encastre son interlocuteur dans un recoin sombre, le canon de son arme à la surface de sa tempe. « Toi tu me suis. Je veux t’garder à l’œil à chaque seconde. »










Revenir en haut Aller en bas
the world can always use more heroes
avatar
Invité
Invité
Lun 14 Aoû - 14:49









Event - Zombie Mode



« 32, 33,34… »

Hana comptait silencieusement les fissures sur le toit au dessus d’elle. Quel endroit pourris. Quel année pourrie. Quel monde pourris. Elle avait juste envie que tout s’arrête, de disparaître dans un coin et de s’enrouler confortablement dans un énorme fort de couverture pour dormir. Dormir, c’était bien ce qui lui manquait en ce moment… Cela faisait bien longtemps que l’ancienne championne n’y arrivait plus. Le sommeil l’avait peu à peu déserté depuis le début des… Événements.

Elle ne savait même pas comment appeller tout ce qui se passait depuis un an… Elle était en voyage de presse pour l’exo-force aux Etats Unis lorsque tout avait démarré. Elle savait en arrivant qu’il y avait une espèce d’épidémie dans le pays, mais elle ne s’en était pas plus inquiétée que ça. Elle avait un bon système immunitaire et des tas de masques à microbes. C’était courant par chez elle après tout, il n’y avait pas à avoir peur. Et puis la nouvelle été tombé. La Corée, la Chine et le Japon fermaient ses frontières, sans aucuns rapatriement possible par quiconque avait frôlé le sol américain, par peur que le virus arrive chez eux.

C’était un premier coup dûr pour la jeune femme. Elle avait passé des coups de fils, envoyés des mails et des lettres à toute les personnes possibles, mais non, même pour elle il n’y avait pas d’exception. C’était enrageant, elle avait tout donné pour ce pays, elle s’était battue, avait risqué sa vie, et c’était comme ça qu’on la remerciait ?! On l’exilait alors qu’elle n’était même pas malade ! Et puis elle ne savait même pas ce que c’était que cette maladie…

Elle aurait préféré ne jamais le savoir. Des morts qui se relèvent, elle en avait déjà vu dans des jeux vidéos, souvent même. Alors, au début, ça ne l’avait pas perturbé plus que ça. Des omniacs ou des zombies, qu’est ce que ça changeait ? Ca restait exactement comme dans les jeux vidéos, et ça, c’est ce qu’elle faisait de mieux. Elle se rallia très vite à un groupe nommé Overwatch, qui aidaient les citoyens dans ce bordel monstre. Même si elle était très amère et en voulait à son pays, aider les gens c’était ce qu’elle faisait de mieux. Et puis, elle pouvait même streamer ses combats comme avant !

Jusqu’à ce que l'électricité soit coupée. Ce fut le deuxième coup dur pour Hana. Elle qui ne vivait que pour sa communauté et ses interaction avec elle, elle n’avait plus rien. Dans cette situation, tout le monde se fichait de qui elle était. On la reconnaissait encore quelques fois dans la rue, mais c’était le cadet de leur soucis. Mais la jeune fille faisait avec. Le manque d'électricité n’était pas un problème pour le Meka, des panneaux solaires pouvaient le rendre autonome en cas de danger, et chaque pilote était entraîné à pouvoir faire des réparations mineures. Ce n’était pas exceptionnel, mais ça tenait.

Et puis un jours, tout s’effondra. Ca ne s’était pas jouer à grand chose, elle manqua un tout petit peu d’attention, fit de petites erreurs de positionnement, il y avait un tout petit peu trop de zombie… Et elle se retrouva encerclée. D’abord, elle paniqua, essayant de réfléchir à toute vitesse. Il y avait forcément un moyen pour sortir de là. Elle essaya les boosters mais il y avait bien longtemps qu’ils n’avaient plus de carburants. Elle était cernée, sa matrice défensive était inutile contre les coups des morts vivants et les munitions partaient vite, bientôt elle serait à court et ne pourrait pas compter sur les drones de l’exo force pour la réapprovisionner.

C’est avec un regard froid et la mort dans l’âme qu’elle se résigna à la seule solution possible: l’auto destruction. Elle appuya sur le bouton rose qu’elle appréciait tant habituellement et s’éjecta avec grâce, loin de tout ennemis comme elle l’avait fait des centaines de fois auparavant. Mais cette fois, elle ne fit pas de selfie, ni de clin d’oeil, ni même de sourire. Elle se posa au sol et observa la dernière chose qu’il lui restait, son dernier petit symbole de réconfort, voler en éclat, emportant les lambeaux des zombies avec lui.

Puis, elle partir en courant. Le bruit allait surement en attirer d’autre, et même si elle était plutôt douée avec son pistolet laser, là aussi, les munitions allaient manquer. Très vite, elle passa à un gun plus conventionnel. Elle savait s’en servir, mais ce n’était tout de même pas pareil… Tout avait changé, et l’ancienne championne n’aimait vraiment pas ça.

Elle était donc là, étalée dans son lit à chercher le sommeil lorsqu’un tremblement fit remuer la prison dans laquelle ils avaient trouvés refuge. Bon sang, qu’est ce que c’était que ça encore… Elle se leva d’un bon, attrapant l’arme sous son oreiller, enfila son jeans sans s’arrêter et fit de même pour ses chaussures une fois dans le couloir. Elle courut avec presque tout le monde jusqu’au réfectoire. Apparement, le mur ouest était tombé, et ils arrivaient. En masse.

Hana soupira et prit le temps de prendre un chewing gum, le dernier, dans sa poche. Elle s’apprêtait à rejoindre les autres lorsqu’elle remarqua Jack Morrisson s’éloigner discrètement. Pourquoi n’allait elle pas aider les autres ? La joueuse se mordit la lèvre une seconde et décida de le suivre de loin. De toute façon, sans son meka, elle ne serait pas d’une grande aide pour les autres.

Et ce qui se passait là semblait beaucoup plus intéressant. Non seulement le commandant Morrisson menaçait quelqu’un mais en plus, Fatale les avait rejoints. Si Dva n’avait jamais vraiment interagit avec eux plus que le strict nécessaire, ils étaient tous… Très reconnaissable. Une peau bleue et un masque, ça ne passait pas inaperçu et ce n’était pas tout le monde qui en avaient.

DVa aurait voulu rester tapie dans l’ombre à observer tout ça un bon moment, mais très vite, elle sentit un regard sur elle. Elle était découverte, et ce n’était surement pas une situation très confortable pour elle… Impassible, sauf pour son léger sourire habituel, elle sortit de sa cachette pour se mettre dans une position un peu plus confortable, prête à s’enfuir ou à se battre si nécessaire. Après tout, si ils se menaçaient avec une arme l’un l’autre, rien ne lui disait qu’ils n’allaient pas s’en prendre à elle… La main droite posée sur son arme, elle fit un petit signe de la main gauche.

« Annyeong. »










Revenir en haut Aller en bas

 ►Véritable nom :
Gabriel Reyes (?)


 ►Localisation :
Dans les ombres


 ►Affiliation :
Talon occasionnellement


 ►Equipement :
Pompes funèbres : Deux fusils à pompes

the world can always use more heroes
Mort au combat.
Mort au combat.
Death takes us all
Lun 14 Aoû - 23:15



RP Overwatch Zombie
Event Libre.



Il était mort : une fois.

Dans les locaux d'Overwatch, écrasé sous des tonnes de ferrailles. Ecrasé sous la taule d'un empire de façade ; gangrené et dépouillé de toute substance en son sein. Partir ça n'avait pas été douloureux pour lui. Les instants avants ; oui mais pas sa mort. Ça avait été trop rapide, trop brutale pour que son esprit cherche à transmettre le traumatisme à ses nerfs. Mais revenir, ça l'avait déchiré. Il était revenu d'entre les morts grâce… à cause du docteur Angela Ziegler qui n'avait jamais su s'arrêter à temps. En même temps cette renaissance l'avait éclairée. Son existence était peut-être tourment, mais un tourment lucide où il voyait chaque fautif d'un œil plus acéré. Chaque personne qui avait participé à sa chute allait le payer, allait goûter à une vengeance juste. Il allait clore l'histoire Overwatch.

Pendant trois ans, il avait éliminé des centaines d'agents de la surface de la terre, avait renforcé son pouvoir en prenant une position de leader au sein du Talon et avait su marquer les esprits. Quand la pandémie s'engagea, il ne se sentit pas aussi concerné qu'il aurait dû. Ce qu'il voyait dans les premiers temps c'était les mensonges, les démentis, les contre-vérités, la recherche de coupable arrangeants… bref, ce qu'il avait trop vu durant la crise omniac, lors de son commandement de Blackwatch et chaque 20h au journal télévisé. Il ne nia pas la réalité mais s'en méfia fortement. Que d'autres morts se relèvent ne lui paraissaient pas une idée aberrante, il était lui-même la preuve que le trépas avait des ratés ; mais il préférait garder ses distances avec la panique grandissante. Quand le phénomène s'avéra tangible, il pensa même à de nouveaux alliés de l'enfer pour rejoindre ses troupes. Mais après plusieurs retours de ses équipes il dût s'y résoudre ; il ne semblait rien y avoir à tirer de ces sacs de chairs sans communications. Au vu de la situation de terreur qui animait les continents américains et européens, le Faucheur demanda à son sniper de commencer à accumuler les denrées et les objets utiles avant que le système économique ne cesse complétements de fonctionner. Durant l'année suivante, au fur et à mesure que toutes les structures humaines connues s'effondraient, le Talon se renferma sur lui-même, créant une communauté soudée. Les familles des agents furent exceptionnellement acceptées au sein des camps qu'ils avaient établis. Généreux ? Certes… Avec les membres du Talon. Mais pour les extérieurs, aucune chance que Faucheur ou qu'un autre chef du Talon s'en préoccupe ; allant même jusqu'à organiser des raids dévastateurs sur d'autre camp pour récupérer les vivres nécessaires en cas de pénurie. Le Talon changea souvent de lieu de vie, mais se stabilisa dans une vieille prison, perdu au fin fond d'une cuvette entourée de montagne.

C'est quand ils furent bien établis que le Faucheur parti une fois de plus en mission solitaire. Il préférait y aller seul car, de par sa nature particulière ne lui demandant ni nourriture, ni eau et encore moins de sommeil il pouvait se déplacer bien plus loin qu'une troupe et en peu de temps. Ses départs pouvaient durer plus d'une semaine, c'est pour ça que Fatale gérait ses troupes quand il était loin. Après 5 jours de déplacements il avait atteint un village alpin dans les hauteurs. Le voyage se passa sans heurt, les villes étaient loin et les grandes étendues de prairie en contre-bas n'intéressaient pas les trépassés.  Evidemment, ici Faucheur ne cherchaient ni denrées ni armes, même s'il ne cracherait pas sur la deuxième possibilité, laissant ce travail à Fatale et à ses hommes. Ce qui l'intéressait était les médicaments et les véhicules pouvant potentiellement encore être utilisable. Il eut tout le loisir de contempler les lieux abandonnés, les maisons bordant les routes zigzagantes bordant les reliefs encore intacts. Tout était si différent des villes détruites. Tout semblait être le signe d'un départ précipité ; ce qui était vraiment bon signe. Cela voulait dire beaucoup d'objets oubliés. Peut-être était-il un peu déçu de ne pas gouter le prix du sang aujourd'hui, mais le prochain raid risquait de lui donner l'adrénaline qui lui manquait tant en ces périodes de survie.

Après une fouille minutieuse il remplit son sac de plusieurs médicaments, de seringue et de produit d'hygiène qui commençait cruellement à manquer. Il fallait avouer que si le manque de rasoir s'était fait sentir chez les agents qui coupait maladroitement leur barbe au canif, d'autres besoins s'était montré infiniment plus pressant, comme les serviettes pour les menstruations. Alors le revenant prit tous ce qu'il trouva, conscient du luxe que de tels objet représentaient à présent. Après avoir passé les lieux au peigne fin, il s'apprêtait à repartir, tenant un sac de voyage plein de matériels de premiers secours. A pied, rien de fructuant au niveau des véhicules. Il se demanda pendant un bref instant si les habitants avaient rejoint la ville et les centres de "regroupement". Peu importe. Quatre kilomètres plus loin, dans un tournant particulièrement abrupte de la route, il s'arrêta en alerte. Un bruit de moteur attira son attention et il sorti son arme. Pas assez vite pour empêcher une moto passant à toute allure de lui couper toute retraite, roulant trop proche du bas-côté où il se trouvait, et de le percuter violemment en dérapant. Le corps du Faucheur se cogna contre un tronc avant de dévaler la pente escarpée de la montagne. Du coin de l'œil il crut apercevoir dans un fragment de seconde volé, le corps de la personne sur la moto être éjectée elle aussi. Sa colonne vertébrale s'écrasa abruptement sur une surface métallique dans un bruit sourd et le choc le sonna quelques secondes. Il sentit toutes ses cellules s'agiter dans un méli-mélo de panique alors que les traumatismes étaient baignés dans une fumée noir agité. Ses propres grognements de douleurs furent bientôt rejoints par d'autre grognement tout aussi caverneux.  
Il se risqua à regarder derrière lui et constata que la surface qu'il venait de percuter était un bus retourné sur le côté. Deux autres restes de ces véhicules étaient échoués aux alentours. C'était les bus qu'avaient utilisés les autorités locales pour évacuer les citoyens.

"… Oh…" Son regard se referma, fatigué d'avance. Alors voilà où étaient passés les habitants du village. Comment les bus avaient pu être expulsés de la route ainsi ? La question lui effleura l'esprit, mais pas très longtemps alors qu'il l'entendait ; il avait réveillé toutes la petite populace qui siégeait ici depuis dieu sait quand. L'odeur d'une chair, aussi putréfié soit elle, eu le mérite de raviver l'envie de vivre chez les morts. Une fuite s'imposait alors que toutes les âmes en peines des environs sortaient des fougères ou de la carcasse du car, mais ses cellules étaient trop occupées à danser la sarabande pour le laisser se dissiper dans les airs. Ses armes l'aidèrent pendant un bon moment mais il joua mal son coup. Vraiment très mal, il ne le sentit que quand deux mains imposantes attrapèrent ses jambes et que deux bras menus encerclèrent son torse, bientôt rejoint par d'autres, puis d'autres, puis d'autres.
Donc maintenant c'était la fin ? Vraiment ? Se demanda -t-il alors que les crocs pénétraient sa peau en lambeau. Il semblerait que oui, pas sans douleur. Pas sans tentative désespérée non plus.

Il était mort pour la deuxième fois et définitivement.
… ?
Quand il se rouvrit ses yeux, un cri exaspéré passant la barrière de ses lèvres tandis que son poing s'abattait sur un tronc. Ça n'en finirait donc jamais ?! Il voyait autour de lui les morts-vivants qui marchaient à droite à gauche, sans plus faire attention à lui. La nuit commençait à tomber et son allure faisait peine à voir. Ses vêtements étaient déchirés par bien des aspects, là où les dents avaient essayé d'atteindre le plus de chair possible. D'ailleurs, de la chair il en manquait, ça c'était sûr, au niveau de son bras et de sa clavicule par exemple. Les marques de morsures décoraient sa peau. Une faim nouvelle le prenait à la gorge. Lui qui n'avait plus mangé depuis près de 4 ans ressentait l'envie de dévorer. Juste de dévorer. Il ne chercha pas à en savoir plus et prit l'initiative laborieuse de remonter la pente, récupérant son sac échoué et son masque. Une fois sur la route il aperçut la moto qui l'avait percuté échoué sur le côté et bien amochée. Il chercha du regard le conducteur et quand le Faucheur le trouva, il bondit sur lui. Mais il était déjà mort. Dégouté, il récupéra tout de même sa veste de motard et l'enfila. C'est ainsi qu'il rentra, récupérant la moto cabossée mais toujours fonctionnelle. Son visage était toujours dissimulé sous son masque et sa capuche n'était pas trop abimé, la veste de motard s'occupait de cacher les marques de morsure sur ses bras. Un peu plus et il ressemblerait à ce guignol dont le 76 était le signe de ralliement. Quel pourrait être son nom… Destroyer666 ? Il roula toute la nuit sur les routes cabossées et chaque zombie qu'il croisait semblait être plus intéressé par les meutes de terres que par sa présence. En arrivant dans la vallée avant les reliefs qui abritaient le camp, il aperçut des individus au loin. Ils marchaient si bien que le Faucheur eu du mal à imaginer que cela pourrait être des morts-vivants. Il posa pied à terre pour ne pas se faire remarquer et les contourna pour déterminer lequel tuer en premier. La loi de l'apocalypse, pas assez de place dans sa prison, vraiment désolé d'avance ! Ses griffes se contractèrent sur ses armes d'un autre monde, prêt à faire de la bouillie de vivant. Et peut-être enfoncer ses crocs dans… Non. Reste concentré. Il ignorait encore pourquoi il ne marchait pas en meute, les mains en avant et la gorge le démangeant de prononcés des vagues de grognements désarticulés, mais pas la peine de crier la nouvelle.  C'est alors qu'il l'aperçu… Cette horrible 76 rouge pétant. Son regard s'élargit alors qu'il put constater l'ampleur de la farce en captant aussi du regard les cheveux blond d'une suisse qu'il ne connaissait que trop bien. Le Faucheur n'était clairement pas au courant de la situation et avait vraiment besoin d'en savoir plus. Il remonta sur la moto garée plus loin, sans se faire voir, puis passa près du petit groupe à toute vitesse pour entrer bien en avance dans son bastion avant leur venue. En une minute il avait récupéré des vêtements le recouvrant intégralement, jetant sans vergogne cette horrible tas de cuir. Tous les agents étaient visiblement en effervescence et les tensions étaient de mises.

"Il a fait quoi ?" S'offusqua le spectre après être allé quémander des informations. Alors comme ça, le Talon avait un blessé et Doomfist avait pris l'initiative d'inviter ce qu'il restait d'Overwatch dans leurs locaux pour une trêve… Un. Trêve. "Ce n'est que par le conflit que l'homme évolue" singea le fantôme en passant d'un pas rapide dans les couloirs pour aller accueillir les nouveaux venus, particulièrement deux. "La notion de conflit doit être plurielle…"

Mais malgré tout, il prit un malin plaisir à regarder le Soldat s'étouffer sur lui-même, contraint de garder ses mains dans ses poches pendant que le gentil docteur Ziegler s'occupait de leur traumatisé. Les yeux vides du masque du trépassé se perdirent dans les yeux bleus du commandant. Plus de visière ? C'était mieux ainsi. Amusé par la tension dans les muscles du vieillard, il agita ses doigts vers lui en un salut suave, contrastant avec sa carrure et son accoutrement funèbre. La colère faisait visiblement s'emballer le soldat car de là où il se trouvait, son ennemi pouvait voir une veine palpitante s'agiter dans son cou. C'était tellement plein de vie que ça lui donnait envie d'y mettre un terme d'un coup de dent bien ajusté. Il déglutit et se concentra sur la blonde pour sortir ces idées cannibales de son esprit.

"Attention, pas d'acharnement thérapeutique, Docteur Ziegler… On sait tous les deux où cela mène, n'est pas ?"

Tuer la blonde, ici et maintenant, était une envie qui chatouillait ses doigts, mais il avouait préférer voir comment tout cela allait se terminer. Et puis se disputer avec Doomfist n'était pas dans son intérêt aujourd'hui. Le Faucheur ne pensa pas une seule seconde signer une situation bloquée où il était obligé de côtoyer des agents d'Overwatch ; ces agents même qu'il voulait mort et enterré, tous les jours sans pouvoir réagir. Il tentait de voir le bon côté de la chose ; ils les avaient à présent sous la main, plus besoin de se déplacer. Mauvais point ; étrangement on ne le laissait pas seul en mission avec eux, à part avec le vieux Morrison. Malgré cette "fusion" forçait, le Faucheur gardait un bon leader ship parmi une bonne partie des membres du Talon et continuait les missions de ravitaillement.

Bien qu'il préférât y aller seul, revenant toujours indemne, il accueillit quelque fois Morrison dans ses escapades. Le Faucheur donnait quelques coups de feu dans la foule de mort-vivants pour la forme, mais dès que le soldat avait le dos tourné, il se glissait entre les formes trépassées pour aller chercher ce qu'ils étaient venus trouver. Puis il se trouvait un endroit en hauteur où regarder le blond combattant vaillamment les meutes de morts vivants tout en écoutant d'une oreille discrète ses appels dans son oreillette. Cette fois-là, un soupire nostalgique passa ses lèvres. Il suffisait de remplacer un trépassé par une unité Alpha 12 omniac et tout été comme au bon vieux temps… Peut-être devrait il rejoindre le vieillard pour l'aider dans sa tâche ? … Mais Morrison avait provoqué sa mort tout de même. Il décida d'attendre un quart d'heure de plus, analysant ses déplacements sportifs et sa façon de se battre millimétré. Quand il le vit, prêt à user de ses dernières balles dans une foule compacte, il sauta de son perchoir et navigua entre les corps en putréfaction avant de prendre le blond à revers et de lui poser une main sur l'épaule.

"Qu'est-ce que tu fabrique, Jack ? On doit rentrer." Nargua-t-il de sa voix d'outre-tombe en lui montrant son sac remplit. Son masque ne reflète rien, mais sa moquerie est palpable.

Il n'aurait peut-être pas dû jouer avec le feu car depuis ce moment il sentait que Morrison ne le lâchait plus du regard.

Au matin du 04 Aout, le Faucheur se trouvait dans une chambre sommaire. Il y avait un sommier, mais sans matelas, celui-ci remplacé par une planche en bois. Pas besoin, vu que le sommeil le fuyait. Un bureau remplie d'un nombre improbable de papier occupait presque toute la pièce. Le bureau était fait de deux tréteau et d'une surface en plexiglace posé dessus. Toute cette paperasse concernait des agents d'Overwatch. Leurs passés qui dessineraient bientôt leur avenir de rouge. Ces vieilles obsessions n'étaient pas atténuées par l'apocalypse, juste retardées.  Et il trouverait un moyen de leurs faire payer, même entre ces murs.

Mais un imprévu l'empêcha de continuer à dessiner ses plans sur la comète au marqueur vermillon. La secousse gagna toute son attention. Il remit son masque et s'avança dans les dédales de la prison, le pas hâtif. Il n'approcha pas de la cafeteria, et pourtant il entendit le commandant Morrison s'égosillait. "Bouger vous l'cul" qu'il disait. Un sifflement amusé lui échappa. Quel langage châtié pour un commandant d'une des plus grandes organisations de paix et d'harmonie qu'abritait la mère planète terre. Mais il perdait du temps ; avant d'aller s'amuser de Morrison il souhaitait aller contempler les dégâts à la porte principal et en passant voir si l'équipe de Fatale était rentrée ou si elle se trouvait dans la vallée, exposée. Il ne risquait rien à allait se frotter discrètement au désastre qui les attendaient derrière la porte, mais il ne put le faire à son aise. Alors qu'il remontait le courant d'agent il capta un regard d'acier bleu qui n'avait vraiment pas l'air amical et qui l'agrippa comme un chien de garde interpellant un fuyard. Il n'avait pas quitté les pupilles du cinquantenaire, à aucune seconde, si bien que quand il se fit plaquer contre le mur il ne vit pas vraiment à quel moment ils avaient parcouru la distance jusqu'à ce renfoncement.

« Toi tu me suis. Je veux t’garder à l’œil à chaque seconde. »

"J'ignorai que tu t'inquiétais autant pour ma santé, Jack. Je suis soulagé d'avoir un garde du corps comme toi pour surveiller mes arrières. " Son ton était clairement moqueur. "Je te donne quand même une information, Prince76, d'habitude ce n'est pas la princesse qu'on pointe de son flingue mais le vilain dragon qui défonce les murs."

Un coup d'œil satisfait lui informa que Fatale les avait rejoints. Bien, il s'avérait finalement que le sniper avait pu rentrer avant l'attaque.

« Baisse ton arme, Jack. »

"Je crois que Jack allait le faire de toute manière. Jack et moi devions de toute façon aller constater les dégâts et, dirait-il, évacuer les blessés les plus proches vers Ange. Et nous ne serons pas trop de deux. De trois en comptant mon second." Il jeta un regard explicite à soldier qui ne pouvait pas le voir. Cette dernière phrase désignant Fatale était une attaque personnelle.  "Et de 4 si on compte le pilot de mecha ici présent."

« Annyeong. »

Il l'ignora sans plus de fioriture. Son corps sentait cette horrible faim et il avait vraiment besoin de bouger pour l'oublier.

"Fatale, est-ce que tu te charges de notre couverture ? En tout cas…" Il ignora le flingue sur sa tempe, repoussant le soldat ; souhaitant presque qu'il tire pour voir sa surprise devant son corps toujours debout. "C'est reparti pour une mission commando, Jack." Son ton était terriblement doucereux.







Revenir en haut Aller en bas

 ►Véritable nom :
DC de Faucheur


 ►Localisation :
Merida, Mexique


 ►Affiliation :
Los Muertos, parfois.

the world can always use more heroes
Christopher Miller
Christopher Miller
Crâne d'Opaline
Mar 15 Aoû - 1:06



RP Overwatch Zombie
Event Libre.



Christopher Miller avait appris l'existence des morts vivant en allant… Comment dire… au contact de la question. Alors qu'il travaillait dans une fosse commune de l'état du Puebla, au Mexique, plus précisément. Il fallait avouer que le dégingandé n'avait jamais eu de problème avec des clients, mais là ce fut la première fois qu'on lui signifia explicitement qu'il dérangeait, quand deux mains émergèrent d'un tas de carcasses et lui attrapèrent les chevilles avec fougue pour l'enfoncer dans l'amas de cadavres devant lui. Il n'hurla pas… trop fort. L'archéologue tenta d'abord de se débattre puis il eut la présence d'esprit d'enlever ses bottes. C'est en chaussette, le teint blafard, la respiration erratique et un poignard à la main qu'il se tint debout devant le lieu de disparition de ses godasses. D'accord. Donc… ses chaussures étaient dans cet amas de décédés.  Il se trouvait face à deux possibilités. Soit c'était une personne dérangée qui appréciait de patauger dans la putréfaction pour faire des frayeurs aux employés (et il ne pouvait le lui reprocher, presque jaloux de ne pas avoir pensé à faire la même chose plus tôt) soit c'était les forces du mal qui se déchaînaient et lui en voulait personnellement. Qu'on n'aille pas (encore) colporter qu'il soit paranoïaque, mais il était presque sûr que c'était le deuxième cas. Il le garda pour lui, après tout, ce n'était pas si grave. Il était habitué à se taire pour ne pas se faire diagnostiquer psychotique. En tout cas, Miller avait fini sa journée ! Prendre le bus en chaussette n'était certainement pas le plus étrange qu'il eut l'occasion de faire dans sa courte vie.

Les jours suivant furent relativement calmes. Parfois il entendait un grognement perdu au fond de la fosse et répondait par une salutation enthousiaste avant de continuer son travail, alors que sa collègue qui n'avait visiblement pas l'ouïe fine lui lançait un regard exaspéré, comme si elle ne se posait plus de question, après 2 mois de collaboration. Ce ne fut que le cinquième jour que tout bascula. Toujours à travailler dans cette fosse, loin des squelettes propres qu'il affectionnait tant. Ce matin-là, la foule de trépassaient grognaient bien plus forts, bien plus nombreuses. Même sa collègue fut forcée de le remarquer. La jeune universitaire se pencha vers l'origine du bruit.

"Qu'est-ce que c'est que ce merdier ? OH PUTAIN !" Elle esquiva une main tentant de l'agripper en reculant d'un pas. Sous le choc elle resta statique quelques secondes. C'est alors que, prit d'une faculté à se coordonner nouvelle et impressionnante, les cadavres commencèrent à sortir en nombre de la fosse. Pas le temps de s'interroger, leurs jambes s'actionnèrent d'elles-mêmes. Miller courrait plus vite qu'elle malgré sa stature rachitique. Il tendit la main vers sa collègue. "Tes clés !"
Elle sembla hésiter, mais incapable de formuler une protestation, la boule au ventre, elle lui jeta les clés de sa voiture, alors qu'il était bien en avance de 2 bons mètres. Le misanthrope pu constater que ce qu'il identifia comme des zombies, d'après une cinquantaine de comics, le double de livre, une dizaine de jeu de survie et 10 saisons de série télévisée, étaient infiniment plus rapides que ce qu'il imaginait.  Quand il s'arrêta brusquement en dérapant sur le sol boueux, sa camarade d'infortune, arrivée à sa hauteur, lui fit les gros yeux en ouvrant le bouche pour le houspiller. Mais elle ne put finir sa phrase alors qu'un coup de pied dans son ventre la fit s'écrouler ; la laissant devenir une proie de choix pour ces bêtes affamées. Fier d'avoir gagné du temps, Miller recommença à courir pour ensuite démarrer en trombe la clio citadine qu'on lui avait généreusement légué.

Tout s'enchaîna ensuite très vite ; l'archéologue embarqua pour l'Europe avant que tous les transports soient bloqués, allant se perdre dans une chaîne de chalet de sa famille, en Suisse. Perdu loin de toutes villes ou rassemblement humain. Et ma foi, pendant plusieurs mois cela fonctionna bien, même très bien. Il fallait dire que ce lieu, il l'avait aménagé quand il avait 18 ans, en en faisant un vrai bunker, garde-manger et armurerie. Il n'était pas paranoïaque, juste méfiant.  Mais il se rendit fou, tout seul, loin de gens, juste enfermé avec ses démons dans une pièce close. Il voyait des ennemis dans chaque ombre la nuit et était convaincu que les zombies étaient bien plus inoffensifs que cette menace invisible caché dans les murs de sa chambre. Alors, six mois plus tard il se rendit en ville, avec des sacs chargés d'armes et de vivres, dans un véhicule en parfait état de marche ; cherchant une communauté ou affaiblir l'emprise des abominations guettant sa solitude. Heureusement le Talon passait régulièrement dans la zone et il put négocier avec difficulté son adhésion. Après tout, il avait fait partie de Los Muertos, du moins en intérim et il possédait une dizaine de fusil automatiques.  C'est ainsi qu'il se retrouva dans le bastion pénitencier du groupe terroriste. Ce fut un renouveau, pouvoir participer aux raids, frapper humain comme zombies, laisser parler l'improvisation en combat au corps à corps. Cet amusement fut de courte durée, car quand Overwatch arriva, plus de raids sur des campements autorisés. Il ne restait plus que les combats contre les trépassés qui étaient de plus en plus rare. De plus avec Overwatch était arrivé Jack Morrison. Soldier76. Peu importe. Et l'ancien héritier s'était collé en tête que le commandant voulait le voir mort… C'était partial mais c'était ainsi. Quand bien même, il ne pouvait s'empêcher de le provoquer quand il le croyait, mais au prix de surveiller constamment ses arrières.

Sa chambre était à son image, glauque et renfermée. Sur ses murs étaient accrochés des crânes d'animaux trouvés dans ses escapades et sur sa table de nuit se trouvait un magnifique ossement de spécimen humain, posé à côté d'un roman d'anticipation. Quand il se réveilla, ce 4 Aout, ce fut à cause du tremblement. Il bondit sur ses pieds, attachant un canif sur son étui, à sa cuisse et attrapant son arme de poing. Il put entendre les ordres à la cafeteria, tout en fixant le commandant de son regard le plus mauvais. Miller prit son temps pour quitter le réfectoire, s'interrogeant sur la marche à suivre. Voler un véhicule et des provisions ou rester combattre ? Il décida de suivre la deuxième option, et de pour une fois suivre les ordres, pour changer d'avis plus tard si nécessaire.

Il courut dans le couloir menant à la cage d'escalier et son regard fut attiré par une scène inhabituelle. Dans un renfoncement, se tenait le vieux commandant, son antagoniste maléfique, la femme violette professionnel de l'AWP et la joueuse première mondial de Starcraft II. Il s'arrêta. C'était… une réunion ? Une réunion secrète ? En tout cas, sûrement le rassemblement le moins discret du monde. Son regard perplexe et la grimace d'incompréhension qui accompagnait son visage filandreux furent coupés par les orbites vides du plus grand. Il recula, levant une main en l'air comme pour se déresponsabiliser de la question et continua son chemin sans tarder. Il ne voulait pas en savoir plus, vraiment pas et pour une fois il était presque sûr que ça ne concernait pas un plan pour l'assassiner dans son sommeil ; c'était trop bizarre même pour lui (même s'il gardait un pourcentage de sureté à cette possibilité).

Il se dirigea vers les étages supérieurs à vive allure, percutant l'épaule du docteur chirurgien de la base. Son allure baissa et ses yeux jaunes analysèrent la blonde. Être avec les soigneurs semblait être un plan optimal pour ne pas se mettre en première ligne.

"Besoin d'aide, Docteur Ziegler ?"







Revenir en haut Aller en bas

 ►Véritable nom :
Kristopher Moreau


 ►Affiliation :
Talon


 ►Equipement :
Lunette de confort normal. Il possède une armure légère sous son manteau noire, assez épaisse pour le protéger efficacement d'armes de faible puissance ou de coup de couteau. Un pistolet lourd avec une capacité de chargeur de dix balles. Il possède un œil cybernétique capable de déterminer avec une grande précision la destination des balles ou projectiles allant vers lui, activable pendant une quinzaine de seconde.

the world can always use more heroes
Kristopher Moreau
Kristopher Moreau
Le corbeau
Sam 19 Aoû - 0:28

  • Event Overwatch
  • Pipi,
    caca, prout
Quand il n'y aura plus de place en Enfer, les morts reviendront sur Terre
Tout avait basculé en si peu de temps. Combien de temps avait-il été nécessaire pour l'infection de se propager rapidement et efficacement ?  

Vingt-huit jour.

Vingt-huit jours pour que l'agent pathogène se propage de par le monde, y affectant tout les êtres humains en un rien de temps. Le Corbeau y avait longuement pensé, et y avait lui-même étudier les possibilités. Il devait y avoir un patient Zéro.  

Le premier jour avait donc été une exposition. Mais par quoi ? Était-ce par une injection dans le sang d'une arme bactériologique ? Une expérience médicale ou scientifique qui aurait mal tourner ? En voyant la technologie d'aujourd'hui, les gens pouvaient facilement y trouver une réponse. Les Omniacs avaient été un produit de l'Homme et avaient dégénérer en un instant, créant l'une des guerres les plus meurtrières de l'histoire de l'Humanité. Mais l'autre possibilité était aussi qu'une ancienne bactérie aurait pu être trouvée. De nombreuses bactéries de la préhistoire étaient létaux pour l'homme et surtout, inconnue. Un mauvais contact, une mauvaise manipulation, un manque de sécurité... Et le tout aurait dégénérer. C'était un vrai casse-tête. Mais les choses étaient ce qu'elles sont.

Au troisième jour, l'infection. Morsure, attaques, agressions, mais aussi d'autres élément à prendre en compte : l'alimentation, l'eau, les insectes, voire même l'air. La maladie avait été foudroyante. En un rien de temps, de par les nouvelles, le Corbeau avait appris que les hôpitaux avaient été pour la plupart envahis par les patients malades. Les antibiotiques qui ne faisaient rien. Évidemment. Les rues avaient été infestées de contaminés et de cadavres. Le CDC qui s'était révélé inutile, au final, sinon pour étudier la maladie plus en avant. Deux façons de stopper la maladie. Bruler les corps et cesser de cacher la réalité. L'un fonctionnait, l'autre non, car trop utopique.  

Mais le huitième jour marquait véritablement le début de l'enfer sur terre. L'épidémie. Plus rien était au contrôle des gouvernements, la population était chaotique et se faisait la guerre entre eux pour protéger eux-mêmes ou les siens. Adieu la moralité, bonjour le chaos et la recherche de tranquillité dans la religion. Au quinzième jour, il y avait déjà eu les évacuations pour des camps de réfugiés dans le monde. Et Fatale s'était montré convaincante dans ses rapports. Alors Moreau avait pris les choses en charge sous l'égide de Faucheur, ordonnant et coordonnant l'évacuation des familles du membre du Talon, tout en étudiant les faits de l'actualité sur ces morts-vivants.  

Au vingtième jour... Ce fut la Dévastation. Les villes avaient été en flamme et l'odeur de la mort flottait continuellement dans l'air. L'Homme avait délaissé la civilisation pour survivre aux Morts.

Car ce fut le commencement de la Souffrance, au vingt-huitième jour. Ainsi que pour lui-même, malgré la jouissance qu'il éprouvait en sachant qu'Overwatch avait dû tomber de nouveau... Car Emilia était, elle aussi, dehors.  



Aux jours présents...

Un bruit de ferraille le tira de son sommeil et prestement, l'agent s'était relevé sur son lit en pointant son arme avec sa rapidité exceptionnelle sur l'origine du bruit. Un morceau de barreau qui avait tomber. La rouille en avait eu raison. Un soupir quitta sa bouche et il se rallongea, reposant son arme en dessous de son coussin. Le lit était peu confortable. L'odeur de moisi flottait dans l'or. Mais il dut admettre que c'était bien plus confortable que les précédentes planques que Talon avait dû avoir alors que le monde s'était effondré. Décidant qu'il ne pourrait plus dormir, Kristopher s'était relevé pour s'étirer. S'habillant de nouveau de par son manteau noir du Talon possédant un holster en son intérieur, il reprit son arme et le réinstalla dans son manteau.
 
Mais alors qu'il allait sortir, la surprise se lit sur son visage. Un tremblement au loin. Cela lui suffit pour que ses instincts se remettent en marche. L'adrénaline courait dans son corps. Alors qu'il allait en rejoindre l'origine, il surprit une altercation entre Faucheur et le Soldat 76. Avec un soupir, il décida de les ignorer. Combien même il aimerait voir les agents d'Overwatch mourir, l'heure n'était pas aux rivalités. Et se mêler à eux serait en ce moment dangereux.

-Vous trois, cessez de vous chamailler, fit Kristopher sèchement, sauf si vous vous disputez pour savoir qui va se faire manger en premier. Allez !

Et il tourna ensuite son regard vers Hana, l'ancienne joueuse de jeu vidéo.

-Ne leur accorde pas trop d'attention et fonce vers ton poste, Hana. Fais vite. Il lui avait parler d'un ton autoritaire mais doux. Étrangement, il se sentait paternelle avec la jeune fille.

Il en fit de même pour sa part, se dirigeant vers l'origine du bruit. Sortant de la prison pour se diriger vers le mur ouest, il vit en effet le mur en morceau... Ou les morts s'y engouffraient par dizaines. Il pesta. Sortant son arme et en le pointant sur un des macchabés, il l'abattit d'un coup dans la tête, et hurla :

-Dépêchez-vous, si vous voulez vivre !

Il se trouvait à environ une dizaine de mètre de la brèche, tandis que le bitume de la cour était de plus en plus teinté du sang des morts-vivants, et que les renforts commençaient à rejoindre le Corbeau du Talon.  

En espérant que cela te plaise !




Revenir en haut Aller en bas
the world can always use more heroes
avatar
Invité
Invité
Jeu 31 Aoû - 20:25



OVERWATCH ZOMBIE
Event - libre


Comme me l’avait indiqué Jack, je devais me protéger et garder ma radio a porté. Sauf qu’il était impossible de garder une unité médicale en protection, car il n’y avait plus réellement d’unité médicale. Christopher un des membres de la Griffe me rejoignit pour me demander si j’avais besoin d’aide. Il était étrange que Jack, Faucheur et Kristopher ne soient pas déjà en train de se battre contre ces zombies. Eux qui étaient généralement les premiers à se battre. Jack était parti vers l’arrière, loin de la bataille.

« Christopher, oui je veux bien de l’aide. Il y a plusieurs cellules habitées dans la partie ouest et il y a sûrement des blessés, j’aimerai bien aller sur place et me rendre utile. »

Deux zombies arrivèrent. Ils n’eurent pas le temps d’entrer dans le hall qu’ils furent déjà renvoyés dans la tombe par quelques costaux en première ligne. Je me dirigeai vers ma cellule et mis dans un sac tout ce qui pouvait me servir comme bandages, ciseaux, médikit encore intact. Je pris aussi un couteau de combat.

« Christopher, tu viens avec moi et jusqu’à nouvel ordre tu es sous mon commandement. Si Jack apprend que je vais dans l’aile ouest, il m’enfermera dans ma cellule et de nombreux innocents ne survivront pas. Donc nous allons discrètement sortir de cette aile et aider ceux qui ont besoin d’aide. »

Je ne lui laissais pas la parole, que je me dirigeai déjà vers une porte adjacente. Hors de question de foncer bêtement vers l'aile ouest, si Morrison me voyait ou qu’un autre membre d’Overwatch me voyait, ça serait foutu. Mon couteau à la main. Il était bien plus sûr de se battre dans des couloirs avec des armes blanches, car les munitions se faisaient rares. Je ne regardai pas spécialement si Christopher était avec moi, j’avançais vers ce qui devait être ma destination. Il y avait une espèce d’estrade qui permettait d’entrer dans le bloc ouest par l’étage. C’est par là que je passais.

La vision que j’avais du bloc ouest était horrible. La brèche dans le mur était beaucoup trop grande pour que ce soit un accident. C’était à l’évidence une explosion qui avait causé ça. En bas, des centaines de zombies étaient en train de déferler dans le bâtiment, une vraie horde. C’était impossible, quelqu’un avait dû les conduire ici. Entre les cellules, quelques braves héros aussi bien d’Overwatch que de la Griffe étaient en train de se battre pour survivre. Impossible de les rejoindre, la horde les avait encerclés et ils tombaient les uns après les autres. Mon cœur se serra quand je vis qui commander ces braves héros. Willem Reinhardt. Son marteau s’abattait sur plusieurs macabés alors qu’il protégeait une jeune demoiselle de la Griffe sur sa gauche. Son armure était en pièce depuis des mois et il portait principalement quelques morceaux avec une tenue civile en dessous. Son marteau fit un 180° qui explosa plusieurs zombies. Mais derrière lui, une mercenaire que nous avions aidée se fit mordre au cou par un de ces monstres. Cette faille permit à l’un d’entre eux de sauter dans le dos de Willem. Son cri quand le zombie mordit dans sa colonne fut déchirant. Il l’expulsa d’une seule main, mais le bras qui tenait son marteau était désormais une cible. Ils arrachèrent sa chair alors que dans la douleur, il ne put plus se défendre. La horde se massait sur lui, attaquant ces cotes, ces jambes, son torse. Le mutilant, le mangeant, alors que son cœur battait encore. Un des zombies lui arracha un œil avant de lui mordre le visage. Le grand chevalier Willem Reinhardt venait de tomber et avec lui, la poignée de courageux qui c’était battu pour le bloc Ouest.

Ne pouvant me retenir, je vomis à me bruler l’estomac. Une main me prit l’épaule, la personne m’indiquait, qu’on ne pouvait plus rien pour eux et qu’il fallait retourner auprès des survivants. La prison était déjà sûrement perdue, au vu du nombre de zombies qui venaient d’entrer dedans.










Revenir en haut Aller en bas
the world can always use more heroes
Administrateur
Administrateur
We are all soldiers now
Dim 10 Sep - 1:58



OVERWATCH ZOMBIE
Event - libre


76 reconnaît immédiatement la voix féminine qui s’élève dans son dos et la fraîcheur du métal contre sa tempe le laisse grinçant de sarcasme. «  Me donne pas encore plus envie d’appuyer sur la détente. » Son faciès est glacé, ses paroles mâchées et la menace de mort qui plane contre son crâne ne dévie pas son regard des cavités sombres creusant des yeux pour le masque funèbre. Il y cherche furieusement une lueur à laquelle se confronter. Il cherche Reyes. « Content que tu sois rentrée au bercail Amélie. » Son ton oscille entre rudesse et sincère familiarité lorsqu’il accentue son prénom pour le lui imposer, ne rien concéder. Il ne se tourne pas sur elle. Fatale est une blessure de plus ouverte par le Faucheur qu’il compte réparer en éliminant la source. Qu’elle le veuille ou non.
Le bras du soldat est rigidement vissé à l’adversaire et s’il doit l’emporter avec lui dans la tombe ce sera sûrement une chance accordée aux survivants – comment laisser le mal incarné se balader impunément au milieu du chaos qui peut si facilement le nourrir. Son esprit enfiévré spatialise Reyes et le reste est étouffé au lointain. Le mur Ouest n’est pas tombé seul et ça empeste la trahison. La tension rigidifie ses larges épaules sans les laisser trembler.
Pour autant lorsqu’une présence fluette apparaît dans son périmètre d’action le soldat gronde, mord sur ses dents, laisse ses certitudes au placard. Il écrase brusquement son arme entre ses doigts crispés. «  Bon sang Hana. Ne reste pas là ! » Il rugit de sa voix la plus dure, replace son revolver au holster et dégaine une œillade sombre vers le Faucheur. La partie n’est que remise. Mais le temps manque. Un arrière-goût de défaite brûle sa gorge alors qu’il laisse le spectre le repousser en encaissant sa désinvolture d’une simple grimace. «  Ne joue pas avec moi, Reyes. Tu pourrais t'y brûler pour de bon. » Sobre recommandation. Le soldat ne plaisante pas.
Il connaît vaguement cette gamine. Son âge est un argument suffisant pour ne pas la placer au milieu d’une fusillade. De telles considérations ne devraient pas survivre dans ce quotidien où personne ne reste un enfant pourtant 76 peine à s’en défaire. Il faut croire que les vieilles habitudes ont la peau trop dure.
Au moment où l’arme retourne dans son étau de cuir usé quelque chose en lui admet que c’est sûrement mieux ainsi. Il ferme puissamment les yeux. L’idée d’en terminer ainsi l’écorchait. Peut-être n’en aurait-il pas été capable mais ça il ne s’autorise pas à y penser. Les intonations rieuses de la voix d’outre-tombe lui strient encore les tympans et c’est ça qu’il doit garder en tête.
Jack se doit de réagir vite, il ne pensait pas que sa confrontation durerait ou qu’elle serait autant médiatisée. L’ancien commandant affiche un silence impénétrable en réponse aux assauts de l’ennemi. Son faciès se froisse à peine lorsque la créature désigne Amélie comme son second, la langue acérée de Reyes a toujours su faire mouche. Il se recompose fermement et ordonne d’une voix intraitable. «  On monte. Tout le monde me colle aux basques. » Morrison ouvre la marche d’un pas rigide et très rapidement il invective la plus jeune en saisissant son bras. Sa poigne est sûrement trop autoritaire pour ne pas laisser des marques. «  Une gamine n'a rien à faire ici. Si tu as des munitions rejoins immédiatement le docteur Ziegler. Aile Est bloc E. Sinon ne me lâche pas d'une semelle jusqu'à c'qu'on croise quelqu'un pour t'escorter. Compris ? » Ses aboiements n'attendent pas d'être contrariés et le soldat relâche aussi sec sa prise avant d'avaler les dernières marches qui le séparaient de l'horreur. Sur les hauteurs se sont entassés des combattants, conformément au protocole d'urgence les tireurs d'élite devaient repousser la menace de loin en bénéficiant d'un approvisionnement en balles moins restrictif. Et les réserves sont déjà à moitié vides. Peine perdue. Les visages sont perforés d'effroi par la vision du carnage en contrebas. Morrison n'a lui-même jamais assisté à une telle attaque - son regard bleu gelé inspecte la marée des corps avec gravité. Un juron perfore la barrière de ses dents serrées : des pertes sont déjà à déplorer chez ceux ayant bravé ses ordres en attaquant de front. Son sang bouillonne d'impuissance mais son dos reste droit.
Un amalgame de boyaux et d'ossements désaxés de leurs chairs colore l'herbe d'un liquide putride, des carcasses brisées avancent sur des membres coupés et l'armée des morts s'engouffre par le trou laissé béant dans le mur. Un détail le heurte : une arme imposante est abandonnée au sol. Le marteau d'un colosse. La première ligne est donc tombée. Wilhelm avec. Le visage du balafré s'abaisse, pas le temps de pleurer un vieil ami. Les hommes foudroyés de terreur ont du assister à la perte de Reinhardt, soutien moral indéfectible. Il ne faut pas laisser la torpeur les emporter définitivement. Morrison agrippe l'épaule d'une recrue qu'il connait de nom avec brutalité. Lui ordonne d'aller sonner l'alarme de retrait et ce dernier y fuse. Plus le temps de réfléchir le soldat se hisse sur un muret et hèle l'assistance désorganisée d'une voix puissante. «  On abandonne la position immédiatement. Repliez-vous vers la sortie Est. Prenez uniquement vos armes et les munitions à portée de main. Pas de questions. Pas de détours. Restez groupés et répondez aux ordres du gradé le plus proche. Que ceux qui sont armés encadrent les formations. Exécution. » En emboîtant le discours l'alarme se répand dans les bâtiments, tonitruante, elle informe ceux qui seraient restés en retrait. Morrison ouvre ses paumes vers l'assistance pour temporiser l'effervescence. «  L'avantage de la vitesse est pour nous. Surchargez pas les sorties si vous tenez à votre peau. Informez ceux que vous croisez des ordres et tâchez de pas vous faire tuer ! » De l'émotion se diffuse en sous-texte dans ses derniers mots. Morrison n'oublie pas ceux qui combattent encore sous leurs pieds mais donner l'ordre d'aller leur porter assistance serait alimenter les morts-vivants en viande fraîche, désordonner ses troupes. Il en fait une affaire personnelle. Le regard du soldat vient chercher celui de Reyes d'après un automatisme vieux d'une autre vie - pourquoi pas y songer après tout. Une ultime mission impossible alors qu'il n'a plus rien à perdre. Pendant que les formations quittent le toit à la hâte Jack dépose brièvement une main sur l'épaule d'Hana. «  Suis le mouvement et ne regarde pas en arrière. » Il accroche ensuite un nouveau regard au Faucheur en sachant qu'il n'a pas besoin de préciser sa pensée. Cet ennemi le connait mieux que personne. «  Je te laisse donner tes directives à ton second. » Commence t-il. Sa voix rocailleuse se dilue finalement dans une intonation presque apaisée. «  Tu parlais d'une mission commando hein ? » Morrison n'attend pas de recevoir de réponse, ses épaules se courbent et le soldat dévale les escaliers pour s'offrir au combat. C'est sûrement la déraison qui l'anime. Faisant l'économie de ses balles il fracasse une mâchoire affamée à sa gauche d'un revers de crosse et brise quelques côtes exposées d'un coup de pied sur la droite. Il distingue à quelques mètres la silhouette de Moreau.









Revenir en haut Aller en bas
the world can always use more heroes
avatar
Invité
Invité
Sam 28 Oct - 15:06



OVERWATCH ZOMBIE
Event - libre


L’alarme retentissait dans la prison, c’était le signal qui confirmait à Angela ce qu’elle craignait. Personne ne pourrait tenir la prison avec cette horde qui déferlait, il était donc temps de reprendre la route avec les rares survivants pour trouver un nouvel endroit que l’on pourrait appeler maison en attendant d’en avoir une vraie. Le couloir qui permettait de sortir du bloc ouest, était un vrai labyrinthe et mon sang ne fit qu’un tour quand je vis à l’autre bout une dizaine de zombies qui marchaient, affamée dans notre direction. Il fallait faire demi-tour. Pas le temps de penser à Willem ou aux autres pauvres qui sont tombés quelques secondes plus tôt. Je n’avais aucune envie de finir ainsi. Pitié. Alors que je retournais sur mes pas, je vis une seconde troupe de morts-vivants qui arrivait vers moi. Ma seule solution, sauter sur la bouche d’aération au-dessus de moi et fuir par là. Alors que Christopher montait, aidé par un troisième agent, je fus la seconde à rejoindre la sécurité de la hauteur. Puis, l’aidant en le tirant vers nous, le troisième du nom d’Antoine nous permit d’être tous les trois au-dessus de l’aération.

La masse de zombies commençait à s’agrandir en dessous de nous. Levant les mains vers nous pour tenter de nous attraper, nous n’étions qu’à un demi-mètre d’eux. Nous pouvions sentir l’odeur de la décomposition. Ramper au-dessus de la bouche d’aération jusqu’au bloc ouest était la seule solution pour tenter de sortir vivant de cette prison. Mais en arrivant dans le bloc ouest, nous nous rendions vite compte que ce serait bien plus difficile que prévu. Au loin on pouvait entendre les armes qui faisaient tomber les zombies, mais il n’y avait encore aucune façon d’utiliser une brèche pour passer.

« Nous allons tenter de passer par l’estrade à notre gauche. Si on sort de la prison, nous pouvons peut-être nous enfuir. »

Christopher passa en premier, je sautais en second et j’aidais Antoine à se réceptionner. C’est alors que je vis Christopher partir en courant, faisant un bruit énorme. Les zombies proches se retournèrent vers nous et commencèrent à s’approcher. Mon couteau se planta dans la tête du plus proche avant de se retrouver dans le crâne d’un second. Antoine n’était plus très sûr et son hésitation lui couta la vie. Je ne me retournais pas quand j’entendis ces cris nous suppliaient de l’aider, alors que les monstres lui avaient déjà arraché la gorge. Autour de moi, les zombies étaient de plus en plus nombreux, mais je devais courir en avant vers la sortie, en plantant ceux qui étaient sur mon chemin. Je ne pensais jamais m’en sortir.

Puis, le ciel fut visible, je venais de passer le mur explosé et devant moi, les troupes d’Overwatch et de la Griffe encore vivantes permettaient aux autres de s’enfuir de la prison.








Revenir en haut Aller en bas
the world can always use more heroes

Contenu sponsorisé





Revenir en haut Aller en bas
 

Overwatch Zombie [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 

-
» 
» 
» 
» 
» 

Overwatch : The Recall-