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 Au cœur des cités d'or... Feat Alma [Déconseillé moins de 16]

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Deydreus Moonshire
Deydreus Moonshire
Le Porte-Peste
Jeu 5 Avr - 23:35

Il était midi, lorsque Charles entra dans mon labo. Levant le menton pour protester, il leva une main pour m'intimer le silence, un sourire sur le visage.

- Non. Il est 18 heures.

A mon air étonné, il laissa un petit rire fatigué s'échapper.

- Je plaisante, il est bien midi. Mais j'ai reçu un appelle du secrétaire, on a une mission.
- Attaque bactériologique? Terrorisme?
- Rien de tout cela, enfin, je crois.

Lâchant l'éprouvette que je tenais pour la reposer dans son coffret d'azote liquide, je laissais le robot qui m'assistait replacer ce dernier dans un autre coffre, plus gros. Une fois en dehors de mon laboratoire, je constatais avec un oeil circonspect le secrétaire du conseil de sécurité qui m'attendait, dans son costume habituel.

- Monsieur.
- Nul besoin pour les formalités Deydreus. Vous savez que je n'en ai pas besoin quand je viens directement au QG. Charles vous a dit pour la mission?
- Seulement qu'on en avait une. Des explications?

J’emboîtais son pas lorsqu'il commençait sa marche vers notre salle de briefing. Charles quand à lui nous suivait, silencieux, comme d'habitude.

- Cette mission est assez spéciale, je ne veux pas vous voir nettoyer un centre terroriste ou purger une attaque bactériologique. Plutôt de mener une enquête, et empêcher une épidémie virale.
- Pas de déploiement d'unités?
- Si, naturellement, une zone de quarantaine a été établie, et la plupart de vos hommes assureront le maintien de cette dernière. Seulement, votre objectif personnel sera différent.

Il pressa sur la petite tablette qu'il trimbalait tout le temps avec lui. Plusieurs grandes images défilèrent, révélant tout d'abord la carte du Pérou, puis faisant défiler différents rapports.


- Arequipa, au Pérou, a subi il y a peu un début d'épidémie. Le virus qui frappe cette ville mythique est totalement inconnu de notre médecine moderne. Les services médicaux de la ville ayant été rapidement submergés, ils ont reçut l'aide de médecin sans frontières. Un groupe de l'ONG fut envoyé là bas, et ils commencèrent à traiter les malades. Le virus se transmet visiblement par voie aérienne, et peut survivre à de fortes chaleurs, ainsi qu'en dehors du corps de ses hôtes pour 48h. Ce virus est semblable à plusieurs virus tropicaux d’Amérique du sud.
- La complication?
- Vous allez devoir co-opérer avec une civile.

Je m'arrêtais, haussant un sourcil. L'idée n'était pas ce qui me gênait le plus, mais plutôt le fait que le secrétaire ne souligne ce point.

- Alma Di Costanzo. Une franco-italienne spécialisée dans la médecine tropicale. Elle fait partie de médecin sans frontières, et si vous allez travailler avec elle, c'est pour une raison simple. Le fils du président péruvien se trouve au cœur de la zone de quarantaine, dans Arequipa.
- Pourquoi vouloir faire intervenir une civile si nous devons simplement extraire un vip?
- Je ne veux pas simplement vous voir l'extraire pour ensuite travailler sur la résolution de la crise. Le fils du président est infecté. D'après nos estimations, il périra dans les 72 heures si rien est fait. Le gouvernement péruvien a supplié l'ONU de les aider.
- Les aider est une chose, mais je trouve ça amusant que vous nous mandatiez uniquement car le fils d'un chef d'état est concerné. Les autres morts ne comptent pas?
- Oh je vous en prie Deydreus. Ne la faites pas chevalier blanc avec moi. Sauver la vie du gamin revient également à sauver la vie de tous les autres habitants concernés. De plus, je vous avoue que le président est un ami. C'est moche, mais cette mission est aussi une requête personnelle. Je n'ai aucun doute sur la réussite probable de MSF pour trouver un anti-virus, mais il sera trop tard. Avec vous, il reste peut-être un espoir.
- ... Très bien. Donc nous devons extraire le gamin en même temps que nous résolvons cette crise, c'est ça?
- C'est... Oui, mais vous vous doutez bien, qu'il n'y a pas que la maladie comme problème.
- Émeutiers?
- Trafiquants de drogue saisissant l'occasion pour demander une rançon en plus du reste. C'est pour ça que vous assurerez l'escorte de la civile qui vous accompagnera là bas.
- Vous avez briefé notre chère amie de ce qui l'attend là bas? Ce ne sera pas une promenade de santé, surtout si nous devons travailler directement sur le terrain.
- Et bien. En partie. Ce sera à vous de la briefer lorsque vous la verrez.
- Vous êtes sérieux?
- Ne vous en faites pas, on lui a déjà dit le plus important, vous n'aurez qu'à lui expliquer les détails techniques de votre mission commune.

Nous arrivâmes finalement vers les ascenseurs menant aux toits. Une fois là haut, je saluais le secrétaire qui entrait dans un hélicoptère déjà en marche, faisant voleter ma blouse de laborantin. Une fois le véhicule dans les airs, je redescendais avec Charles en direction de la "salle commune", qui servait à la division de lieu de rassemblement et de divertissement. On y trouvait un grand bar, un mémorial à ceux tombés, un billard, plusieurs sièges, ainsi qu'un gigantesque canapé qui permettait de se poser devant l'écran géant qui retransmettait divers matchs et autres événements sportifs.

- Au fait, on est censés la retrouver où, la miss?

Charles leva le menton en direction de la salle de divertissement, tandis que les lourdes portes blindées terminaient de s'ouvrir. La salle était emplit des membres de la division, mais je la remarquais tout de suite. Cette tignasse blonde, cette combinaison cyan tranchant incroyablement avec sa peau rosée. Elle était assise sur l'un des tabourets du bar, probablement en train de boire quelque chose. Soupirant face au fait qu'on avait laissé rentrer une civile dans le QG de l'UNSD, je m'avançais silencieusement pour finalement parvenir jusqu'au bar, découvrant enfin le visage de celle qui allait travailler avec moi. Ses traits étaient fins, distingués. C'était une belle femme. Toussotant pour me faire remarquer, j'attendais d'avoir son attention avant de, finalement, me présenter.

- Bonjour, miss Di Costanzo j'imagine? Je me présente. Deydreus Moonshire, je serais votre agent de liaison pour la suite des événements au Pérou.

Je sortais de l'une des poches de ma blouse une tablette que le secrétaire m'avait délivré juste avant son départ.

- L'opération "cité d'or" commence dès que vous êtes prêtes à partir. Je vous brieferais dans l'avion. En attendant, si vous avez la moindre question, je suis tout à vous.




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Alma Swanson
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Un médecin au coeur pur
Sam 14 Avr - 1:21

« Alma ? Tu peux venir dans le bureau s’il te plait ? » C’était ce que me demandait la voix en travers mon téléphone. Je fis un soupire. J’étais de garde cette nuit-là, et il m’avait appelé pendant que je faisais ma ronde. Surveiller les patients du camp de nuit était aussi une mission. Chacun son tour, quelque fois par mois, on se relayait. Et là, il se trouvait que c’était mon tour.

Je marchais dans les couloirs, je grimpe les escaliers pour aller trouver le premier étage, là où se trouvait le bureau. Je grimpe assez vite et enjambe les marches par deux. Je me demandais ce qu’il me voulait à une heure pareille. Je frappe à la porte, il m’intime de rentrer, j’ouvre la porte, puis met mes mains dans les poches. Je baille tous en m’avançant d’un pas nonchalant vers cet homme. Mon ami, et mon chef de section surtout.

Mon coordinateur d’équipe et de mission en somme. Il me fixe et prends ensuite un dossier, une demande spéciale qu’il avait reçue y’a deux jours et qui était urgente.

« Ta spécialisation, c’est la médecine tropicale n’est-ce pas ? » Fit-il sur un ton sérieux, la tête dans les mains, en me fixant.

« Oui ? et ou tu veux en venir ? » demandais-je avec une petite voix pleine de sens, je veux aller dormir. Je ne laissais pas voir cependant, car je supportais assez bien la fatigue.

« J’aimerais te confier une mission commune si tu l’accepte, laisse-moi t’expliquer » Fit-il en me coupant dans mon élan alors que j’allais lui demander de m’expliquer.

« Il s'agit de s'occuper d'une épidémie au Pérou, dans une ville nommée Arequipa, un groupe de notre ONG a déjà tét envoyé sur place, j'aimerais que tu le rejoigne avec cet agent de l'UNSD (United Nation Security Division),

Vous devrez aider le fils du président péruvien, l'aider reviendras à prouver l'efficacité de notre organisation, ça sera aussi gagnant pour toi, tu travailleras avec un dénommé Deydreus Moonshire. C'est tout ce que nous avons comme information, le reste te seras communiqué au QG,tu te rends là-bas et puis vous irez au Pérou ensemble. »


Lorsqu’il eu terminée ses explications, j’ai cru que j’allais exploser sur place, je me mise alors à faire les cents pas devant lui et à faire de nombreux gestes avec les mains. Ce qui montrait à quel point j’étais perturbée.

« Je… je ne sais pas, on a tellement de boulot ici, comment pourrais-je n’en sauver qu’un seul, alors que pour l’instant nos résultats… sont nuls ?

Comment pourrais-je me concentrer sur une seule personne ? Juste parce que c’est le fils d’un chef d’état ? et puis … on ne sait rien sur cette épidémie, et si on arrive pas à trouver la cause !? Si nous n'arrivons pas ? »


C’était rare les moments ou j’hésitais de la sorte, mais la mission qu’il me proposait… avait tellement d’enjeux, que je me sentais envahie par la pression encore plus que d’habitude. Elle était montée d’un cran et je n’aimais pas ça ! J’avais tellement un mauvais pressentiment. Mais je savais que quelque part, il avait raison !

En vrai, je faisais partie des rares…et probablement des seules personnes à en savoir autant sur la médecine tropicale. En tout cas, au sein de médecin sans frontière.

« Alma, c’est votre spécialité, si vous trouvez le remède pour lui, vous n’aurez plus qu’à le transférer au centre pour ensuite sauver les autres patients ! Pensez au plus grand nombre, pensez que vous ferez du bonheur quoi qu’il arrive… »

Je calmais mon angoisse, et ma peur d’échouer.

« Bon d’accord, je relève le défi… et j’assumerais les conséquences de la mission, si j’échoue, je donne ma démission, et je m’arrête là. »

« Tu es sûre de toi Alma ? tu ne veux pas encore réfléchir un peu ? »

« Si je ne réussi pas, ça veut dire, que je ne suis plus digne d’exercé en ONG, et je retournerais chez moi. » Fis-je sur un ton déterminé à réussir, malgré le doute et cette condition pour te motiver encore plus. C’était un premier vrai challenge pour moi, si je ne réussis pas, ça veut dire que je ne suis simplement plus digne de faire de l’humanitaire. J’en assumerais les conséquences à ma façon.

« Normalement, il n’y a aucuns risques, vos compétences à vous deux devraient suffirent pour cette crise compliquée, appelle-moi a la moindre question Docteur Di Costanzo Alma ». Exclama-t-il avec un sourire, et un clin d’œil, tout en se positionnant dans le fond de son siège.

« Très bien, j’accepte, je pars demain matin à l’aube. »

« Cela tombe bien, ton billet de transport est déjà prêt » fit-il en me tendant les papiers nécessaires, et la documentation à lire pendant le trajet de demain.

****



Le trajet avait duré quelques temps avant que finalement, je n’arrive au point de rendez-vous fixé avec mon futur collègue pour cette mission délicate. Je me trouvais depuis un bon quart d’heure maintenant au sein un grand bar, un mémorial à ceux tombés, un billard, plusieurs sièges, ainsi qu'un gigantesque canapé qui permettait de se poser devant l'écran géant. On m’avait gentiment guidé jusqu’ici en attendant de prendre l’avion au côté de mon collègue.

On m’avait demandé de l’attendre dans cette salle de divertissement assez impressionnante et imposante rien qu’avec ses portes blindées. Le QG de l'UNSD, avait une ambiance particulière. Je ne savais pas comment la décrire, mais on sentait la détente militaire qui régnait dans ses lieux. J’attendais assise sur mon tabouret, et en sirotant ma boisson lentement. Profitant de chaque gorgée, je faisais la discute avec le barman qui me tenait compagnie.

Je portais ma combinaison bleue, ma blouse dans ma valise à côté moi, j’avais mon sac sur l’épaule. Je me levais lorsque je fus interpellée.

« Bonjour, enchantée monsieur Deydreus Moonshire, je suis effectivement, le Docteur Alma Di Costanzo, très jolie nom pour cette mission périlleuse, c’est vous qui l’avez nommée ainsi ? » Fis-je en lui tendant la main par signe de politesse.  

«   Alors allons-y, il n’y a plus une minute à perdre, nous devons arrivez le plus tôt possible, ça marche, je suppose que nous avons un taxi pour nous rendre à l’aéroport ? je vous poserais milles questions une fois dans l’avion ! du coup !  »




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Deydreus Moonshire
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Le Porte-Peste
Mer 18 Avr - 23:20

Un léger sourcil s'haussa sur mon visage, alors que je l'écoutais. Tapotant sur la tablette qui afficha relativement rapidement diverses données techniques, je la rangeais finalement après avoir serré la main de la dame.

- Je ne suis pas à l'origine du nom de cette mission non, j'avoue avoir d'autres choses à faire en général. Ravi que le nom de cette dernière vous plaise cependant. J'imagine que l'appeler "opération raton-laveur" n'aurait pas eu autant de cachet? Suivez-moi, la mission viens donc de débuter.

Je l'invitais à me suivre d'un signe de main, suivit de peu par Charles qui retombait dans son silence habituel. Accompagné de la doctoresse, notre trio arriva au bout de quelques instants à un grand ascenseur, dans lequel nous montions. Me tournant vers ma future partenaire, je réagissais seulement maintenant à l'un de ses propos.

- Au fait, on ne prendra pas le taxi. Nous emprunterons directement la vaisseau de transport de l'UNSD. Il se trouve sur les toits et est en train d'être préparé à cet instant. Normalement, votre "tenue" devrait se trouver dedans.

Ponctuant mes mots, les lourdes portes s'ouvrirent, et une bourrasque de vent vint alors nous accueillir comme un écho mortuaire. L'énorme vaisseau de transport nous attendait comme prévu, sa lourde trappe latéral déployée, attendant que nous nous enfoncions dans son corps métallique. Je guidais notre civile jusqu'au dit transporteur, et entrais juste après elle. L'intérieur de ce dernier était plutôt standard. Une large structure dans laquelle se trouvait plusieurs sièges sur lesquels s'asseoir et s'attacher. Divers caissons possédaient quand à eux des trousses de premiers secours, des bonbonnes d'oxygène, et plus en arrière différents serveurs qui alimentaient en information les nombreux écrans tactiques et l'holo-map qui affichait notre destination. A la tête de l'engin se trouvait naturellement le poste de pilotage, et notre pilote attitrée qui était en train de râler comme à son habitude.

Mon oeil s'arrêta quelques instants sur Alma qui se dirigeait vers son armure, et après l'avoir observée pendant quelques secondes, analysant tout son corps et ses mouvements, j'haussais de nouveau un sourcil.

- Dîtes moi docteur. Pourquoi un médecin possède-t-il un canon à particules? Je peux comprendre l'armure, le casque à HUD et filtre à air, mais... Pourquoi possédez vous une arme au juste?

Je souriais face à elle, levant les bras avant qu'elle ne réponde, tandis que je me dirigeais vers l'un des casiers contenant mon équipement.

- Je ne vous met pas un procès je vous rassure, je suis juste curieux.

Je l'écoutais donc attentivement, tandis que je passais mon gilet pare-balles autour de mon torse, attachant les nombreuses sangles et boucles, avant de placer mon holster de cuisse et d'enfiler le reste de ma tenue. Fin prêt, je sentais le vaisseau vrombir tandis que les moteurs se mettaient en marche. Revenant vers mon interlocutrice, je lui montrais une horloge la carte holographique.

- Bien, il est donc temps de vous briefer rapidement. Comme vous le savez Arequipa a été frappée par un violent virus inconnu des registres. Notre boulot est, non seulement de résoudre la crise actuelle, et trouver un antidote au plus vite, mais aussi de sécuriser le palais présidentielle où se trouve notre VIP.

J'appuyais sur un bouton, et le visage du gamin s'afficha.

- Fernando Sanchez. 13 ans. Fanat de jeu vidéo et n'aimant pas vraiment la popularité de son père. Il voudrait devenir champion e-sport lorsque son père ne sera plus à la tête du pays. Enfin ça, c'est s'il survit à la suite. Il a contacté le virus au moment où ce dernier fut libéré. Tout portait à croire qu'il ne s'agissait que d'un incident malencontreux, ou une épidémie lambda. Mais...

Nouvelle image s'affichant, laissant un symbole de crâne entouré d'une épée rouillée.


- Le cartel "Mano Salvadora", réputé pour la fabrication et l'exportation de "la poudre d'or", une version altérée de cocaïne plus agressive et efficace que la version classique. Et surtout bien plus populaire. Jusqu'à lors, ils posaient majoritairement un problème de corruption au sein du gouvernement péruvien, mais depuis la crise, ils comptent carrément prendre le contrôle total de la ville et obtenir ce qu'ils veulent: un traité du gouvernement légitimant leur exploitation des champs de chanvre et des mines d'or, qui leur servent de base pour leur business. Cela rendrait le cartel légal et bien plus puissant. Et bingo pour eux avec cet épidémie: ils sont parvenus à prendre le petit en otage, afin de faire pression sur son père.

Je changeais l'affichage, passant sur une carte globale du Pérou.

- Je vous passe les détails politiques, mais si le petit meurt, la Mano Salvadora pourrait bien corrompre bien plus que le gouvernement, et asseoir sa domination sur le pays entier. La suite? L'exportation massive vers le Chilli et le Mexique qui reconditionneraient tout ça pour un envoi vers les USA et l'Europe. S'il s'agissait de savon ça irait, mais la poudre d'or rend dépendant presque à la première prise. Au delà de la crise médicale, c'est aussi un enjeu politique et sanitaire majeur que nous jouons ici. Je sais que la vie du gamin n'est pas plus importante que celle des autres malades, mais si nous le sauvons lui, cela signifie que nous avons trouvé la cure du virus ET que nous avons résolu une potentielle extension mafieuse. Tout benef pas vrai?

Je basculais finalement sur un autre écran, affichant différents plans d'insertion tactique.

- Nos troupes seront divisés en plusieurs escouades, la majeure partie de mes hommes, déployés juste avant nous, se chargeront de maintenir la zone de quarantaine mise en place, d'assister le groupe de MSF, et d'empêcher de potentiels mafieux d'attaquer les convois humanitaires. Votre rôle, en m'accompagnant, sera donc de localiser notre VIP, de l'extraire, ainsi que de nous rendre à l'hôpital, situé à deux blocs du palais, pour récupérer ceci.

Une sorte de machine à fumée apparut alors, depuis laquelle s'échappait de nombreux nuages de fumée.

- L'hôpital, et surtout le laboratoire de recherches qui se trouve à l'intérieur, est le lieu de dépôt de ces machines, qui déversent constamment le gaz détenant le virus frappant la ville. Il en existe une flopée dans la ville et tous les récupérer serait fastidieux. De ce fait, nous viserons cette machine là, plus proche du palais que les autres, et y récupérerons les bonbonnes, qui détiennent très probablement les échantillons nécessaires à la mise au point d'un anti-virus. Tout du moins, c'est ce que les huiles espèrent. Et c'est aussi notre piste la plus solide, le virus étant inexploitable une fois dans le corps de sa victime. Et du coup, vous l'avez deviné, il est fort probable que ce soit la Mano Salvadora qui est responsable de la propagation du virus.

Je fermais finalement l'affichage, fixant quelques instants la civile et attendant qu'elle assimile toutes les informations reçues. J'avoue que j'avais été particulièrement dubitatif sur la décision d'impliquer une civile là dedans, même si nous pourrions avec elle résoudre la crise, et sauver le fils de l'ami du secrétaire, cette dernière aurait pu rester au camp de MSF tandis que nous nous chargions de l'extraction. Enfin, les huiles avaient leur raison j'imagine. Et avec un canon à particules, la blonde n'était pas non plus sans défense...

- Au fait, vous disiez vouloir me poser des questions pendant le vol n'est-ce pas? Si vous en avez encore, je vous écoute.

*

* *

Notre arrivée ne fut pas célébrée. Ni même notifiée directement à vrai dire. Plusieurs voyant s'allumèrent autour de la trappe de l'appareil, avant que cette dernière ne s'ouvre dans un raclement sourd. Charles passa en tête, balayant la zone devant lui de son arme, suivit de peu par Tyson, notre spécialiste informatique et robotique. Protocole-8, l'omniac du groupe, lâcha une pique à ce dernier lorsqu'il le rejoignit finalement. Sebastian quitta à son tour notre moyen de transport. Lui, c'était notre expert en arme lourde, et un péruvien. La mission le concernait donc pleinement. Je laissais Alma passer devant moi et se positionner au centre du groupe. Je ne m'inquiétais pas spécialement pour elle, j'étais certain qu'elle était une femme forte et efficace, mais ce n'était pas une militaire, et de ce fait, les formations tactiques ne pouvaient pas lui être aussi évidentes que pour nous. Je me positionnais en queue de peloton, levant la main pour faire signe au pilote de redécoller. La mission débutait enfin, alors que notre visibilité était presque neutralisée par les nombreux nuages de gaz doré, symbole du virus qui frappait la ville.

- Allez les "Charognards", on se bouge!




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Alma Swanson
Alma Swanson
Un médecin au coeur pur
Mer 2 Mai - 23:08

Je fis un sourire, Deydreus semblait vraiment très professionnel, cela me rassurait beaucoup, moi qui n’avait pas l’habitude de ce genre de missions pour l’ONG. Il est vrai que l’appeler comme ça aurait fait un peu trop, je m’en foutisme ? Et aurait été un peu hors contexte aussi. Tendue, je l’étais bien que j’essayais de ne rien laisser transparaître comme à mon habitude. Le monsieur avait même gentiment serré la main après avoir répondu à ma question.

« En effet, ça n’aurait pas eu la même prestance pour ce genre de mission ! très bien je vous suis » fis-je en m’exprimant d’une voie douce et claire, toujours mon sourire au coin des lèvres. Je suivis le duo avec une certaine impatience quand même de voir le terrain de jeu de la mission, les mains dans les poches je les suivis jusqu’à ce grand ascenseur qui reflétait la grandeur de l’organisation avec laquelle j’allais travailler en partenariat !

Enfin, ce n’était qu’un point de vue, c’était très différent des locaux de médecin sans frontière bien qu’aussi immenses il me semble. Une fois l’ascenseur ayant atteint son objectif, nous descendons tous les trois vers l’énorme vaisseau de transport de l'UNSD. Je suivis de très près Deydreus lorsque je le suivais pour monter. Une fois près du vaisseau qui mettait déjà en route ses moteurs, je montais pour aller ensuite m’assoir sur un siège dans celui-ci. Je vis d’énormes caissons de matériels, et mon âme de médecin ne pu s’empêcher de demander si ceux-ci étaient pour la mission.

Ma tenue spéciale, mon armure s’activa alors d’elle-même lorsque j'arrivais près d'elle comme pour que je puisse moi-même finir de me préparer. Posant une main sur mon canon, je plissais les traits de mon visage, chose qu’il ne pouvait voir au travers de mon casque, il n’y avait en effet qu’une petite ouverture jaunâtre pour laisser transparaître mes prunelles.

Je me suis mise à fixer Deydreus… détournant le regard comme si je ne voulais pas répondre… je trouvais le moyen de rapidement détourner le sujet de conversation. Même si la vérité était là, je ne savais rien de cette armure, ni ses origines ni le pourquoi je devais la porter, ni sur le fait qu’elle possédait un Canon à particules.

« La curiosité est un vilain défaut mon cher, je ne m’en suis toujours servis qu’en cas d’extrême urgence, je n'ai jamais tué avec, je ne m'en sers que pour protéger et pour me protéger parce que c’était utile d’après les dires de mon père. » Expliquais-je, tout en ayant conscience que j’étais entrain de mentir à un collègue mais bon, je le connaissais à peine, alors je n’avais aucun compte à lui rendre !  

« La vérité, c’est que je ne sais rien de cette armure, elle m’a été confiée j’en prends soin, je n’ai découvert le canon que depuis peu, j’ai appris à m’en servir à peu près, mais je ne me sers que très peu de mon armure généralement c’est quand je dois me rendre en zones à risques… » Continuais-je à expliquer sur un ton blasé comme si devoir expliquer ceci ne me plaisait pas, d’ailleurs je fis tous pour esquiver les nouvelles questions sur le sujet.

J’écoutais ensuite le briefing et notais les mots importants dans un coin de ma tête. Donc il y avait un autre enjeu derrière cette crise à première vue uniquement concernée par un virus malencontreusement égarée. La thèse d’un accident n’était pas à exclure… mais un accident volontaire non plus.  Il me montra ensuite la carte holographique, la ou allait se dérouler « l’opération ». On dirait une vraie organisation militaire… pour une simple mission de sauvetage à première vue, cela semblait plus délicat d’y pénétré que je ne l’avais imaginé.

Je n’avais pas l’habitude de cet environnement, je me sentais complétement perdue. La poudre d’or… je n’en n’avais jamais entendu parler… je ne savais pas qu’il s’agissait d’une version altérée de cocaïne, mais dans ce cas, est-ce que ça signifiait qu’il y avait un Traffic ? au cœur de la citée ? Cela ne serait pas étonnant… Plusieurs idées de ce genre naquirent dans ma tête.

« Tout ça parait tellement plus compliqué qu’il n’y paraît… nous nous embarquons donc dans un conflit…mais également tous bénéf, sachez que je vous suivrais, la vie du gamin est importante, mais nous ne pouvons pas ignorer l’enjeu qui se trouve derrière toute cette résolution de crise, c’est important pour l’avenir du pays… vous avez réussi à me mettre un peu la pression, je vous félicite » Fis-je avec un petit rire.

« Effectivement, j’ai quelque questions… du coup ! » Fis-je après l’avoir écouté me raconter toute cette histoire. La Mano Salvadora, la mafia, la politique et le gouvernement, tout ça c’était lié à ce virus. Si ce virus était effectivement propagé, par elle, le monde entier… devrait en être au courant.

Rapidement, par la presse, cependant, était-ce bien raisonnable de rendre toute cette affaire publique ? Non… pourtant elle finirait bien par être connue peut-importe le résultat. En fait, je m’inquiétais aussi pour l’avenir, tout ça ne me disait rien de bon. L’échec en soit n’était pas possible, ce serait probablement l’une des missions les plus difficiles de ma carrière de médecin. Sur tout point de vue.

« Est-ce que d’après vous la Mano Salvadora sait que nous sommes en route ? J’imagine que l’organisation a des espions partout, comment vont faire vos équipes pour s’approcher de la ville sans se faire repérer ? Comment on va entrer dans le palais ? Vous avez les plans de la ville et du palais ?

Je pense que le virus serait liée à la "la poudre d'or", peut-être que le virus est un effet secondaire liée à quelque chose qui s’est développé…un mélange vicieux entre les gazs et ses machines… ce n’est qu’une hypothèse pour l’instant mais qu’en pensez-vous ? Le laboratoire de recherches pourra peut-être nous apporter des réponses sur l’origine du virus… mais nous n’aurons probablement pas le temps d’y aller faire un tour à l’hôpital… ? »


Voilà la réponse que j’exprimais à voie haute, toutes mes questions pour le moment, et les derniers étants des hypothèses, il était probable qu’elles soient fausses comme vraies, mais d’après les explications de Deydreus, un effet secondaire serait le plus convaincant pour qu’il se développe aussi rapidement dans l’air… à partir d’une cellule souche.

« Combien y’a-t-il de machines de ce genre à votre avis Deydreus ? Ne serait-il pas possible de toutes les localiser par un signal gps ? ou d’envoyer vos troupes vadrouiller dans la ville pendant qu’ils mettent la zone de quarantaine sous surveillance ? Ce ne sont là que des suggestions… »

Je finis sur ce dernier point, qui était pour le moment le fin fond de ma pensée sur toute cette situation de crise. La plupart de mes interrogations furent balayées d’un seul coup de vent, lorsque le vaisseau de transport nous déposa finalement en zone de quarantaine. J’eu les yeux qui scintillèrent devant un tel spectacle de poussière dorée volante. Comme si le désert était à notre porte. Un désert de nuage toxique contenant le virus.

Tous le groupe du vaisseau passa devant moi et descendit posant pieds à terre sur les pavés des rues du Pérou. Arequipa, se trouvait désormais devant nos yeux. Je sautais en avant dernière position, Deydreus fermant la marche. Ma lourde armure fit retentir les pas, le claquement résonnant dans tous les alentours. A travers mon casque, et mon filtre, j‘observais la citée sous le voile doré. Visibilité nulle, je m’avançais prudemment en suivant le groupe, me mettant finalement à la hauteur de Deydreus, anxieuse comme la mission débutait enfin.

« Savez-vous par ou se trouve le palais ? si y’a des gardes autour ? Comment on va retrouver le petit dans tous ce raffut ? et ces gazs ? »




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Overwatch : The Recall-