Acces restricted,
Please enter Password :
************
Access granted,
Welcome back, commander.
Open File : La famille OtomoCette famille extrêmement ancienne de l’aristocratie japonaise dirigeait par le passer le clan éponyme et les samourais qu’il comportait, en faisant un groupement de personnes extrêmements ancrées dans les traditions et les mœurs japonaises que certains qualifieraient de dépassés. Cependant, c’est dans ses racines que cette famille trouve toute sa force, l’histoire et le temps étant les meilleurs des tuteurs… ainsi que les plus durs. La survie de cette famille n’est nullement le fait d’un hasard ou d’une quelconque forme de chance, mais de décisions calculées et prises de manière réfléchies sur des générations. Récemment, cette famille s’est retrouvé dirigeante et actionnaire majoritaire de Shiawase, une entreprise tentaculaire touchants à de nombreux domaines, notamment l’informatique, la médecine et la cybernétique.
A l’heure actuelle, le temps à cependant fait son œuvre, et si il reste encore plusieurs personnes au Japon pouvant se réclamer du nom « Otomo », seule deux personnes restent présentent dans la lignée principale : un homme du nom d’Otomo Shuso âgé de 74 ans et sa petite fille, Otomo Sakura, âgée de 27 ans…
Open File : Otomo SakuraOtomo Sakura est une femme née il y a vingt-sept été à Kyoto, au Japon. Son père était feu Otomo Saigo et sa mère Otomo Kokoro, née Shiawase Kokoro. Néanmoins, leur divorce n’amena pas que du bon pour la jeune femme qui se retrouvait désormais particulièrement seule : son père préférant oublier ses soucis dans son travail et ses entretients ne semblait presque plus s’occuper de la fille qui l’aimait. A contrario, ce fut donc son grand-père qui prit le temps et la peine d’élever l’enfant. Ce dernier, traditionnaliste mais également ouvert d’esprit, décida d’enseigner à la jeune enfant la voie du samourai, et ce contre les recommandation d’un père plus progressiste, mais absent.
Evoluant sous deux influences différentes, la jeune femme grandit ainsi. D’un côté, elle comprenait chaque jour plus avant la voie du sabre, le code du bushido et l’acceptation de la mort que ce dernier induit, mais aussi les subtilités de la culture japonaise, la courtoisie d’une cérémonie du thé… Chaque jour aussi, elle comprenait un peu mieux les responsabilités qu’elle devrait endosser un jour en tant qu’unique héritière de son père, et le devoir qui la liait à son entreprise, Shiawase Corporation. Cette entreprise grandissait par ailleurs de manière visible, enchainant les OPA aggressives et les prises de positions, étendant son emprise sur de nombreux millieux. Ce mélange étrange d’éducation traditionnelle et moderne donna une jeune femme à l’attitude ouvertement non-conformiste tout en restant extrêmement traditionnel. Il n’est en effet pas rare de la voir aujourd’hui encore arriver dans des meetings de grande importance en kimono traditionnelle plutôt qu’en robe de gala.
Mais ce fut au final la mort tragique de son père qui marqua le plus l’enfant il y a cinq ans. De sa mort, la jeune enfant hérita des souvenirs, une compagnie à diriger et une légende : Honjo Masamune. Nul ne sait comment son père l’avait obtenu, mais ce katana mythique semblait bien être revenu dans notre monde, et avait finit par atterrir dans les mains d’Otomo Saigo, juste avant sa mort. Autant vous dire que si sous sa direction, Shiawase Corporation ne s’est pas fait que des amis, de même que sa dirigeante, son succès et son expension furent sans précédent, la plaçant dans les entreprises internationnalles incontournables, montrant le génie dont la jeune femme pouvait faire preuve tout autant que son absence de pitié dans le monde des affaires. Ceci attira à cette dernière le surnom d’Otomo l’Implaccable de la part de ses détracteurs, même si personne n’aurait oser le lui dire en face.
Open File : L'affaire Otomo SaigoD’après les rapports de polices et les analyses médico-légales, l’affaire Otomo Saigo est celle d’un assassinat de groupe. Les témoins et survivant de l’affaire sont les personnes avec lesquels l’individu traitaient juste avant son décès, des membres d’une autre compagnie industrielle, venaient de signer avec lui un contrat de la plus haute importance et, en guise de respect envers l’individu et son héritage, lui avaient remis en cadeau un ancien Katana qui avait été retrouvé et vendu aux enchères récemment. Diverses expertises montrèrent par la suite que ce katana n’était autre que le plus célèbre de tout les Masamune ayant existé au cours de l’histoire.
Ce fut au moment des aurevoirs qu’un projectile aurait traversé la baie vitrée pour venir se ficher dans la tempe de l’homme d’affaire, le tuant pratiquement sur le coup. Au même moment moururent trois autres personnes, frappées par des projectiles similaires en contrebas du bâtiment. Si ces trois personnes ont put être déterminé comme se connaissant les unes les autres, aucun lien évident ne put être fait entre eux et Mr Otomo. Ces détails, l’absence de vol sur la scène du crime et le manque de preuves ont conduit les forces de police à classifier l’affaire dans les crimes irrésolus, ne donnant plus suite à l’enquête. Au final, seul le katana fut restituer à la famille dans les mois qui suivirent, ce dernier n’étant à la fois que difficilement défendable comme étant une pièce à conviction, et son statut d’œuvre d’art rendant son confinement des plus complexes…
Open File : Honjo MasamuneS’il est au monde un sabre pouvant montrer ce qu’était la quintessence des samouraïs, il s’agirait sans aucun doute de Honjo Masamune. Ce sabre, fabriqué par le légendaire forgeron dont il tire le nom, est reconnu comme ayant été le meilleur katana a avoir existé. Il est de même peu probable que l’on puisse un jour recréer un sabre d’une telle qualité : autant les techniques que le savoir faire de ce maitre se sont perdu dans les âges. En réalité, ce sabre est suffisamment légendaire qu’on le disait capable de trancher la lumière elle-même et ainsi de rendre son porteur invisible aux yeux du commun des mortels. Bien entendu, il ne s’agit là que de légendes et superstition populaire comme on en trouve dans tous les pays. Après tout, ne disait-on pas en Europe que l’épée Durendal était capable de fendre une montagne en deux ?
De nos jours, le sabre est en possession de la Présidente Directrice de Shiawase Corporation et il se dit que cette dernière ne va jamais nulle part sans que son Katana ne soit bien loin, quelques kilomètres au plus loin…
Open File : Shiawase CorporationShiawase corporation, bien que récente, est une entreprise versée dans tout ce qui a trait aux technologies de pointes. De l’informatique à la médecine en passant par les nanotechnologies, rien ne semble trop éloigné des possibilités de cette entreprise qui possède en tant que tel des parts dans bien d’autres sociétés, juste afin d’avoir un droit de regard (même si légalement ça ne l’autorise pas à s’accaparer leur travail). Certaines informations tendraient à montrer que cette mégacorporation disposerait également d’une division dans la recherche et la production d’armement de pointe, néanmoins, fait étonnant, aucune offre de vente n’existe à son sujet et aucune force armée liée à cette mégacorporation n’est actuellement recenser au-delà des forces de sécurités habituelles.
Les dernières recherches les plus marquantes étant sortie des laboratoires de cette dernières furent la création d’organes biologiques artificiels augmentés, mais également la mise au point d’une nouvelle unité d’Intelligence Artificielle nommée EVA (Electronic Video Agent), une forme d’intelligence orientée sur la gestion de l’entreprise elle-même et ne répondant officiellement qu’à son unique dirigeante. Ses spécialités seraient les études de marché et d’économies, mais sa grande faculté d’adaptation et sa capacité de projection numérique la rende particulièrement utile pour la jeune dirigeante. Certains parleraient de Big Brothers, d’autres se contenteront d’évoquer le progrès…