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 Capitain Amari reporting for duty [finie !]

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Ven 27 Oct - 4:04



Ana Amari
"Chacun doit trouver sa cause"

►NOM : Amari
►Prénom(s) : Ana aussi dite "Nuhas".
►Age : 60 ans.
►Nationalité : Égyptienne
►Profession : Chasseuse de prime/ancienne sniper émérite
►Groupe : Hors la loi
►Avatar : Ana Amari d'Overwatch
►Equipement : Ana dispose d'un fusil biotique ayant la particularité de tirer des seringues (et non des balles en métal) équipé d'une lunette permettant de zoomer jusqu'à 100 fois. Chaque cartouche est composée de la même façon : une aiguille de 4 centimètres de long très solide et pénétrante qui peut passer au travers de beaucoup de matières (presque toutes), ainsi qu'une base en plastique d'environ 3 à 4 centimètres de long. L'intérieur étant pressurisé, le liquide se repend dans le sang une fois que la seringue à piqué de la peau (via une sécurité retiré sur l'aiguille une fois que cette dernière a traversé le derme de la cible). Ana dispose de deux types de seringues différentes, ces deux types de cartouches pouvant être échangés par la simple pression d'un bouton sur le fusil (cela échangeant un chargeur contre un autre). Le premier type de seringue, remplit d'un liquide jaune clair (penchant sur le blanc), contient un cocktail d'analgésiques, d'antalgiques, de thrombocytes synthétiques ainsi qu'un concentré d'ATP combiné a divers peptides. Les deux premiers minimisent la douleur, la où le troisième accélère la coagulation du sang, et le dernier accélère la cicatrisation (via la régénération cellulaire). Le second type de seringue, remplit d'un liquide violacés sombre, contient du concentré d'histamine, d'acétylcholine, de sérotonine, et d'acide formiques (tous issus de la distillation de feuilles d'orties) ainsi qu'un extrait de phospholipase A2 et de mellitine synthétique (deux facteurs de la réaction inflammatoire ayant lieu lorsqu'une piqûre d'abeille par exemple, l'un activant l'effet de l'autre). Ensembles, tous ces composés ont pour but de générer de la douleur sur la cible tout en détruisant son système molécule par molécule, ce qui peut tout aussi être lent et douloureux que rapide si Ana enchaîne les tirs, rendant les composés trop concentrés dans le sang de la cible. Par ailleurs, Ana déteste avoir recourt à ces seringues, et elle préfère utiliser une arme classique pour tuer directement ses cibles. Mais elle a parfois besoin de se défendre avec la même arme qui lui sert à protéger et soigner ses protégés. Aussi elle se résout à s'en servir, espérant tout de même pouvoir achever une cible le plus rapidement possible après la première injection.
Depuis un moment maintenant, Ana s'est vue équipée d'un œil bionique lui offrant une acuité visuelle (principalement au niveau du zoom) de x6. Ainsi, Ana serait en moyenne 6 fois plus précise qu'un individu aux yeux normaux.
A côté de cela, Ana dispose de quelques grenades biotiques. Ces dernières, de tailles environs identiques à des grenades classiques, disposent de deux cocktails distincts : deux cocktails semblables à ceux de ces deux types de seringues dans une variantes plus volatile. Ainsi les composés se dispersent dans l'air après que la grenade, faite de verre, ne se brise au sol. Les effets de la grenade se répandent donc autour de sa zone d'impact. Avant de lancer une grenade, Ana peut choisir le mélange "effectif" par la simple pression d'un bouton. Dès lors, le mélange qu'elle aura choisit demeurera sous forme liquide très chaud (à deux doigts de passer sous forme vaporeuse), là où le mélange non désiré sera refroidi et passé sous état solide par un système réfrigéré. Le premier fera alors effet à l'impact là où le second n'aura aucun effet (le solide se brisant juste avec le reste de la grenade sans effet puisque qu'il n'est pas sous la bonne forme). Il est à noter également qu'outre les blessures ou le soin que les deux mélangent peuvent occasionner, le mélange qui soigne facilite aussi l'effet du mélange contenu dans la seringue de soin de son fusil biotique (il agit comme un excitateur moléculaire). Le mélange qui blesse agit également comme un inhibiteur sur certains acides aminés du corps, bloquant ainsi temporairement la cicatrisation.
Egalement, Ana dispose d'un petit pistolet lançant des fléchettes hypodermiques enduites d'un puissant somnifère (un mélange d’hypnotique antihistaminique et de barbiturique). Ce mélange pouvant à minima ralentir une cible (alors prise d'un soudain sommeil) peut faire tomber une cible de fatigue si administrée à répétition (3 à 4 fois selon la cible).
Enfin, Ana dispose d'un second pistolet lançant une seringue bien particulière. Contenant un mélange de sérotonine, d'adrénaline et d'endorphine en très forte quantité ainsi que de quelques autres peptides médiateurs et une dose non négligeable de nanomachines (présentes pour coordonner l'effet du mélange), le liquide rend la cible bien plus alerte, précise, rapide, forte et efficace en combat. Cependant, cela se fait à un lourd prix. En effet, l'adrénaline principalement, agit comme un véritable poison à cette dose, ce dernier accélérant de façon affolante le cœur de la cible tout en augmentant significativement sa pression artérielle. Le résultat éprouvera alors le corps cible, pouvant même le tuer au terme de longues années d'exposition (ou du moins raccourcir sa vie). La sérotonine agit elle comme un médiateur neuronale, accélérant ainsi la prise d’information et de décision de la cible. Seulement, cette accélération ne se fait pas sans dommage au niveau neuronal, chaque injection grillant une partie de neurones de la cible tout en en endommageant une autre. Enfin l'endorphine, présente pour bloquer la sensation de douleur peut aussi se retrouver fatale : la sensation d'apaisement et d’euphorie à la fois pouvant rendre la cible inconsciente du danger auquel elle fait face, voir même suicidaire. Les nanomachines présentent permettent de limiter les dégâts, sans pour autant les annuler complètement... car sans elles le mélange serait létal lors de sa première injection. Ainsi, même si Ana sait que le nanoboost peut être une arme redoutable (et parfois indispensable), elle évite de trop s'en servir sur quiconque, simplement pour éviter de tuer à petit feu ses compagnons de guerre...
détaille technique:

►Avis sur la chute d'Overwatch : Chaque chose fait son temps, les gens comme les organisations. C'est ce qu'Ana se dit, parfois, pour se rassurer. Mais au fond, elle cherche à fuir une vérité qu'elle n'assume qu'à demi mot même vis à vis d'elle même : c'est simplement qu'Overwatch fut un échec. Son échec. Car si au demeurant elle n'était pas dirigeante officielle de l'organisation (pas comme Morrison par exemple), Overwatch était plus qu'un boulot pour elle. Chacun de ses membres était comme un fils, une fille, un frère, une soeur et ainsi de suite. Et Ana s'était elle même donné pour mission de protéger cette grande famille : c'est la tâche de toute mère après tout. Mais elle échoua dans cette protection. Alors Overwatch fut son échec à ses yeux... elle qui n'a même pas put protéger sa famille et qui se retrouve sans famille à présent. Enfin... simplement que ça ne pourra juste plus jamais être comme avant. Elle ne pourra juste plus jamais retrouver sa famille qu'elle aimait tant, tel qu'elle, et elle le regrette amèrement.
Elle regrette les cendres d'un temps révolu dans lequel elle ne pourra jamais retourner.

►Si concerné(é) ou au courant, un avis sur le rappel des ex-agents d'Overwacth ? Il faut admettre, elle a longuement hésité face à cette vidéo. En un sens, ce rappel représentait à lui seul la seule chance de retrouver sa famille. Sa famille... sans Jack ? Et surtout... sans Gabriel ?
Certes il y avait Winston, Athéna et les autres... mais Ana sentait comme sa famille tronquée, amputée à présent. Aussi elle ne parvint pas à se résoudre à l'idée de répondre en bon et due forme, mais elle ne parvint pas à ignorer entièrement l'annonce de Winston non plus...
Aussi elle envoya un signal crypté, sans dévoiler sa position, depuis la planque qu'elle partage avec Jack à Anubis. Ce dernier, sommaire est rapide, montrait une image schématique et simple une fois décryptée : une image faisant fortement penser au masque de Nuhas.
Ainsi, elle est loin de tout ça. Plus d'Overwatch, nouveau ou ancien d'ailleurs. Plus de nom, plus de famille incomplète. Elle voulait juste montrer à certains de sa famille qu'elle était bien là, toujours avec eux. Mais aujourd'hui elle couvre chacun des gens auquel elle tiens, elle et elle seule, sa patrie, ses frères. Jack et les autres... Pas besoin de monter de beaux groupes avec de beaux noms pour ça. C'est un loisir qu'elle laisse aux jeunes... Chacun fait son temps...  

►Avis sur les Omniaques : C'est... compliqué.
Au demeurant, Ana cherche plus que jamais à ne pas faire de généralité, surtout vis à vis de la haine injustifié dont les gens pourraient être victimes. Et pourtant... face à un omniaque elle tic. C'est plus fort qu'elle, comme épidermique. Même si elle peut se contenir, elle voit cette chose comme une menace potentielle, et ce plus que n'importe quoi d'autre. Au font, elle a un peu peur, mais elle tient : c'est à elle de protéger les gens qu'elle aime de cette menace.
Elle le sait, la guerre est finie. Et pourtant... Elle s'en veut de réagir ainsi, mais à la fois elle l'a accepté : c'est encré tellement profondément en elle qu'elle même doute de pouvoir faire confiance à un omniaque un jour...

►Une prochaine guerre, serait-ce probable ? Aussi longtemps que la vie se découpera en race, toutes différentes, il aura des guerres... Ana en est consciente et en un sens cela l'attriste. Après tout les guerres ne sont que des gens qui ont une famille, des amis, un devoir, tuant d'autres gens qui ont une famille, des amis, un devoir. Elle même en fait partie en un sens... elle protège car elle ne peut se résoudre à autre chose. Donc oui pour Ana c'est plus que probable : cela arrivera. Et elle sera prête à protéger sa famille. Elle l'est déjà.
Pour autant, Ana redoute plus que jamais une guerre : cette qui pourrait éclater à cause de certains détracteurs d'Overwatch. Et bien sur... elle pense surtout au Faucheur. Car là c'est sa famille qui s'entre-tue... Alors comment la protéger ? Ana ne peut pas parvenir à choisir... Gabriel est toujours là... quelque part... comme les autres. Elle ne peut parvenir à tuer un membre de sa famille pour un autre. Aussi, elle ne parviendrait juste pas à prendre partie... Parfois elle pense que tuer Gabriel serait mieux, même pour lui, étant donné que ça mettrait fin à une vie qu'elle voit comme une torture pour lui. Mais la seconde suivante elle regrette et ne parvient pas à prendre de décision ferme.

►Des détails significatifs ? Actuellement, Ana demeure toujours à Anubis dans la planque qu'elle s'est faite avec Jack depuis un moment. Et officiellement, elle est morte lors de la mission désastreuse où elle a perdu un œil. Pour autant, Nuhas continue parfois se protéger les gens qu'Ana aime, dans l'ombre... et il se peut qu'elle soit recherchée dans certains pays à cause de cela, dans le doute.







A l'image de la plus belle des chrysanthèmes qui peut fleurir dans les entrailles moisies d'un cadavre, l'amour sincère et véritable peut naître au cœur bouillonnant et violent d'une guerre. Je ne dis pas que j'ai aimé d'amour chacun de mes confrères comme on aime un mari, un amant. Mais je les ait aimés comme un fils, une fille. Je les ait aimé comme une mère aime ses enfants. Et à l'instar de chaque mère qui demeure ainsi en reine dans son domaine, j'étais chez moi sur chaque champ de bataille. Cela pouvait être l'enfer comme le théâtre de mes pires cauchemars, j'y étais là, pour eux. Je gardais leurs arrières. Et j'aurais aimé le faire à jamais...


**********


Même si l'âge me prend aujourd'hui avec une sévérité particulière, il fut un temps où je fus enfant. Et oui ! Comme tout le monde ! La mienne, d'enfance, se passa en Egypte, tout comme ma naissance d'ailleurs. J'étais née d'un père soldat, et d'une mère fleuriste. Le premier était peu présent à la maison, mais la seconde m'offrit tout ce dont une petite enfant avait besoin pour s'épanouir : l'amour maternel.
C'était d'elle d'ailleurs que je tenais cette marque de naissance sous l’œil gauche. J'en étais fière. Elle ressemblait à l’œil d'Horus, ainsi liée à mon propre oeil. Maman me comptait son histoire souvent, le soir, avant de m'avouer qu'elle, et moi, étions les descendantes de cette divinité. C'était mignon comme mensonge, et pourtant j'y crus pendant quelques années. Mais même après avoir découvert la vérité j'en restais fière : c'était comme si ma famille était marquée par la bonne étoile des vainqueurs. En Egypte, l’œil d'Horus est un symbole fort de victoire. Et moi, dès mon plus jeune âge, je m'étais juré de lui faire honneur, lui qui était sur mon visage.
Et c'était la victoire de mon père qui se lisait sur mon visage dès qu'il rentrait à la maison. J'étais fière de lui, de ce qu'il représentait. Il faisait partie de la marine égyptienne. Et même si ce titre me rendait fière, c'était son loisir qui attisait plus ma curiosité. Parfois, il se rendait souvent à l'armurerie, en plus de ses heures de tirs réglementaires de l'armée. Dans ma plus tendre jeunesse, je n'avais pas le droit de l’accompagner. Mais alors que la petite fille que j'étais devint une jeune femme, mon père consentit à m'y amener une fois. Je n'avais que 14 ans à l'époque et il fallut cependant une année avant que je n'accroche vraiment à l'activité. Au début, je peinais il fallait le dire. Mais, encouragée par mon père, je n'avais pas lâché. Et cela paya. En quelques années j'avais développé une précision qui faisait rougir mon père de fierté. Et j'étais fière de le rendre fière. Maman n'aimait pas tout ce côté "violent", mais elle finit tout de même par se faire à ce nouveau loisir. J'avais un père fière et une mère adorable. Tout ce dont j'avais besoin.
Mais avec ma majorité vint un choix qui changea ma vie. Un choix naturel, logique. La fierté, l'honneur, ne jamais renoncer pour arracher toujours plus de victoires à la vie elle même. Il rendait mon père encore plus fière, mais il terrorisait un peu ma mère. Cependant elle dut s'y faire : ma vie n'appartenait qu'à moi. Ce fut avec cette idée que je m'engagea dans l'armée de mon pays.


**********

Mais contrairement à mon père, l'armée de terre m'attira plus que la marine. Et parmi elle la division des tireurs d'élites éveilla dans la jeune fille que j'étais une admiration sans borne. Je me souviens encore de tout : les épreuves d'entrée, la lettre d'admission. J'étais folle de joie. J'étais pleine de rêves comme d'idéaux.
La formation était rude, difficile et épuisante. Mais je parvins à tenir pendant les
2 ans de formations initiales. Pendant tout ce temps, les histoires de ma mère me suivaient. La famille était faite pour la victoire, alors hors de question d’abandonner. Persévérance qui me hissa en major de ma promotion. Les formateurs aimaient tant ma précision, que ma volonté, et surtout mon instinct.

Je prenais mes 20 ans que j'étais intégrée dans une escouade de tireur d'élites égyptiens. Le début d'une carrière que je pensais parfaite, sans accro, juste faite pour la réussite. Que j'étais naïve...
Pourtant ma vie prenait une tournure qui me plaisait, qui me plaisait beaucoup même. Dans cette escouade j'y rencontrai un jeune homme environ de mon âge avec lequel je m'entendais bien, très bien. Paser Néfer, mon second au sein de l'escouade. Le temps passant, nous nous rapprochions. En deux ans nous étions installés ensemble. En quatre ans fiancés. Je partageais avec cette homme un idéal, un instinct de guerre, un mode de vie. Et en soit la vie commune avec lui me convenait très bien. Et pourtant... la guerre omniaque avait déjà mit à genoux l'Egypte...

Un ans plus tard, alors que je prenais mes 25 ans, l'initiative Overwatch prenait forme. Et j'en étais. Avec moi un certain Jack Morrison, et un certain Gabriel Reyes. Deux hommes forts respectables et de confiance. Ensembles à la tête d'une unité,
nous œuvrions activement contre les omniaques. Lentement, j'apprenais à les considérer comme des frères d'armes, des compagnons de bataille, des amis. Plus qu'investie dans une guerre, je me sentais garante de leur sécurité. En cela le nouvel équipement que l'on m'avait confié changea beaucoup ma manière de voir la guerre. Chacun de ses soldats mettait leur vie entre mes mains... alors autant ne pas hésiter à tirer, pas un seul instant.
Deux années passèrent et ces idiots de l'unités se mettaient à m’appeler maman c'était... stupide ! Mais quand j'y repense cela me fait rire. Même si sur le coup cela me faisait rougir, au fond j'en étais fière. Avec le temps, Gabriel était devenu un de ses collègues dont on est très proches, mais où cela ne se voit pas vraiment au premier regard. L'amour vache comme on dit ! Il était certes un peu acide parfois,
mais bon c'était de bonne guerre. Et puis qui aime bien châtie bien. Avec Jack,
c'était un peu plus calme. Quelque part, il avait réussit à gagner ma confiance comme peu avaient put le faire jusqu'alors. En un sens, il était devenu une sorte de confident, confident pour toutes les confidences que je ne pouvais faire à Paser. Ah... les missions secret défense. Au court de ses deux ans, Paser devint d'ailleurs de plus en plus distant, froid, jaloux... Jaloux ? Enfin cela n'avait pas de sens ! Tous ces gens avec qui je travaillaient, quand bien même en étais-je proche, restaient des collègues ! Cela me décevait de sa part... le voir ainsi tomber dans la jalousie me faisait de la peine...
Mais en quelques mois, tout avait prit une tournure que je ne pouvais plus supporter. Paser était devenu violent... Il était temps pour moi de quitter sa compagnie, pour un temps ou à jamais cela je m'en moquaient. Par chance, cela ne fut que pour un temps. Et face à la solitude il revint sur tout ce qu'il avait fait. A cette époque, j'étais clémente. Aussi je lui laissais un seconde chance. Et peu après mon retour, je découvris que j'étais enceinte. Au court de mes 28 ans, je devint donc mère d'une petite fille nommée Fariha. Toujours méfiante, je préférais que cet enfant ne me soit rattaché qu'à moi. Aussi elle prit le nom d'Amari.

Parallèlement, Overwatch s'était étendu. Nous avions accueillit des gens de bonne compagnie comme l'ingénieur Torbjorn Lindhlom, le médecin Angela Ziegler ou bien encore le soldat Reinhardt Wilhelm. L’organisation prenait de l’ampleur, et tandis que Jack était mit à la tête de tout ce beau monde, je fus choisie pour le seconder. Fatalement, cette promotion m'éloigna un eu plus de mon foyer, mais Paser était bien plus compréhensif. Devenir père l'avait changé... Fariha, elle, m'avait suivit dans les bases d'opération d'Overwatch. Elle y était en sécurité. Elle grandissait entourée de gens exceptionnels, une famille comme peu d'enfant en avaient. Et cette famille mettait en déroute les omniaques dans la guerre omnique. Et moi, toute perte que l'on subissait, j'étais fière de ma famille.


**********

Et ce fut lors d'une mission banal que tout bascula... Pour autant, elle n'était pas annoncée facile. Après tout, toute histoire impliquant le Talon, une organisation découverte depuis quelques années et dont les revendications étaient encore nébuleuses, était sujette à surprise. Il fallait dire que ces enfoirés étaient pleins de ressources...
Cette fois, il s'agissait de récupérer des scientifiques importants enlevés par l'organisation. Comme souvent, Jack était à la tête de l'unité sur le terrain, et moi,
en planque un peu plus loin. Je gardais leurs arrières. Tout se passait pour le mieux et l'unité était même en train d'escorter les scientifiques à l'extérieur, tandis que les première grosses difficultés arrivèrent. L'escouade essuyait des tirs : c'était à moi de neutraliser le tireur. Pour autant l'ennemi parvint à toucher deux des nôtres : Bayless avait subit un tir frontal et Al-Farouk était touché au coté. Il y avait deux tireurs, j'en étais presque sûr. Rapidement, des rumeurs d'un très bon tireur au Talon me revint en mémoire... cette "Fatale". C'était peut être elle. Mais de qui était-elle assistée? Je n'en avais aucune idée.
De manigances en détournement d'attentions, je parvint enfin à toucher un tireur.
Il usait d'un grappin... voilà donc ce qui lui permettait de se repositionner rapidement. Un tir pour briser son casque et un pour tue... Amelie ? La surprise me prit à la gorge. C'était Amelie, Amelie Lacroix, la jeune femme du défunt Gérard Lacroix, un membre d'Overwatch retrouvé mort chez lui... C'était elle qui l'avait tué ?! Incrédule, toutes les interrogations me traversaient l'esprit comme un rouleau compresseur. Amelie... Amelie ! J'hésitais. Sur le coup, l'instant était si rapide que je ne saurais pas vraiment dire si c'était de la pitié, de la peur, ou tout simplement que j'étais incapable de lui faire du mal mais... je ne pouvais pas tirer ! Elle était de ma famille... Cette seconde de déraison, de panique et de dégoût lui suffit à tirer, elle. En un éclair, je me retrouvais avec le crane ouvert, l’œil percé, la douleur irradiant dans tous mon corps et mes cris étouffés par mes sanglots, à terre.


**********

Pour autant j'étais en vie. Mais j'aurais préférée être morte... L'Egypte avait une unité pour soigner les soldats gravement blessés. Et après une longue discussion avec le chef d'unité, ils avaient consentit à passer sous silence ma présence ici. De toute l'escouade présente lors de la mission, seul Jack s'en était sortit indemne... C'était un miracle pour lui, mais un désastre au global. J'avais envie de mourir...
Et pour autant... rien ne m'en empêchait... Tout le monde me croyait morte, et rien ne me forçait à réapparaître. Je prenais mes 47 ans, et je n'avais déjà plus la force de me battre. J'avais échouée... maman... désolé... je devais mourir.

Cinq ans passèrent ainsi, ou sept, ou neuf. Je ne sais plus très bien. Plusieurs années vides de tout, emplis de remords comme de peine. Fariha grandissait... sans moi. Overwatch chutait... sans moi. Overwatch chutait, alors même que je songeais à réapparaître. Jack... Gabriel... les deux s'étaient... entre-tués ?! Trop c'était trop... je n'avais plus le courage de me montrer, d'assumer l'erreur de ma disparition... Ils étaient morts par ma faute. J'étais partit trop longtemps. J'avais laissé ma famille à la dérive, et à présent elle avait disparu à jamais.


**********

Avec le temps, j'appris que Paser était mort, avec les honneurs, face à un nouveau monstre du Talon. Le faucheur... Lui aussi disparaissait. Et si certains auraient pus m'accuser d'apathie, il n'en était rien. Je pleurais juste constamment, à l'intérieur. Je pleurais pour lui, Jack, Gabriel, tous les autres, Fariha qui eut à grandir sans parents. Si aux yeux du monde j'étais morte, à mes propres yeux je n'étais que l'ombre de moi même.
Pendant un moment, j'hésitais à m'arracher la peau sous l’œil. Je ne méritais plus cette marque. La victoire était bien loin de moi à présent... Et pourtant... la victoire c'était parfois s'arracher à la mort, se relever d'une chute. Je pouvais encore l'atteindre. C'était le dernier espoir qui m'éloigner de la mort, la véritable mort. Il me fallut un moment pour apprendre à tirer avec mon autre -et à présent mon seul- œil. Mais je m'y fit rapidement : la visé cela ne se perd pas qu'on perde un oeil ou pas.

J'approchais de mes 60 ans à quelques années prêt, et je reprenais du service. Mais à présent, je ne servais que moi, mes idées, et donc les ruines de ce qui fut ma famille.
Cela changeait peu de chose au demeurant, je continuait à les protéger. Et pourtant, cela changeait tout pour moi : les protéger ne devenait pas l'outil d'un devoir plus grand. Leur protection était une fin en soit, le sens de ma vie. Une finalité parfaite et idéale.



**********

C'est ainsi que pendant les quelques petites années qui suivirent, j’œuvrais comme une ombre, sans nom ni identité. Pour l'occasion, j'avais récupéré un masque qu'on utilisait dans l'armée de terre égyptienne pour les missions à hors risque pour nos identités. Ainsi, c'était Nuhas qui œuvrait pour moi. Car même en décidant d'agir je ne pouvais réapparaître d'un coup, comme ça. Tout était plus compliqué.
La première source de difficulté était ce Faucheur qui semblait traquer chaque reste d'Overwatch... Rien que cette idée me déchirait, mais je m'efforçait de tenir. Il avait déjà tué mon mari... Les anciens agents étaient des durs à cuirs cependant : j'étais sûre qu'ils survivraient. Et, sabotant les plans des uns, j'aidais les autres à survivre. Mais shuuuuut. Le second problème était littéralement le secteur d'activité d'Overwatch -ou du moins le plus compliqué : les IA divines. De véritables dangers publics qui ne pouvaient que être gardés en confinement... Après la chute d'Overwatch, plusieurs entreprise de défense avaient récupérés quelques IA divines que nous avions réussit à maîtriser. Mais parmi elles, Helix attirait toute mon attention pour diverses raisons...


C'est ainsi que je me postais en surveillance d'une de leur zone de confinement -celle que je suspectait contenir une IA divine. Ma planque dura plusieurs jour, et personne ne semblait m'avoir repéré. C'était une bonne chose... je pouvais observer librement ses actions.

Mais alors que je commençais à voir des choses intéressantes, une intrusion brisa ma routine. C'était... Jack ?! Il avait beau porter un masque, je reconnaissais là tant son parlé que ses méthodes. Le bougre malmenait un garde... Mais il était en vie ? Tout compte fait, un léger sourire se dessina sur mon visage. Cet idiot était trop bête pour mourir. Dans un sens, les mauvaises herbes savaient se reconnaître en elles... Un instant attendrie j'en avais loupée une chose qui s'approchait de Jack. Une ombre vêtue de noir... C'était lui le Faucheur ? Un instant surprise je n'eux le temps d'agir avant le premier coup... merde j'avais vraiment perdue la main. Mais je pouvais riposter : une seringue dans l'épaule de la chose pour la blesser, et une dans le bras de Jack pour... le soigner. Il était hors de question de le laisser tomber une seconde fois. J'avais dévoilée ma position, mais à présent je pouvais l'encourager. Il fallait mettre ce Faucheur en déroute. Sinon on était morts. Et vraiment cette fois.
J'observais ainsi leur rixe mais impossible d'aider Jack : il était bien trop proche de la cible. Tout tir était trop dangereux... Morrison était à terre... merde ! Et cette chose venait sur moi... en volant ? Elle se décomposait pour devenir vapeur on aurait dit. En définitive, je ne parvins pas à le neutraliser, mais je lui retirai tout de même son masque. Gabriel ? C'était donc bien lui... et pas lui à la fois. Il était monstrueux, terrifiant... Qu'est ce qu'il lui était arrivé ? Ce jour là j'en n'en apprit pas plus. Il profita de ma terreur pour fuir.
Il me restait une chose à faire : Jack. Le rejoignant, j'appris finalement ce qu'il faisait. Il me cherchait. Idiot ! En un sens, cela me mettait hors de moi qu'il ait foutu ma planque en l'air. Et à la fois cela me touchait. Il était venu rien que pour moi. Vraiment. D'un coté je préférais laisser ce sentimentalisme de coté, oubliant volontairement de préciser que le je pensais mort : c'était lui accorder trop d'importance au vieux bougre ! Mais trêve de plaisanterie. Cet idiot était accroché bec et ongle à son combat visiblement, et je ne pouvais l'en détourner. Alors je le suivis. Je me moquais de son combat, mais il avait besoin de moi. Ce qui était arrivé ce jour là en était la preuve après tout.

Finalement, nous repartîmes de cet endroit à deux. Morrison était heureux de m'avoir retrouvé, et moi aussi. Mais le fantôme de ma vision d'horreur polluait encore mon esprit. Gabriel... Pas toi...
Le silence fut finalement mon refuge : Jack n'avait pas besoin de connaitre son apparence actuel. C'était un secret que je gardais pour moi...


**********

Je n'étais plus seule, Jack était là à présent. Et ce fut lors du montage de notre planque commune à Anubis que je me promis une chose : tout ce qui était arrivé n'était qu'une passade. Je m'interdisais l'échec à nouveau. Pour Morrisson, je n'avais rien perdu de mon bagou de l'époque, de ma répartit ou encore de mon aplomb. J'avais choisit de me relever. Et en soit c'était déjà une victoire. La Ana détruite, à terre, vide c'était du passé. A 20 ans ou 60 ans je restais inchangée : j'étais leur mère protectrice.
Jack œuvrait dans ce combat qu'il refusait de lâcher, et moi je m'assurait que ce combat ne le tuait pas. Aussi dans ce que j'aimais à voir comme mon nouveau foyer, j'étais tout prêt de la base d'opération d'Helix Security. Le domaine de Fariha à présent. Qui aurait put deviner qu'en cherchant à garder un œil sur elle, je retrouverais Morrisson ! Le destin jouait parfois de bien amusants tours. Mais à présent installée, c'était les deux que je surveillais.

Les deux, et bien d'autres. Si Jack avait ignoré le message de Winston, pas moi. Ainsi une simple réponse sommaire et intraçable du masque de Nuhas leur parvint. C'était simplement pour dire que j'étais là, quelque part. Ma famille demeurait ma famille à jamais : c'était non négociable.


Il avait fallut bien des années pour me relever, mais c'était fait à présent. Nuhas, Ana, chacune œuvrait pour ceux que j'aimais. Je gardais Jack à l'oeil, Fariha... du même œil et tout les autre d'un seul œil ! Voilà ! Foutues expressions...
Blague à part, un oeil me suffisait pour protéger ma famille ainsi retrouvée. Je n'avais pas besoin du second. Tant que cette famille ne se détruisait pas de l'intérieur...

Gabriel, Amelie... je n'ai toujours pas désespéré de vous retrouver...
Je vieillit, mais pour chacun d'entre eux jamais je ne faiblirais.



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►Pseudo :
Anae, Nanae, Klem,
comme vous voulez %D.

►Comment avez-vous connu le forum ?
Cooptation par un modo %D
►Une remarque ? "Tu veut que je vienne te border ?"
►Avez-vous un double compte ? Ouep : Calavera




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 ►Véritable nom :
Gabriel Reyes (?)


 ►Localisation :
Dans les ombres


 ►Affiliation :
Talon occasionnellement


 ►Equipement :
Pompes funèbres : Deux fusils à pompes

the world can always use more heroes
Mort au combat.
Mort au combat.
Death takes us all
Ven 27 Oct - 9:10

Ana... Ma chère Ana. Tu es donc venue à moi ? Serait-ce pour te repentir ? Car je suis prêt à enlever ton nom de la liste si tu consens à faire le bon choix.

Pumpkin cat

Ta description d'équipement a du te demander un travail monstre et quel résultat ! J'adore tous les détails que tu as trouvé pour expliquer le mode d'action de la plus badass des soigneuses ! Surtout les grenades !
Le nanoboost court-circuiterait une partie des neurones... Je comprends donc comment a tourné Morrison !  Soldier 'w' Le mystère est levé.

Ce début de fiche est tellement prometteur, j'ai tellement hâte de lire la suite ! Mako Love




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Sam 4 Nov - 14:22

Bienvenue, n'hésites pas à nous prévenir lorsque tu auras terminé.
J'ai hâte de lire l'intégralité de ton histoire.




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Lun 6 Nov - 5:35

Yop !

"Mon chère Reyes qu'est ce qu'ils t'ont fait ?"

Ana thé2


J'avoue que je me suis un peu amusé pour l'équipement, pardon d'avance pour modérer ça XD. Fatale pleure déjà sur la cb o-o XD. J'avais moi même une petite idée (ayant une formation scientifique) de comment expliquer ça, j'ai juste cherché le détailles (quelques noms etc) x).
Et oui le nanoboost laisse des marques indélébiles... tu en sait quelque chose non ?  Ana 'o' Tu te souvient pas de cette jolie méta Hélicouptère ? %D
Blague à part j'espère que la fiche te plaira x).

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Merci ange Smile . La fiche est justement terminée à l'instant. Je crois que Fatale s'est jeté dessus d'ailleurs XD. En espérant que l'histoire te plaise aussi ^^ .




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Lun 6 Nov - 6:06



Coeur de magma et tête d'acier.

Ma chère Ana … Toujours aussi sentimentale à ce que je vois. N’as-tu donc pas compris que les ressentis étaient des faiblesses ? C’est cela qui t’a coûté ton oeil, ta vie …  Quand apprendras-tu de tes erreurs Amari ?  

J’ai A-D-O-R-E ta fiche. Tu as parfaitement cerné le personnage d’Ana, tu as su adapté l’équipement à l'utilisation sur un RP, c’est juste parfait! L’histoire est prenante, bien écrite, quelques petites fautes ici et là, mais rien de dérangeant, j’ai littéralement dévoré ta fiche et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Pour moi, ma chère et tendre ennemie, tu es validée!


La justice trouve toujours sa cible.









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