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 Parlons affaires

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Lun 18 Sep - 16:50

Suède

-Donc, combien d'actions de  Saeder-Krupp a décidé de vendre ce cher Mc Arthur?
-Toutes ses parts.
-Et on sait pour quelle raison? Non, plutôt sait-on à qui avait-il l'intention de les revendre en douce?
-Oui.
-Parfait, il y en a pour un peu plus de soixante millions c'est ça?
-Environs oui.
-Très bien, je vais les racheter personnellement. Ah et au passage, je veux qu'on rachète toute part qu'il peut avoir dans n'importe quelle entreprise. Tout ça assez clairement pour que tout le monde comprenne que c'était car il a voulu nous la faire à l'envers; qu'il ne lui reste plus rien que son argent pour pleurer.
-Tu sais que ça va largement dépasser les cent millions?
-Et alors? Ca sera pas la première fois, qu'on rachète les parts d'un actionnaire qui se croit un peut trop malin.
-Deux fois en six mois...
-Et encore autant de fois qu'il le faudra...
-Bref! Je m'en occuperais t'inquiètes pas. Tu as surtout rendez-vous dans six heures avec une dénommée... Johansen Tyriana. Je pourrais savoir c'est quoi l'histoire?
-Ah oui, la chasseuse.
-Chasseuse?
-Une mercenaire plutôt talentueuse, elle était intéressée par ce que peut potentiellement offrir la branche de sécurité et d'armement.
-Et donc... tu vas faire le déplacement, juste pour rencontrer en personne une mercenaire? Tu sais très bien que, ce qui nous différencie des gens comme elle, c'est que nous sommes fiables?
-Non, ce qui nous différencie, c'est que nous ne faisons pas uniquement notre fric en vendant nos services et, le fait que nous ayons une existence légale ou que nous allions. La fiabilité est une affaire de talent elle.
-Enfin même, c'est pas dans tes habitudes de te bouger uniquement pour rencontrer une personne. A moins que tu ne veuilles...
-La donne a changé je te rappel, Talon a une nouvelle fois attaqué et, cette fois c'était au siège social. Nous partons en guerre Johann, nous partons en guerre!
-Pitié...

Ville de Kuopio, 16h.

Siegfried était posé à la table d'un café en terrasse. Le soleil haut dans le ciel impliquait de porter des lunettes de soleil pour le confort. Pas de costume taillé sur mesure mais un jean avec une chemise grise à col mao et une pair de bottes rappelant des rangers. Ces vêtement qu'on trouvait dans des magasins un minimum chics et à la mode mais, surtout pas de sur-mesure ou, de costume taillé sur mesure. L'idée de dépenser plusieurs centaines d'euros pour un simple costume avait le don de l'horripiler et, n'aurait pas collé à l'image qu'il cherchait à donner de sa corporation.

Ecouteurs sur les oreilles, pinte de bière à la main il aurait pu passer pour un parfait touriste profitant du beau temps pour boire un verre en terrasse. Sauf qu'il n'était pas en Finlande pour le tourisme mais, pour faire affaire. Johansen Tyriana. Une mercenaire, de ceux qu'on pouvait s'amuser à classifier dans la catégorie des chasseur si on était amateur de classification. Douée, fiable et surtout, il était particulièrement dur de remonter sa trace, elle semblait elle même n'avoir que peu de présence sur internet. Il avait choisit de ne pas pousser le vice et de trop enquêter sur elle cependant. Il verrait bien après ce premier entretiens.

De passage en Finlande pour affaire, Siegfried avait proposé à la mercenaire de se rencontrer une première fois la bas. Ce n'était certes pas la Norvège mais, tout aussi loin que l'Allemagne et, serait sans doute un des rares moment ou il aurait à la fois du vrai temps libre et ou il serait aussi proche de la région.

Ainsi donc se retrouvait-il à profiter du soleil dans la ville étudiante de Kuopio, savourant une bière pression en terrasse. La ville étudiante avait le mérite d'être particulièrement vivante, presque insouciante. D'ici une quinzaine de minutes il rencontrerait une potentielle future collaboratrice. Si tout se passait bien évidemment.

Ne lui restait plus qu'à attendre tandis qu'il s'allumait une cigarette.




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Lun 18 Sep - 20:02

En route pour la Finlande, comme à mon habitude, j’avais dit adieux à ma famille et surtout à mes enfants. Même si ce n’était qu’un rendez-vous d’affaire et non une mission, il y avait toujours un risque que cela soit un piège.

C’était dans un pays voisin, j’avais donc plus de choix pour me déplacer même si le plus rapide était l’avion. Ici, je voyageais avec des militaires, les anciens collèges de mon mari et de moi-même. Il me faisait souvent des fleurs, moyennant contribution, bien sûr. Les temps sont durs et les soldats ne sont plus aussi bien payés. J’avais revêtu mon uniforme, cela me faisait étrange, cela me rappelais des souvenirs heureux et douloureux.

A l’aéroport militaire, je sautai dans l’avions comme si de rien était.

- Alors prête Lieutenant Johansen ?
- Toujours voyons

Aussitôt on décolla dans un raffut pas possible. La puissance, la vitesse… les secousses par contre ne m’avait pas manqué.

- Pourquoi allez en Finlande encore ?
- Echange de matériel et de donnée
- OK

Le bruit dans l’avion était tel qu’on devait crier pour s’entendre. C’était ma hackeuse qui m’avait informé du vol, elle piratait toujours toutes les listes de vol pour l’endroit qui m’intéressait. Celui-là tombait à pic.

On atterrit dans un bas militaire, on était en fin de journée

- Vous avez une personne en plus ? Demanda un homme au Capitaine
- Lieutenant Johansen, elle va voir sa famille, on proposer de la déposer.
Il trouvait cela étrange, il vérifia la base de données
- Ok pas soucis
Ouf heureusement que Danny avait fait le nécessaire pour que j’ai une fausse identité en bêton.

Je sortis donc de la base comme si de rien était, enfin presque, un charmant jeune, un recrue me proposa de me déposer quelques parts. Je lui informai de mon lieu de destination, je n’allais refuser une telle offre après tout. Il me conduisit au centre de la ville, je remerciai et lui donna mon numéro, un faux bien entendu. Il fut ravi et repartir. Je dus marcher 10min pour rejoindre mon hôtel, la nuit commençait à tomber.

Hôtel assez chic, Danny avait un très bon choix à 1ère vue. La réception me donna tout ce que j’avais besoin. Ma chambre était sombre avec une immense fenêtre sur la ville. La brochure m’informa que l’hôtel disposait d’une piscine thermale en sous-sol et d’un room service ouvert 24h/24. Le restaurant était au dernier étage, totalement vitré avec une vue imprenable. La 1er chose que je fis c’est allumé la TV et commandé un bon repas.

Mon rendez-vous était pour le lendemain après-midi, j’avais donc le temps, d’en profiter pour une fois. Mais avant tout je contactai ma Hackeuse

- Allo Danny. Dis-je avec la nourriture en bouge
- Hé Tyra
- Tu sais que je n’aime pas ca
- Bon que veux-tu savoir ?
- Donne-moi une photo de mon rendez-vous

En réalité, c’était Danny qui avait trouvé ce « fournisseur » et qui m’en avait dit beaucoup de bien. Il était vrai que je voulais me renouveler dans ce domaine.

- Oh belle homme. Pensais-je

Il me faisait un peu penser à mon défunt mari, en plus baraquer.

- Wincroc ça va. Demanda Danny en voyant mon visage par cam
- Eh oui oui. Dis-je en reprenant mes esprits

Elle me redonna toutes les informations qu’elle avait. Elle rajouta que quelqu’un avait de nombreuse recherche sur moi et que c’était Siegfried.

Pour le rendez-vous, j’avais opté pour une tenue de circonstance vu le lieu : pantalon noir moulant, haut-talon rouge, blazers rouge et haut blanc fluide. Telle une business woman.

J’étais partie bien avant l’heure pour pouvoir l’observer. J’étais donc assisse à la terrasse en train de lire un roman devant un café. Je portais de grosse lunette de soleil pour être discrète. Il était encore plus séduisant en vrai. Je ne saurais dire si c’était parce qu’il avait un air de ressemblance avec mon époux ou pas. Je le laissai attendre 5min après le rendez-vous, je ne vis aucune impatience dans son regard ou son comportement. Ce rendez-vous n’était donc pas primordial pour lui. J’allai vers lui comme si de rien était

- Excusez-moi du retard. Dis-je en m’installant comme si nous nous connaissions.

Je m’assis en face de lui, me pencha pour mettre mon sac sous ma chaise. Mon haut fluide baya montrant ma poitrine généreuse, car j’avais eu la bonne idée de ne pas mettre de sous-vêtement. C’était une technique comme une autre pour déstabiliser un homme après tout.
Je croisai mes jambes et replaçai ma chevelure.

- Voulez-vous un autre verre, je vous invite. Proposai-je en appelant le serveur.

- Je vais aller voir au but. J’ai entendu dire que vous aviez des soucis avec un actionnaire…

Au vu de sa tête, les informations de Danny était correcte

- Merci. Dis-je au serveur qui nous amena notre commande.
- Je peux certainement vous aider… On pourrait faire un marcher avantageux pour nos deux entreprises. Dis-je


Je parlais comme une femme d’affaire par sécurité. On ne sait jamais qui écoute après tout.

- J’ai besoin d’équipement personnellement…




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Lun 18 Sep - 22:30

Cinq minutes de retard, autant dire qu'elle était pile à l'heure. Il n'était ici pas question d'un entretiens d'embauche classique. Il n'était à vrai dire pas vraiment question d'entretiens d'embauche. Quelqu'un s'était rendu compte que, Saeder-Krupp pouvait fournir du matériel de qualité voir, du matériel introuvable sur le marché. Cette idée ne pu qu'amuser Siegfried quand il repensa à l'époque passée chez les forces spéciales. Avec les autres les expériences bizarres à se retrouver à récupérer du matos non homologué. A cette époque, Overwatch existait encore. Mais les pays n'avaient pas forcément confiance en l'organisation, préféraient aussi éviter d'avoir à traiter avec l'ONU parfois ou, tout simplement à ne pas reposer uniquement sur Overwatch. Lui avait par une sorte de miracle hasardeux évité tout expérience trop bizarre. Sauf pour les tests d'armes expérimentales. Ou l'utilisation d'armes interdites par la convention de Genève. Il y avait beaucoup d'arme interdites par la convention de Genève dans les conflits à vrai dire.

Enfin! Toujours était-il qu'elle était à l'heure. Il se serait totalement désintéressé de la situation et des possibilités de coopération si elle avait eu plus de trente minutes mais, elle était largement sous la barre. Peut-être était-elle arrivé en avance pour observer, peut-être était-elle arrivée avec ce retard à escient, peut-être avait-elle eu un minuscule contretemps pour ne pas arriver à l'heure. Ou peut-être que ces cinq pauvres minutes de retard étaient dues au hasard.

-Aucun problème, ce ne sont que cinq minuscules minutes.

Sourire amicale tandis qu'il l'accueillait, écrasant sa cigarette dans un cendrier, l'observant derrières ses lunettes. Plutôt jolie avec un profil athlétique. Aucune surprise jusque là. Il ne broncha pas lorsqu'il lui fut donné de découvrir qu'elle ne devait pas porter de soutien-gorge, peut-être à force trop habitué à voir ce genre de démonstration. Il en perdait presque l'émerveillement naïf qu'il avait pu avoir bien plus jeune pour ce genre de "hasard". Même si, sa tenue donnait naissance à une ironie certaine il était obligé de l'avouer. Lui, dirigeant implacable d'une des plus grosses corporations du monde dans une tenue des plus décontractées. Elle, mercenaire habillé comme une parfaite femme d'affaire. On aurait pu croire les rôles inversés.

-Je ne refuserais pas un verre si quand il est proposé par aussi charmante personne, ce sera avec plaisir.

La mention du problème avec, à présent un ancien actionnaire le fit sourire encore une fois. Voilà un détail qui, s'il n'était pas caché n'était pas non plus le genre de chose dont on était au courant par hasard. Le rachat brutal des actions d'un autre actionnaire, par le directeur général lui même de la même société, n'était pas une chose particulièrement intéressant dans le monde de la finance. Et, les financiers avaient rapidement appris à ne plus être surpris quand cela était effectué par celui qui était reconnu comme le maître incontesté de Saeder-Krupp. Mais ce n'était pas une chose qui intéressait d'autres personnes que les divers patron d'entreprise et autres membres du monde de la finance.

-Rassurez vous, ce problème d'actionnaire n'a rien d'extraordinaire et se règle en ce moment même. Mais merci pour votre proposition. Même si je ne suis pas du genre à régler un problème purement économique autrement que par l'argent. Non...

Il fit une pause de quelque seconde, comme pour laisser planer le mystère. Et en profitant surtout pour sortir un pda qu'il posa sur la table pour activer un hologramme, celui ci faisant apparaitre un globe terrestre avec quelques points rouges ressortant. L'un d'entre eux indiquant Berlin, un autre indiquant Saint Petersbourg.

-Non, ce qui me pousse à faire affaire est une situation un peu plus... problématique d'un point de vue global.

Il pointa alors Saint Petersbourg.

-Plutôt récemment, une usine des Industries Volskaya a été attaquée par un groupe criminel lourdement armée.

Il pointa ensuite Berlin.

-Tout aussi récemment, le siège social de Saeder-Krupp Machinen und Anlagenbau a lui aussi été victime d'une attaque. Par un groupe criminel tout aussi lourdement armé. Au cas ou vous voudriez confirmation, il s'agit de manœuvres bien trop violentes et organisées pour s'apparenter à un simple règlement de compte entre sociétés et corporations.

Il bu une gorgée de son verre, laissant à la femme le temps d'assimiler ce qu'il venait d'avancer, s'alluma une nouvelle cigarette, lui laissant le temps de commencer à réfléchir sur la question.

-Je ne vais pas vous faire un tour du globe pour vous présenter tous les évènements dans le même style mais, on pourrait rajouter des mouvements étranges autour de certaines anciennes base d'Overwatch récemment. Si vous vous demandez comme je suis au courant, la raison est extrêmement simple. Être à la tête d'une corporation permet d'avoir un regard plus global sur ce genre de choses. Et s'avère nécessaire pour pouvoir ne serait-ce qu'anticiper les possibilité et les problèmes qui peuvent découler de ce genre de situation.

Il fit encore une pause.

-Toujours est-il que, nous pouvons certainement nous aider, réciproquement, comme vous l'avez dit. A présent, la question est, de quoi avez vous besoin et, de quoi ai-je moi même besoin. Oh et désolé, je parle je parle, mais je ne vous laisse pas le temps de réagir. N'hésitez pas à m'interrompre si vous avez des questions.




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Mar 19 Sep - 9:59

Je remarquai que ma petite démarche de déstabilisation ne pas vraiment d’effet, soit il était professionnelle, habituer ou je n’étais pas à son gout.

Monsieur fumait encore un point qu’il avait avec mon époux. L’odeur de la cigarette me rappelait des souvenir et me donnait envie. Mon mari avait pour habitude, de fumé après chaque mission, en guise de victoire. Une habitude que je reprenais quand j’avais accomplis mon devoir.

Je n’étais pas une grande bavarde donc cela me dérangeait pas qu’il parle. Après m’avoir expliqué la situation. Je compris ce qu’il attendait de moi ou plus ou moins. Il avait certainement peur d’une attaque de son entreprise. Mais je ne voyais pas vraiment en quoi je pouvais être utile.

- Excusez-moi, je comprends votre situation mais je ne vois pas en quoi je puis vous aider là-dedans.
- J’ai de l’argent, j’ai ressource, et des compétences qui permette de régler certain problème. Disons que je suis une très bonne négociatrice.
- Mais face à ce type d’adversaire, je pense ne pas être la mieux qualifiée. Je travaille en seul, cela sera trop risquer pour moi de m’attaquer à eux, si tel est votre idée.


J’attendais plus de précision de sa part. Après son explication, je pus lui dire que ce j’attendais de lui

- Effectivement, je peux vous aider à tester votre système de sécurité et enquêter sur ces fouteurs de troubles. Même je crois savoir qui est en cause et vous aussi, vous ne seriez pas si inquiéter sinon.


Testeurs de sécurité, je l’avais de nombreuse fois, c’était simple pour moi de simuler une attaque ou un vol… Je l’avais à l’armée et en mercenaire.

- Pour ma part ce que j’attends de vous, bien sûr, une discrétion total et du matériel de qualité. Dans ma fonction, j’ai besoin que cela soit facile à transporter, je voyage beaucoup. Ce n’est pas toujours évident en avion, on est assez limité.

Je ne faisais pas qu’allusion au poids mais également au scanne.

- En général, je voyage avec le stricte minium et achète sur place mais cela commence à me couter cher. Si vous avez une solution efficace, je ne dis pas non.

Je me penchai dans mon sac pour prendre mon tablette pour lui montrer à quoi je pensais. Je vis apparaitre une image du type d’équipement que j’utilisais. Il y avait tout ce qu’un militaire pourrait avoir : gilet par balle, des lunettes de réalité augmenté, matériel de communication, vêtement renforcer en cuir, ceinture à munition et arme,… Sur les pages d’après, il y avait l’équipement d’escalade, de parachutiste et de plongée. Tout ce qui était connecté, ne résidait pas chez moi, puisqu’interdit dans mon village, j’avais donc un lieu de stockage pour tout cela et mes armes.

- Pour ce qui est du reste… je n’ai pas de préférence pour travailler, je maitrise tout ce qui peut m’être utile pour ma mission. Dis-je en faisant référence à mes armes
- Vous imaginez bien que cela me revient cher de tout racheter quand je voyage...


En même temps que je prendre ma tablette, j’avais sortis un écrin en argent, de style steampunk. C’était l’étui à cigarette de mon mari, il y avait de bosse et un impact de balle. Je l’avais récupéré sur son corps. A l’intérieur, il y avait des cigarettes et un zippo dans le même style que la boite.

J’allumai ma cigarette, si ma sœur me voyait, elle serait scandalisée.

- Eh puis comme vous le voyez, il serait temps que je le modernise un peu. Dis-je en expulsant la fumée.

J’aurais pu être sur une affiche de pinup vintage avec mon look et mon attitude en fumant ainsi. Le style vintage Pinup, mon époux appréciait beaucoup, à y repenser.





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Mar 19 Sep - 18:03

L'idée d'envoyer une personne seul contre Talon avait toujours eu quelque chose de... séduisant. Sauf qu'il n'aurait jamais envoyé une personne seule contre cette organisation. De préférence, il adopterait une approche ou, au lieu de jouer à jeu égal il aurait eu un avantage écrasant. Sauf que ce n'était pas le cas donc il devait composer. Et, si une personne devait réussir à vaincre Talon, il aurait tenu à ce que ce soit lui. Hors de question que quelqu'un lui prenne sa vengeance.

-Non non, rassurez vous. Je ne suis pas assez stupide et égocentrique pour envisager d'envoyer une personne seule affronter une organisation criminelle. Non, déjà, je pense qu'expliquer le processus qui est en train de s'organiser pour beaucoup d'entreprises n'est pas une mauvaise idée. La plupart ont peur. Ce qui est normal. Donc, elles vont toutes chercher à se protéger. Ce qui va mettre en place une course à la sécurité et, pourquoi pas à l'armement. Pour cela, il vont faire appel à diverses sociétés de sécurité. Comme Knight Errant que je dirige personnellement entre autre. La plupart vont vivre dans la peur, même protégées, se contenter au final de se reposer sur les divers agents extérieurs. Attendre que la menace frappe à leurs portes alors qu'elle ne frappera sans doute jamais pour beaucoup. Saeder-Krupp en tant que corporation va aborder la chose autrement. Il y a une possibilité de faire du profit, hors de question de passer à côté. Ensuite, hors de question de laisser passer l'affront qui nous a été fait, nous répliquerons. Ce qui prendra peut-être quelques années, ne nous berçons pas d'illusions.

Oh, il avait déjà suffisamment attendu à vrai dire. Voilà trois ans qu'il avait adopté une nouvelle approche, un nouvelle volonté. Voilà trois années qu'il préparait le terrain. Le contrat avec la Bundeswehr. Même si celui ci découlait aussi de ses rêves d'enfants, les fait était là. Il avait pu accéder à des dossier classés confidentiels, pouvant se servir allègrement dans les idées que d'autres avant lui avaient pu avoir. Il allait enfin commencer à répliquer. Mais il allait être important que, ses actions visibles ne soient que la surface de ses projets.

Ce n'était pas une simple question de vengeance, c'était aussi une question de pouvoir rendre le monde meilleurs. Meilleurs selon sa vision des choses, il n'aurait jamais prétendu avoir raison. Un monde amélioré. Créer une lumière pour s'extirper de l'obscurantisme qui ne cesse jamais d'obscurcir l'esprit humain. Ouvrir la perception de l'Humanité. Une espèce commençant à ne plus se définir que par sa conscience et non sa biologie. Élever l'humanité vers la grandeur avant qu'elle ne retourne à la poussière, qu'elle devienne plus que ce qu'elle pouvait être un instant plus tôt. Redéfinir le sens du mot humain, tourner son regard vers des cieux infinis, saisir les étoiles pour écriture le rôle que l'on désir dans celles ci.

Faire ce don à tous, tirer le genre humain de l'indifférence pour faire de la question de sa nature la réflexion centrale de tous. Créer un âge d'or pour que tous contrôlent leur destin, c'était un rêve simple et presque naïf. Sauf qu'il avait les moyens pour, qu'il était prêt à faire les sacrifices nécessaires pour. Talon l'avait fait ployer une fois. Une seule et unique fois, il était temps de rendre les coups. Et rendre les coups voulait aussi dire profiter des opportunités auxquelles l'organisation donnait naissance.

Combattre par le cœur, l'esprit, l'argent et les armes.

-Et non, je ne tiens pas à faire appel à vous pour tester mon système de sécurité. En vérité, moins il y a de personnes qui connaissent quelles peuvent être les failles et, comment fonctionne la sécurité de Saeder-Krupp mieux ce sera. Je suis assez lucide pour comprendre qu'il y aura toujours des failles de sécurité.

Non, à vrai dire plus que conscient de ce fait, il connaissait la moindre faille de sécurité de sa corporation. Il avait lui même assuré l'existence de certaines. Tout comme il s'était assuré qu'il y aurait des individus corrompus au sein de la corporation. Il savait d'ou venait le danger tandis qu'il étendait petit à petit, de plus en plus vite, son influence sur Saeder-Krupp, en profitant pour rendre la corporation de plus en plus grande. Suffisamment pour l'avoir transformée en ce qui à présent pouvait s'approcher d'une mega-corporation. Ne manquait plus qu'une seule et, unique chose. Obtenir son propre territoire, que Saeder-Krupp en devienne un état et non un simple organisme économique tentaculaire.

-J'ai plusieurs choses à vous proposer, vous serez libre de tout accepter, ou d'accepter une partie seulement, comme il vous plaira.

Il leva un premier doigt.

-Premièrement, travaillez à plein temps pour moi, officieusement bien sur; vous conserverez la majorité de votre liberté d'action et donc la possibilité de prendre les contrat que vous désirez. Votre refus ne me surprendra pas et ne me dérangera pas, je ne peux que comprendre le fait de refuser d'avoir le moindre supérieur hiérarchique.

Il leva un second doigt.

-Deuxièmement, j'aimerais que vous vous en preniez à divers entreprises. Je ne vous demanderais pas de tuer qui que ce soit si c'est possible, je ne vous demanderai pas non plus de vous exposer voir, vous demande de ne pas vous faire identifier. Vous pourrez faire et prendre ce que vous voulez pour votre profit personnel et, serez payée.

Il leva un troisième doigt

-Troisièmement, j'aimerais que, vous collaboriez avec ma filiale de sécurité, Knight Errant. Divers missions potentiels sur le terrain et, que vous participiez à la mise en place d'une potentielle task force quand à la situation actuelle. Vous ne serez certainement pas la seule de votre genre et, il serait possible que nous en venions à coopérer avec certains états si je réussi certaines manœuvres.

Il leva un quatrième doigt.

-Quatrièmement, j'aimerais que vous participiez à des essaies sur divers prototypes. Il ne sera pas question de tester des objets instables mais, de s'assurer de l'efficacité et de la viabilité des divers prototypes. Je vous laisse imaginer qu'il sera question d'armement justement.

Il leva le cinquième et dernier doigt de sa main.

-Et enfin, j'aimerais que vous m'accompagniez à une soirée qui aura prochainement lieu. Non ce n'était pas une tentative de séduction douteuse mais, ce n'est pas une blague non plus. Je vais prochainement participer à une soirée qui, pourrait s'avérer dangereuse. Je ne compte pas amener le moindre agent de Knight Errant pour des raisons dirons nous de... discrétion.

Il ferma le poing.

-Maintenant, votre paiement! Quoi qu'il en soit, vous aurez la qualité. Pour le transport, je vous conseillerait avec autant d'ironie de sérieux de ne pas hésiter à user des services postaux quand vous vous débrouillez toute seule. On ne croirais pas mais, presque tout peut transiter par voie postale. Sinon, la meilleurs solution, la plus efficace et pratique reste couteuse mais, je pourrais potentiellement la mettre à votre disposition, un jet privé. D'ailleurs, ne toute honnêteté je vous recommande fortement d'abandonner les gilets par-balle et autre tenues de cuir. Le tenues en kevlar et fibre de carbone sont ce qu'il y a de plus efficace. Voir, plus compliqué mais Saeder-Krupp en produit, l'utilisation de fibres de titane; bon le processus de production est encore supposé être au stade du test. Si vous travaillez pour moi, le matériel dont vous aurez besoin sera bien évidemment offert. Malheureusement, un certain nombre de "produit" que peut fournir Saeder-Krupp ne peut pas être révélé tant que vous ne travaillez pas avec nous pour des raisons de contrat passés avec nos différents client. Ah, et dernier détail mais, nous pouvons fournir parmi les soins médicaux les plus efficace, cela allant jusqu'à l'utilisation de divers procédés à la fois médicaux et technologique pour améliorer les simples capacités naturelles.

Il prit une pause avant de conclure.

-Bien, maintenant ma question est, dans quelle mesure désirez vous travailler pour moi et, sur quels points est-il nécessaire de négocier?




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Mar 19 Sep - 20:09

Il y avait beaucoup de choses à assimiler. Beaucoup de proposition alléchante ou pas. J’écrasai ma cigarette dans le cendrier.

- Je dois analyser toutes les opportunités. Mais sachez que je suis toute oui pour un collaboration tant que je suis libre et solitaire.


Mon propos laissant entendre que la 1ère proposition me convenait mais pas la 3e

- Je veux bien tester des prototypes suivant ma disponibilité. Sachez qu’en général, je travaille pour résoudre les problèmes de gens, fortunés ou non. Néanmoins en vu de votre statue, cela devra se monnayer d’une manière ou d’une autre.

- Pour votre 2e proposition, que lorsque j’ai la possibilité de « visité » d’autre entreprise lors d’une mission pour un autre client. Je n’y manquerais pas de travailler pour vous, au passage.


Je ne prenais pas toutes ces propositions dans l’ordre car j’avais mes raisons.

- Votre remarque sur les colis postaux est juste mais quand je dois partir, le jour-même, ce n’est pas toujours possible. En général, je me fais livrer par mon fournisseur à l’endroit de ma mission. Mais comme vous l’imaginez, j’achète se service. J’ai des fournisseurs partout dans le monde. Je gagne du temps.
- Pour ce qui est de vos subjection sur ma tenue de combat, j’étais militaire donc je sais très bien ce qui est plus sécurisant sans que les soucis c’est quand on doit se faufiler dans des passages étroit, le cuir renforcer, c’est quand même bien pratique même dans l’eau ou dans les airs. Vous avez certainement mal regardé car ce n’est pas un cuir comme on l’imagine, cela s’y apparente juste. Enfin bref.


Son avant dernier proposition m’avait beaucoup amusé

- Je suppose que votre demande de rencart, n’est pas due à une soirée mondaine réunissant bonne nombre de criminelle et d’organisation militaire par hasard.
- Je suis hélas déjà prise. Dis-je


En réalité, j’avais déjà mon carton d’invitation, c’était en réalité, le meilleur moyen de voir l’état du marché criminelle (client, victime, fournisseur…). Je me devais d’y être.

- Mais peut-être nous croiserons nous là-bas. Dis-je amusée

Je terminai mon verre.

- La conversation a été fort agréable mais j’ai d’autre obligation, hélas. Dis-je en me levant.

Je lui fis signe de reste assit. On se saluait, il avait l’air surpris mais je ne lui laissai pas le temps de dire quoi que ce soit.

- Je vous recontacte quand j’aurais tout étudié.

Je partis de tel façon qu’il ne puis pas voir où j’allais. Au bout de quelques mètre, je fis demi-tour et me penchai sur son épaule et glissai un carte dans sa poche de chemise.

- Ce fut un réel plaisir. Lui susurrais-je l’oreille

Je dus me retenir de faire un geste déplacé car vraiment, il me faisait temps passer à Bryan. Même leur parfum est presque le même.

Je partis vers mon hôtel, totalement chamboulée émotionnellement. Pendant le travers, je transféra l’enregistrement de la conversation à Danny pour qu’il me dise ce qui était le plus prometteur et qu’elle fasse un résumé à mon gestionnaire de finance.

Sur la carte que j’avais laissée à Siegfried, il était noté

« Voici mon numéro privé….. , si je ne réponds pas veuillez laisser un message »
En manuscrit, j’avais ajouté
« Rendez-vous au TheRedMoons à minuit »

C’était un club branché de la ville. Effet nuit, néon rouge et banquette cerise.

Toute la journée, je me remémorais les souvenirs de mon époux, tout en étudiant les propositions de Siegfried avec Danny et mon comptable.

Je fis un petit somme dans mon bain avant de m’apprêter pour la soirée. J’avais opté pour l’occasion une robe crayon couleur rouge avec un décolleté en cœur. Encore du style pinup.

Je l’attendais au bar avec un cocktail.




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Jeu 21 Sep - 19:15

La réponse de Tyriana fut globalement positive. S'il s'attendait à ce qu'elle n'accepte pas toutes ses propositions, le résultat était même un peu plus positif que prévu. Le plus important avait été accepté ou, serait négociable. Le fait qu'elle serait à la dite soirée si, il ne s'y était pas forcément attendu n'avait rien de bien surprenant et, ne faisait que confirmer tous les doutes qu'il avait pu nourrir quand à la nature de cette future réception. Il devenait grand temps de dynamiter quelque peu les habitudes de tout ce qui se jouait dans l'ombre, d'y apporter un peu de lumière.

Elle mit cependant fin à la discussion de manière abrupte, pas de négociation plus avant pour l'instant. Il se serait attendu à ce qu'il y ai un peu plus de discussion pour clore cette première partie mais, ce ne semblait pas être le cas. Soit, il ferait avec.

Faisant quelque pas hors de son champ de vision, elle revint semblait-il pour lui remettre sa carte et manifester le plaisir qu'elle semblait avoir eu quand à la discussion qu'ils avaient eu. Une fois la carte en main il se rendit compte qu'il avait obtenu le numéro privé de cette dernière ainsi que, une nouvelle proposition de rendez-vous. TheRedMoon à minuit. Pour un peu et, s'il n'avait pas été là pour le business il aurait pu croire qu'il lui avait tapé dans l'œil. TheRedMoon à minuit. Soit, il y serait.

Il prit donc le reste de sa journée principalement pour s'entrainer, maintenir sa forme physique et enfin se préparer pour la soirée. Club Branché à minuit, l'heure ou l'endroit battait son plein. Il ne pu que sourire en pensant à Johann qui devait s'arracher les cheveux à l'idée de tout ce que Siegfried avait osé annoncer en plein air et, ce qui pourrait être dit à l'intérieur du club. Si tout ce qu'il avait pu dire devait ressortir, son responsable marketing en ferait des nuits blanches.

Cette fois, le jean laissa place à un pantalon noir, taillé élégamment et, une chemise blanche, manches retroussées. Ses chaussures ne changeaient pas. Il s'arrêta juste devant le club, porsche 911 turbo S, noir mat et vitres teintés. Il pénétrât le club avec la plus grande des désinvoltures. Marchant à l'intérieur comme un seigneur de guerre en territoire conquis, cherchant du regard sa "partenaire" qu'il trouva sans grande difficulté, l'attendant au bar.

-Je vous prendrais un Fallen Angel, avec de la crème de menthe blanche, pas de liqueur de menthe verte. Et deux B52, un pour la demoiselle et un pour moi.

Il adressa ces mots à un barman juste avant de s'assoir à droite de Tyriana.

-J'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre.

Minuit.




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Jeu 21 Sep - 20:50

La musique battait son plein. Impossible de s’entendre. Je pris la main de Siegfried comme si vous aviez un véritable rencard. Nous avions pris le nos verres avec nous avec de quitter le bar. Nous montions des escaliers sombres pour se retrouver dans une salle VIP.

Il y avait un garde à l’entrée qui nous barrait la route.

- Laisse-les entrer. Entendis-je derrière lui
- Salut beauté. Me dit un homme élégant
Il m’embrassa chaleureusement.
- Marcus, comment vont les affaire ?
- Ma chère, à merveille depuis que je t’ai rencontré

Marcus était un chef de gang, assez connu en Europe, il avait les mains sur beaucoup de domaine illégal. Il m’avait payé, il y a deux ans pour régler un souci avec un rival et lui permettre de racheter le commerce, dans la région. Je n’avais pas choisi cet endroit pour rien, par contre j’ignorais que Marcus serait là aujourd’hui, en personne.

- Alors c’est ça ton genre d’homme… Je suis un peu déçu...
Je ris
- Je suis norvégienne, je peux que craquer pour un beau viking.Plaisantais-je
- Moi aussi je suis scandinave. Me dit-il
- Je sais… mais il y a des choses qui s’achète pas mon ami. Dis-je avec sous-entendu.
- Hum… Je vous envie. Dit-il en lui serrant la main de Siegfried
Il s’approcha de lui pour lui dire des mots l’oreille. Je n’aimais pas cela.
- Profite, une nuit avec elle, c’est déjà beaucoup.
Marcus faisait allusion au fait que je ne gardais pas un homme plus d’une nuit. Depuis la mort de mon mari, il y a 5ans, je devais avoir eu 5 relations sexuelles, certaine durant le temps d’une nuit d’autre le temps d’une mission. En général, le partant avant le réveille sans leur donné d’adresse et bloquant leur numéro.

- Bon, je suis là pour affaire, t’a un place. Demandais-je sèchement
- Oh là du calme. L’avant dernière dans le fond
- Merci

Je pris toujours Siegfried par la main, mais un peu plus brutalement. Il me le fit comprendre

- Eh excusez-moi, je me suis laissé emporter. Lui dis-je

Dans cette zone du club, la musique était beaucoup moins forte et on pouvait voir toute la piste de dance. Je ne tourna pas par 4 chemins

- Bon j’ai discuté avec mon personnel. Dis-je

Mon financier était contre. Le bouleau était régulier, c’était une bonne chose mais la paie pas assez rentable en comparaison. Danny avait peur que je devienne corrompue par la corporation et surtout que je la remplace par le personnel de celle-ci. Depuis, elle me fit remarquer que cela était dangereux et que les teste, se ferait certainement en Allemagne loin de ma famille.

- Ils sont contre. Financièrement, j’y perds. Pour ce qui est de faire des tests d’équipement, ma famille a peur que je dois vivre en permanence près de votre corporation. Même je pense que les tests en situation réel sont faible mais hélas, cela devient risquer pour moi. Là aussi mon personnel est contre.

Par contre mon cœur me disait tout autre choses, sur ce contrat, je n’étais point objective. Devais-je avouer ma faiblesse ? S’il était assez psychologue, cela devait être le cas en tant que commercial, il devait l’avoir remarquer. Son physique était si proche de Bryan que mes yeux me regardaient presque avec amour. C’était certaine ce que Marcus avait vu.

Je soupirai et bus un grand coup.

- J’ai un souci…ma tête me dit de suivre mes collaborateurs. Et d’être mercenaire pour vous comme je le ferais avec les autres moyennant arrachement. Mais mon instinct me dit autre chose.
Je voulus ne pas dire cœur.

Je pris, dans ma pochette, mon étui à cigarette, j’en avais bien besoin pour me détendre. Heureusement dans la partie VIP s’était autorisé. Je lui disais la cause de mon comportement, j’avais peur qu’il profite de la situation, je ne pouvais pas me le permettre.

Je sentis qu’il voulut revenir sur notre 1er rencontre, mon départ brutal.

- Disons que quelque chose m’a perturbé, ce qui a causé mon départ. Je ne pouvais pas conclure un accord sans avoir tout analysé, car il me manquait des données et puis je sais pas… Il y a un truc en vous qui ne me rend pas objective.

J’avais dit cela sans m’en rendre compte. Je fus les yeux rond lorsque je vis sa réaction et réalisa mon erreur. Je rougis, j’avais plus rougit depuis mon mariage. Je voulais prendre les jambes à mon cou mais cela n’était pas professionnel. Je fermai les yeux deux secondes pour reprendre mes esprits et pouvoir au mieux négocier.





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Ven 22 Sep - 2:28

Le crime est partie intégrante de l'homme. Non, plutôt que de parler de crime il aurait été bien meilleurs de parler de "Mal". Comme le "Bien" le mal ont toujours fait partit de l'homme, en ont toujours composé l'essence. C'était ces deux notions qui ôtaient à l'individu toute crainte de vacuité, qui distanciaient l'Humain de l'animal. La conscience de soi amène inévitablement la nécessité du choix. Et ce choix donnait naissance au "Bien" et au "Mal". Pour expliquer ses actes, pour justifier ses actes, pour défendre ses actes. Ainsi, le crime existerai toujours.

Siegfried ne s'était pas plus étonné que Tyriana lui prenne la main; elle avait une idée derrière la tête et, il n'était pas du genre à laisser s'égarer son imagination dans un instant comme celui ci. Il était pour faire affaire. En tant que dirigeant de ce qu'il destinait à être la plus grande corporation du monde, il se devait de garder le contrôle sur ses pensées. Il était aisé de s'imaginer tout et n'importe quoi. Il était plus compliqué de garder la tête froide et de réussir à envisager autant de possibilité que possible, sans s'égarer.

Mais il eu rapidement confirmation qu'il avait eu raison de garder la tête froide. Marcus. Le nom ne lui était pas forcément inconnu. Le visage ne l'était pas non plus loin de là. Noms et visages associé il sut qui il avait devant lui. Un des patrons du crime européen. Il en prenait bonne note, il pourrait trouver cet homme dans cet endroit potentiellement. Et il n'avait pour l'instant aucunement promis de ne pas profiter de cette information.

Le crime est partie intégrante de l'homme.

Il prit avec sourire l'échange entre Tyriana et Marcus, échange dont il était la victime. Même si victime était un bien grand, il n'y avait pas véritablement de mauvaise intention. Les mots que Marcus glissa à son oreille ne firent cependant pas sourire l'allemand. Tout du moins pas un sourire amusé alors que l'homme lui serrait la main. Siegfried n'était pas particulièrement homme de galanterie et, n'était pas du genre à s'émouvoir qu'un individu puisse avoir ce genre de réflexion. Il n'était pas non plus homme à vouloir défendre l'honneur bafoué d'une dame, Tyriana était assez grande fille pour se défendre toute seule. Mais il n'était pas homme à tolérer quelqu'un qu'il ne pouvait percevoir en rien comme son égal se comporter ainsi avec lui même. Ego. Contrôle.

Les hommes comme Marcus n'étaient pour lui que des parasites, leurs royaumes ne s'étendaient que là où ils étaient libres de régner. Là où nul autre n'avait ni le temps ni les moyens de s'étendre. Ce domaine criminel était limité dans son étendu. Limité potentiellement par les lois mais, avant tout restreint par l'ampleur tolérable qu'il pouvaient posséder. Là ou aucun groupe véritablement puissant ne désirait s'étendre ou, n'avait le temps de s'étendre. La limite de la discrétion, seigneur d'un univers ou seuls les autres seigneurs de cette catégorie voulaient se battre. Ils géraient leurs empire comme Siegfried gérait le sien. D'une certaine manière il était très proche en vérité. A une nuance fondamentale. Le pouvoir que Saeder-Krupp exerçait se faisait aussi bien au grand jour que dans l'ombre. Lui pouvait se permettre d'exister en plein jour, de ne pas avoir recours à la violence. Contrairement à ce qu'un seigneur du crime comme Marcus pouvait penser, lui, Siegfried Feuerschwinge, dirigeant de la corporation Saeder-Krupp était bien plus libre d'user ou non de violence, lui était capable de détruire un autre empire jusqu'à sa racine.

Ce n'était pas une question d'argent, ce n'était pas une question de puissance. C'était une question d'ego et de contrôle. Une simple question d'avidité. Siegfried à sa manière ne désirait rien moins que le monde. Il n'était pas question de contrôler le monde, de le guider, il n'était pas question d'idéaux, de volonté. Non.

Désir.

Le désir guidait les pas de tout être humain. Le désir de vivre, de manger, de jouer, de dormir, de tuer, de faire le bien. A chaque fois que le désir était satisfait il ne tardait jamais à revenir.

Il était guidé par un désir sans aucune limite autre que les rêves.

Il répondit dans un murmure à l'homme qui s'était cru son égal.

-Comme le disait si bien Shakespeare, nous sommes fait de la même matière que les rêves après tout.

Il eut à peine le temps de répondre que déjà Tyriana le trainait, cette fois plus sèchement. Tiens donc, elle n'avait pas apprécié la remarque. Il lui fit cependant comprendre que, il n'appréciait pas forcément d'être ballotté comme un objet qu'on refuse de partager. Il était après tout assez grand pour veiller sur lui même et, suffisamment dangereux pour ne pas forcément s'inquiéter. Même si, la plupart des gens oubliaient généralement qu'il n'avait pas été que directeur général dans sa vie ou, qu'il ne s'était pas contenté d'hériter de sa corporation.

Il aurait parlé de moi comme ça tu lui aurait tout pris pour qu'il apprenne le respect.
Les gens changent Ju', les gens changent.


-Pas de problème, je comprend votre emportement.

Une fois qu'ils furent plus au calme dans un des espaces VIP, dominant la piste de dans il écouta calmement tout ce qu'elle avait à lui dire. Reprenant ainsi les négociations là ou elles avaient été laissées dans la journée. Les choses s'avérèrent pour le moins intéressantes. Suffisamment intéressante au point ou, il fut clair que certaines chosent lui échappèrent. Une erreur de sa part, elle avait révélé des choses qu'il aurait mieux valut qu'elle garde pour elle. Elle avait révélé une faille.

Il se dirigea vers l'endroit ou il pouvait le mieux voir toute la piste de danse, contemplant celle ci, les mains dans le dos, dominant l'ensemble du club, croisant les bras, silencieux pendant quelque instant avant de s'exprimer d'une voix parfaitement calme.

-Si nous étions dans un roman, dans un jeu ou encore dans un film, ce serait le moment ou je vous recommanderais de ne pas me faire confiance. Je suis un corporatiste et, chaque mouvement que j'effectue n'a que pour but d'amplifier et de renforcer mon influence. Ou encore, je vous dirais qu'au contraire vous pouvez me faire confiance car, je ne suis pas qu'un corporatiste mais, aussi un être humain avec des émotions et des aspirations. Selon le contexte, la narration, le mise en scène, c'est ce qui révélerait au yeux des spectateurs ma nature, bon ou mauvais. Voir, ce qui pourrait piéger l'audience.

Il fit une pause, s'allumant une cigarette avant de se tourner vers elle.

-Sauf que nous ne sommes pas dans une quelconque fiction donc, tout ça serait bien bancale. Cela voudrait dire que je me mettrait en scène ou, que je vis comme si j'étais dans mon propre film.

Il eut un petit rire amusé à cette idée. D'une certaine manière il le faisait à vrai dire.

-Je reprendrais ça un peu après, revenons ne serait-ce que sur le plan purement "technique" . Financièrement vous ne pouvez rien y perdre. Quelqu'un vous propose un contrat? Je peux vous en proposer plus pour exactement la même chose sans que, cela ne me serve vraiment à grand chose. Juste par esprit de contradiction. Bon, je ne suis pas encore le seul à pouvoir jouer dans cette cours mais, voilà une simple démonstration.

De sa main libre il sortit son téléphone et fit quelque manipulations dessus.

-Je viens à présent de vous faire un virement de deux cent milles dollars qui, n'attend plus que l'accord de votre banquier. C'est une simple démonstration, je ne veux rien en retour, pas de merci, rien de tout cela. et si vous refusez j'ouvrirais un compte à votre nom avec cette scène dans une banque ou vous bénéficierez d'un taux intéressant. L'argent n'est que de l'argent, il a uniquement la valeur qu'on lui prête et, rien de plus. Donc oui, d'une certaine manière vous avez raison, vous y perdez financièrement l'argent n'ayant aucune véritable valeur à mes yeux. L'équipement, les soins médicaux et tout ce qui entre dans ce domaine? Il y a sans aucun doute une plus grande valeur à cela et, encore une fois, je peux théoriquement me permettre de vous fournir tout ce que vous voulez. Même si, dans le cas d'une navette spatiale cela s’avérera compliqué, je n'ai pas encore eu l'occasion de construire ma propre station spatiale... Je devrais y songer plus sérieusement un jour, même si c'est totalement mégalo. Donc non, je me dois de préciser que, sur le plan purement financier vous ne pouvez rien perdre.

Il la fixa droit dans les yeux, cette fois son regard n'avait rien de désinvolte. Un regard froid et calme, aussi profond que l'océan et, pourtant d'une intensité sans commune mesure.

-Ce n'est pas une question de ce que vous dis votre tête ou votre instinct. Ou encore de ce que peuvent vous dicter vos appréhensions ou encore votre cœur. Tout ça, ce ne sont que des... "illusions"? Il est question de ce que vous, vous percevez. Dans ce que je vous propose, comment le comprenez vous. Dans ce que je suis... que voyez vous? Qu'est-ce que vous voyez dans ce que je vous demande et ce que je vous propose en échange... Qu'est-ce que je vois dans ce que je vous propose et vous demande?

Il s'approchait calmement d'elle, au rythme de son discours. Il n'avait pas besoin de discours préparé, il s'exprimait simplement à le mesure de celui qu'il était, désirait être.

-De quelle manière est-ce que je désir que vous me perceviez? De quelle manière est-ce que vous me percevez? De quelle manière est-ce que vous désirez me percevoir? De quelle manière vous désirez que je vous perçoive? De quelle manière est-ce que je vous perçoit? De quelle manière est-ce que je désire que vous me perceviez?

Il s'approchait toujours d'elle.

-Dans aucun de vos choix vous n'êtes objectives, même le plus lucide. Il en va de même pour moi. Nous sommes guidés par notre perception de la vérité. La vérité n'a que le sens et la valeur que nous lui accordons. Si je désire vous avoir, je ferais en sorte de vous avoir. Et certainement pas par la force. Je vous forcerais la main de la manière que vous désirez si je veux vous avoir... La vérité selon moi? Tout n'est qu'affaire de perception. De perception et de temps, de ce que le temps a fait de vous et de ce que le temps a fait de moi. Nous avons tous des failles, et j'exploiterais celles que vous avez comme, vous exploiterez celles que j'ai d'une manière ou d'une autre. Vous en rendrez vous compte? C'est une bonne question. Exploiterez vous mes failles sans le savoir? Peut-être. Vous m'avez sans faire exprès révélé une faille, je vais jouer à jeu égal. Il y a trois ans, je passais quelque jours en amoureux avec ma fiancée dans la foret noire en Allemagne. Isolés du reste du monde, dans notre petit univers à deux. Le Talon a pris sa vie et, j'aurais du mourir. Sauf que je suis toujours en vie.

Il était extrêmement proche d'elle à présent.

-D'un certaine manière, si vous faites affaire avec moi, vous faites affaire avec un démon. Car les gains matériels n'ont aucune importance pour moi.

Mister Morningstar le retour, et on se demandait pourquoi je trouvais que tu ressemblais au moins mentalement au Lucifer décrit pas Neil Gaiman.




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Ven 22 Sep - 10:05

Il s’approchait tellement de moi que j’en étais perturbée émotionnellement, mais j’essayais de rien paraitre. Il aimait parler, philosopher… Personnellement, je préférais aller droit au but.

Il m’avoua me vouloir à tout prix, je fus assez flattée et surprise, je ne valais pas autant.

- Siegfried, je peux vous appeler Siegfried. Sachez que je vous comprends en partie. L’argent, je me fous de l’argent… Je suis déjà assez riche. Je vis dans un petit village pauvre et isolé, dans une cabane en bois… Le seul luxe que je me fais, c’est pour le travail : hôtel, équipement...
- La plupart de mon argent va dans des associations… Je travaille majoritairement pour le plaisir de la chasse. Et un espoir de vengeance. Dis-je

Je n’allai pas aussi loin que de lui donner plus de précision pour mes raisons. Il n’avait pas à savoir pour la mort de mon époux.

Je sortis mon comlink pour vérifier ses dires. Comment avait-il trouvé mon compte ? J’en voyais un message à Danny pour vérifier. Elle m’informa que j’avais bien cet argent et d’après, elle s’était un de mes anciens clients qui avait dû partager l’information. La plupart de mescomptes étaient sous des faux noms dans des pays étrangers. Il fallait donc avoir reçu l’information en personne. En général maintenant, je demandais aux clients de virer l’argent directement sur le compte d’association et une partie en liquide. Car j’étais déjà assez riche.

Au fils de la discussion, je compris à qui j’avais à faire. Non, on ne pouvait pas lui faire confiance. C’était un homme de pouvoir qui aimait le pouvoir. Ce n’était pas le genre d’homme que j’appréciai, il était généralement fourbe et prêt à tout, même la violence. S’il me voulait cela pouvait être mauvais pour moi de refuser. Une petite voix dans ma tête me disait d’en profiter un max… et qu’en cas de nécessité, on pouvait toujours l’éliminer. Vu sa stature et son rang, le poison serait mon allier. Je n’étais pas une fane de cette méthode mais elle s’avérait utile. La dernière fois que je l’avais utilisé, c’était contre un criminel. Mon contrat m’avait demandé d’infiltrer une organisation criminelle pour voler des informations importantes. J’avais eu de la chance, l’homme m’aimait beaucoup avoir de la belle compagnie quand il sortait, je m’étais fait passé pour une escorte. Au bout d’un mois, je l’avais empoisonné en mettant le poison directement sur mon corps. Monsieur aimant jouer de sa langue, il a vite ingéré la substance mortelle. Oui pour une mission, j’étais capable de vendre mon corps.

Depuis la mort de mon époux, il n’y avait plus que cela qui me procurait l’adrénaline. Le frisson d’être repérée, le contrat sur la tête… Avant j’étais militaire du renseignement, il était dans les commandos. Nous nous étions rencontrées dans le bar de la base et concrétiser après une mission commune. Pourtant, j’avais toujours eu le risque de la mort dans ma vie, mais être militaire n’était plus jouissif. J’étais devenu trop dangereuse, ou psychologiquement installable comme disait mes supérieurs, il m’avait donné congé, le temps que je fasse mon deuil et que je donne naissance à mes petits loups, une fois, mon congé maternité fini, j’étais pas revenue travailler.  

J’avais fini mon verre et j’écrasais ma cigarette dans le cendrier. Je le regardai droit dans les yeux, essayant de le percer. Je lui caressai la joue. J’avais très envie de l’embrasser mais je ne le fis pas.

- Nous avons des choses en commun, nous avons tous les deux perdus quelqu’un de chair à notre cœur.
- Je n’ai rien contre Talon, juste des rivaux qui casse les pieds par moment. Par contre Overwatch c’est une autre histoire.

Il y a 5ans, nous avions une mission de protection et Overwatch s’en était mêlé ce qui avait créé un conflit entre Omniac et eux. Nous étions entre les deux et mon mari a été touché et a succombé par leur faute.

Une partie de moi, me disait de me laisser aller. J’étais sûr qu’en le suivant, j’allais avoir plus de frisson que jamais.

- J’ai déjà touché bien des démons, certain avec mes balles, d’autre avec mon corps. Dis-je sensuellement.
- Je n’ai donc certainement pas peur.

- Vous me voulez vraiment ?
- Jusqu’où irez-vous ? Demandais-je


Une fois qu’il met répondu, je précisai ma façon de travailler.

- Sachez si nous devons collaborer, je reste dans mon pays, vous devriez me contacter par messagerie comme vous l’avez fait jusqu’à maintenant. Je ne suis pas contre partir plusieurs mois en mission mais en échange, je resterais le même temps chez moi après. Vous devriez me fournir tout ce donc j’ai besoin pour la mission : information, moyen de déplacement, équipement, argent pour mes frais là-bas, hôtel 4 étoiles minium… Et un don à une association d’une somme d’au moins 6 chiffres. Association de votre choix en général, je fais en fonction de la mission. Par exemple, si j’étais sauvé des enfants de la prostitution, cela ira à une association de protection de l’enfance.

- Sommes-nous sur la même longueur d’onde ?


Je reçus un message de mon comptable qui devait avoir été contacté par Danny. Qui m’informa que l’argent couvrait mes frais durant au moins une année. Il m’avait joins un contrat vierge.

Le contrat était à signature par empreinte digital et instruction vocal donc on pouvait dicter nos conditions, renouvelable tous les ans, avec confidentialité total.





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Dim 24 Sep - 2:00

Le plaisir de la chasse et, un espoir de vengeance? Très bien, il en prenait note, ce genre de détail n'était pas à gaspiller. Elle ne travaillait pas pour l'argent, c'était un bon point car, de cette manière il savait qu'il avait moins à se méfier d'elle que d'une personne guidée par le simple désir mercantile. Même si, cela impliquait qu'il serait moins aisé de parvenir à anticiper ses actions. Le problème avec les individus agissant pour le plaisir de la chasse était que ceux ci devenaient aisément imprévisible. Heureusement pour lui, elle avait pour contrebalancer un tel fait un espoir de vengeance. La vengeance était toujours un très bon outil.

Bon calme toi un peut Sieg, les élans de seigneur du mal corporatiste ça va cinq minutes mais tu devrais te reprendre là.

Au moins, son petit tour avec le transfert d'argent avait eu son effet. Une petite partie de lui tirait une satisfaction mesquine de ce genre de performance. L'argent trouve toujours à qui aller, c'était l'avantage d'être extrêmement riche, toutes les banques étaient extrêmement coopératives avec vous. Et des experts comptable et bancaires étaient un atout majeur pour trouver le compte en banque de quelqu'un. Ou éviter d'avoir à payer trop d'impôts aussi.

-Tout le monde perd un être cher à un moment ou un autre, c'est inévitable.

Des parents, des amis, des proches... c'était inévitable oui, la définition même de la vie appelait la mort. La mort faisait partie de la vie.

Sa réponse quand à son petit numéro de démon fit vraiment se sentir Siegfried stupide. Il se sentait malin maintenant avec sa comparaison... Non. Vraiment. Aussi réussit que cela ai pu être... C'était tellement... tellement pousser cette partie de lui qu'il en devenait une caricature. Il aurait presque eut du mal à regarder Tyriana droit dans les yeux pour ce qu'il avais pu dire et, pour la manière dont il s'était comporté. Presque. Puisqu'il ne pouvait pas vraiment donner tord à son discours. Puis, il avait pris l'habitude d'être maître de lui même, de ce qu'il montrait à l'extérieur. Il avait choisit ce rôle, il devait l'assumer

-Vouloir et désirer sont deux choses différentes. Quand  à si je vous désir vraiment et, jusqu’où je suis prêt à aller... Vous le verrez bien quand je l'aurais décidé...

Il s'écarta alors d'elle comme si de rien n'était, reprenant une attitude à la fois désinvolte et professionnelle, comme s'il ne s'était rien passé et, qu'il n'y avait eu aucun dialogue qui pouvait être perçu à double sens. Contrôle. Garder le contrôle sur ses choix, sur ses actions, sur la moindre de ses émotions. Les exalter quand il le voulait, les apaiser quand il le décidait. Présenter le visage que lui désirait présenter. Quitte à parfois se laisser aller au rôle qu'il jouait dans l'instant.

Quand aux conditions qu'elle attendait...

-J'ai déjà fait des contrats moins avantageux à vrai dire. Tout me va. Je ferais en sorte d'éviter de faire appel à vos services en urgence afin d'éviter tout désagrément aussi bien pour vous que pour moi d'ailleurs. Si vous voulez nous pouvons ajouter dès maintenant une close permettant de modifier le contrat tant qu'il a lieu avec accord des deux participants. Cela peut apparaître comme un détail mais, nous permettra d'avoir plus de souplesse aussi.

Il était prêt à signer.




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Dim 24 Sep - 11:00

Il s’était écarté de moi. J’étais particulièrement déçue.

- Prêt à tout ?

Je souris plein de malice. J’étais d’accord avec sa suggestion.

- Avant de signer, amusons-nous. Proposais-je

Je m’approchai de lui sensuellement. Il était bien plus grand que moi, grâce à mes talons, j’arrivais une hauteur raisonnable. J’étais tout contre lui, il pouvait facilement sentir mon parfum fruité.

- Savez-vous danser ?

Je vous à sa tête que cela le surprise grandement. Je ne lui laissai pas répondre, je pris mes affaires et descendit.

- Tu nous garde la place Demandais-je à Marcus. Il me fait un signe que oui.

Je déposai mon sac juste au vestiaire en bas et entra sur la piste de danse. J’étais une excellente danseuse, j’en avais fait pendant toute mon enfance en plus des arts martiaux. Mon corps et cheveux dansait au rythme de la musique. J’étais sensuelle, j’étais dynamique, j’étais endiablée. Je sentais les regards sur moi. J’avais remonté ma jupe pour être plus laisse. Mon pouvais presque apercevoir mon poignard caché entre mes cuisses. Je dansais un moment seul, il était pourtant là à m’observer. Je m’approchai de lui.

- Alors prêt à obéir à toutes mes facéties … Sachez que je ne me priverais pas de profiter de vous. Dis-je dans une gestuelle qui laissait sous-entendre bien des choses

- La Dance n’est peut-être pas votre truc… On pourra convenir d’une autre danse plus tard. Dis-je


Je mis mes cuisses sur ces hanches tel un tango, me penchait en avant. Il avait la gentillesse de me retenir, ramené vers lui.

- Hum ça c’est beaucoup mieux.

Mes mains étaient un peu baladeuses, je savourais chaque minute de cette danse. Après chanson, je retournai au bar

- Un cosmopolitan. dans la salle VIP, SVP. Commandais-je

J’attendais que Siegfried commande aussi. Nous retournions ensemble à notre place, j’étais passé récupère mon sac.

- Cela faisait longtemps que je ne m’étais aussi bien amusé. Je vous remercie.

Je sorti mon comlink pour afficher le contrat. Nous discutions tous les deux nos conditions et imposons notre empreinte qui s’imprima sur le formulaire. Je cliquai sur VALIDER et j’envoyai la copie à Siegfried. Nous trinquons à cet accord.

- A notre prochaine collaboration. Dis-je
- Je me réjouis d’avance de vous revoir. Dis-je


Je n’avais toujours pas remonté ma jupe depuis mon séjour sur la piste. On y voyait mieux mon poignard en ivoire.

Je soupirai

- Dommage qu’on doit se quitter…

Je bus une gorgée

- Avez-vous déjà une idée du travail que vais accomplir pour vous ?






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Mer 27 Sep - 23:53

La piste de danse? Sérieusement? Est-ce qu'il avait la tête à savoir dans... au final, qu'il ai la tête ou pas elle ne lui avait pas laissé le choix et, voilà qu'ils étaient deux sur la piste de danse. En vérité il savait un minimum danser, le minimum nécessaire et vitale pour, justement ne pas être totalement ridicule dans ce genre de situation. Et c'était justement dans ce genre de moment qu'il avait l'impression que tout le monde oublié qu'il avait été membre des forces spéciales, que tout le monde le percevait comme un milliardaire sportif. D'un côté, c'était particulièrement pratique, de l'autre... c'était quelque peu vexant. Les aléas de la vie, il se remettrai largement d'une petite danse.

Elle ne lui avait littéralement laissé aucun choix. Que pouvait-il donc bien y faire? Rien donc, autant prendre les choses avec le sourire et s'amuser au passage. Bon cœur contre mauvaise fortune. Encore eut-il fallut qu'il y ai mauvaise fortune. Il se laissa donc prendre au jeu.

-Désolé, je n'ai pas l'intention de me plier à toutes vos facéties, je préfères mener moi même la danse.

Plutôt que de rester un simple partenaire passif il se prit à mener la danse alors que Tyriana l'emmenait sur la piste de danse. Hé! Il fallait assumer un peu les jeux dans lesquels on se lançait après tout non? Puis ce n'était pas comme s'il avait quoi que ce soit à craindre d'un danse si ce n'est... Un poignard que la mercenaire avait dissimulé. Il ne montra pas signe de surprise. A vrai dire il n'y avait pas de quoi être surpris.

La danse pris fin peu après, le temps de commander un dernier verre puis de retourner à l'espace VIP pour reprendre la discussion quand aux affaires, le temps de mettre fin à toute l'étape administrative.

-Je suis loin d'être amateur de ce genre de divertissement mais, ça ne fait aucun mal de temps à autre je le reconnaîtrais.

Heureusement aussi bien elle que lui ne semblaient pas être amateurs des longs palabre à ce sujet là. Quand il était question de conclure mieux valait faire les choses clairement et efficacement sans tourner en rond. Le temps de lever son verre et de trinquer à un futur partenariat qui, s'avèrerait productif. Pour lui il n'en doutait pas mais, aussi pour elle il y comptait bien. Avoir des partenaires satisfaits qui apprécient de faire affaire avec vous. D'un point de vue mercantile c'était inestimable... et ce l'était tout autant sur le plan humain.

-A une collaboration fructueuse et qui, je l'espère sera de longue haleine!

Le soupire et la remarque de Tyriana lui arrachèrent un sourire qui, cette fois était parfaitement naturel.

-Rencontrer quelqu'un c'est lui dire au revoir disait ma mère. Et dire au revoir à quelqu'un c'est lui dire à plus tard disait mon père. Voyez ça du bon côté, de cette manière nous nous reverrons... Quand au travail que je compte vous fournir... je n'ai pour l'instant rien planifié pour vous immédiatement. Mais il se pourrait que pour votre premier travail pour moi, je vous rejoigne sur le terrain. En m'assurant de ne pas vous gêner bien évidemment.

Il but ensuite la dernière gorgée de son verre avant de se lever et, d'offrir un baisemain faussement obséquieux à sa nouvelle partenaire professionnelle.

-Je me permet de vous dire au revoir, j'ai malheureusement une masse de travail non négligeable dont je dois m'occuper.

Il partit ensuite sans se retourner comme si rien ne s'était passé depuis le début de la soirée, l'esprit déjà tourné vers d'autres projets. Et choisissant à escient de ne pas faire plus de signe d'adieu à Tyriana. Jusqu'au bout il avait l'intention de garder l'image de quelqu'un qui se devait d'être en posture de contrôle, d'une manière ou d'une autre

Non, ça ne va pas. Tu vas vraiment devoir travailler tes sorties Siegfried. Là ça mérite à peine un cinq sur dix.




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Jeu 28 Sep - 14:33

Je comprenais très bien que le rendez-vous se terminait. Je n’aurais pas dit non à passer un peu plus de temps avec lui mais à 1ère vu, je ne lui plaisais pas. Il avait été froid pendant toute la danse et ne s’est jamais démonté face à mes allusions. Je le regardais partir en le dévorant des yeux. J’aimais une proie difficile.

Je restai un petit moment dans la salle VIP, un homme vient m’accoster, il était très belle homme et il le savait. Il me draguait ouvertement, cela m’amusait beaucoup.  J’avais l’intention de profiter de la soirée comme il se doit, demain, je rentrerais dans mon village perdu, sans autre distraction qu’une immense forêt et ma famille. J’avais fait le choix de vivre recul pour protéger mes enfants. Enfin pas tout à fait, ma sœur vivant là-bas pour des soucis de santés, puisqu’elle avait accepté de les élèves. J’avais pris le choix de vivre à côté de chez elle. Je m’étais vite aperçu que cela me donnait une véritable protection.

Je m’amusai avec cet invité surprise sur la piste de danse, il était meilleur danseur que le précédent. Il me proposa d’aller plus loin, j’en avais bien envie mais pas avec lui hélas. Je refusai, je dus le remettre à sa place car il était devenu instant. Marcus fit un signe à un de ces hommes.

- Madame votre voiture vous attend. Me dit-il à la sortie

Je souris

- Je remercie Marcus pour moi


Il était dans une superbe voiture de sport rouge, je montai dedans et il me déposa devant mon hôtel, je lui donnai un beau billet pour le remercier.

J’étais en train de me demander si Siegfried était dans cette hôtel après tout, il n’y avait des centaines d’hôtel dans cette ville étudient. Mon cœur battait plus fort qu’à l’ordinaire, j’avais une montée d’adrénaline. Il y avait peu d’homme qui m’avait cet effet dans ma vie. A vrai dire, il n’y en avait qu’un, mon époux. A la réception, j’informai que je prendrais mon déjeuner dans ma chambre à 9h. Ce qui me faisait 5h de sommeil.

Lorsque j’arrivai dans ma chambre, je pris la décision de me doucher. J’étais déboussolée. Je ne savais pas si c’était l’alcool ou autre chose. L’eau ruisselait sur mon corps, je me prenais à imaginer ces mains, ces caresses. J’avais encore la musique dans ma tête, son parfum dans mes poumons, son corps sous mes mains. Mes songes, mes fantasmes me conduisaient vers des contrées que je n’avais plus explorées seule. Mon souffle se faisait intense, mon rythme se fait plus rapide, ma voix se fit entendre… Cette simple douche se transforma, embruma la salle de bain, tout comme mes sensations. Je glissai le long des parois, d’un orgasme qui me semblait insuffisant. Je restais aucun sous l’eau. En pleure. Car ce n’est pas lui donc je rêvais, ce n’était pas lui que j’avais crié, mais Bryan. Je connais un coup de pois dans la vitre. Frustré et triste de cet amour perdu à jamais. Pourquoi faillait-il qu’il lui ressemble tant ? Il avait tellement de point comment. Non faut pas que je pense à cela mais différence : son accent, sa carrure plus prononcée, sa taille, sa droiture, sa façon de danser. Mon homme était un excellant danseur et il était un homme qui aimait plaisanter. C’était les grosses différences encore les deux.

Je sortis finalement de la douche, mis un peignoir et m’endormis sur le lit. Le réveil à 9h par le service d’étage fut un peu plus brutal que prévu. Je me réveillai avec une tête d’enterrement.

- Dur soirée. Dit le jeune homme
- Nous avons du café
- Parfais ça ira. Dis-je en donnant un pourboire.

A 10h30, j’étais prête à partir, mes bagages étaient faits. Je voulais absolument partir d’ici et oublier cette fin de soirée. Je descendis paya ma note en liquide et pris un taxi pour la base militaire.

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En Norvège, après quelque heure de vol, j’atterris à l’aéroport militaire de Norvège comme je l’avais fait pour l’aller. Un ancien ami, me proposa de me déposer. J’acceptai et lui donne une adresse sur les docks, il trouvait cela étrange, mais je lui demandai de ne poser aucune question. Je me promenai sur le port de commerce, il y avait de nombreux bateaux, entreprise et entrepôt. J’entrai dans un entrepôt, c’était un ancien garage auto. Il y avait une moto et pick up. Il y avait de la saleté et du brassard. Je sortis mon comlink et activa une porte secrète, tel une télécommande. Je soulevai la voiture via le chariot hydraulique, en dessous une trappe s’était ouverte donna accès à un escalier. En sous-sol, il y avait des dizaines d’armes sous clés, un ordinateur e-tech, je mis mes appareils multimédia à recharger et sous clés. Je vérifiais mes messages puis sortir et referma. A l’étage du garage, il y avait un vestiaire encore fonctionnel. Je plaçai mes habiller dans un housse de pressing.

Après chaque mission, je donnais mes plus belles robes au pressing. Le propriétaire avait l’habitude de mon passage et savez très bien que c’était quelqu’un d’autre qui viendrait les chercher. Je portais un sweat à capuche pour me cacher le plus possible quand je circulais en public près de ma zone de résidence. Je n’avais pas de mal à trouver quelques pour venir chercher mon linge puisque la plupart de villageois venait ici pour leur linge. Ils étaient electrosensible, cela voulait dire tout source electromagnétique, on avait donc pas électricité, donc pas de machine. Où s’était un mode de vie radical, ce sont des radicalistes.

Après cette halte dans le village voisin, je traversai la forêt pour rejoindre ma petite famille. Lorsque ma sœur me vit, elle sut tout de suite quelques choses n’allait pas. Elle me prit dans les bras.

- Vas-y pleure. Dit-elle

Ma sœur avait une sorte de pouvoir d’empathie avec les gens et la nature. Elle en avait fait son métier, elle était devenue Naturopathe. Elle était donc la soigneuse du village, elle guérissait par les plantes. Avant de vivre ici, elle était infirmière, elle avait merveilleusement bien réussit sa reconversion. C’est elle qui avait donnait naissant à mes deux petits loups. Elle me servit une tisane pour me remettre émotionnellement. Elle ne posa aucune question. Elle savait qu’il y avait des missions qui me retournaient l’estomac et ne préférait ne rien savoir car elle n’aimait pas mon mode de vie.




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Sam 30 Sep - 17:05

FIN




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